broché - 23.5x30 - 16pp - collection GRANDS ECCRIVAINS choisis par l'Académie GONCOURT - n° 10
Reference : 10494
Bouquinerie70
M. Jean-Pierre Ison
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Paris, Jean de Bonnot, 1978 ; in-8, environ 450 pp., reliure d'éditeur plein cuir brun, dos lisse orné, plats estampés et ornés, tête dorée. Baudelaire, poète français du XIXème siècle, est célèbre pour sa mélancolie. C'est également un grand critique d'art et un fumeur de haschich invétéré. Quelques illustrations en noir et blanc.
Grasset 1988 in8. 1988. broché. 346 pages. Ici Charles Baudelaire sera le héros bien réel d'un roman aussi fidèle aux exigences de la vérité qu'à celles de l'imagination. Il sera surtout cet homme misérable surpris à la fin de sa vie dans une chambre de l'hôtel du Grand-Miroir à Bruxelles pendant les quelques jours où usé par la syphilis il va perdre une partie de sa raison et l'usage de sa parole... Pour le romancier il y avait là un pari et un mystère que s'est-il vraiment passé pendant ces jours qui virent. pour la dernière fois le poète des Fleurs du Mal confronté à sa mémoire ? Pourquoi a-t-il choisi de s'égarer ainsi corps puis âme en maudissant le monde et le ciel ? C'est autour de ce Baudelaire exilé convaincu de son échec bientôt aphasique que Bernard-Henri Lévy a bâti son roman. Sur un mode presque policier qui conduira le lecteur d'un bordel belge aux cénacles post-romantiques d'un dîner chez les Hugo aux tourments d'un prêtre défroqué on suit une enquête dont les témoins sont méthodiquement convoqués ; de Jeanne Duval à un disciple ambigu de Sainte-Beuve à Madame Aupick d'une logeuse à l'éditeur Poulet-Malassis ils vont chacun à son tour dans sa langue et selon la composition à plusieurs voix qui avait déjà fait le style du Diable en tête nous raconter cette lente agonie. Par-delà leurs récits et leurs mensonges par-delà les péripéties d'une intrigue pathétique ou cocasse l'auteur retrouve des thèmes qui lui sont chers : le goût du malentendu et de la gloire l'éloge de l'artifice l'art comme vengeance la tragédie propre aux œuvres inachevées les ruses de la sainteté et de la chute. Tels sont les enjeux d'un roman qui revendique toutes les libertés - et où il s'agit aussi dans l'ombre immense de Baudelaire d'interroger la littérature et son destin Bon Etat
Nathan Jeunesse 2003 in8. 2003. Broché. 223 pages. Mr. Poe a inscrit les trois orphelins Baudelaire dans un collège. Enfin un univers normal! Serait-ce la fin de leurs tribulations? Ce serait compter sans leur malchance légendaire... Car l'institut J. Alfred Prufrock est un établissement aussi peu normal que possible. Son proviseur adjoint Mr. Nero est complètement fou les professeurs ne valent guère mieux. Quant aux élèves... Ils sont nombreux à apprécier cette peste de Carmelita Spats qui elle déteste d'emblée les petits Baudelaire. Heureusement ils se font quand même des amis. Mais le comte Olaf n'est toujours pas hors d'état de nuire. Suite des rocambolesques aventures de Violette Klaus et Prunille qui continuent d'attirer les ennuis comme des aimants. L'auteur continue lui aussi (et c'est tant mieux) d'explorer la veine qui a fait son succès: en contant une histoire extrêmement tragique sur un ton mélodramatique il parvient à tirer des larmes... de rire tant les situations sont outrées et loufoques. Sur un rythme soutenu il tient en haleine un lecteur qui se demande toujours: "Mais jusqu'au ira-t-il?" Eh bien: jusqu'au bout sans se démonter. Pas un moment de répit avant d'avoir fini le livre qui comme tout bon feuilleton se termine sur un coup de théâtre. Argh! Vite la suite! À partir de 10ans. --Pascale Wester Bon Etat
Ed de bellande 1978 in4 oblong. 1978. Cartonné jaquette. Etat Correct jacquette usagée
Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et
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