Nantes , 2001 , fort in4°br , 400 pp , abondantes illustrations. Langue: Français
Reference : M4759
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Michel Magne
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Hauteville House 11 et 13 mai 1856 | 14 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de
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Plon | Paris 1989 | 11.50 x 18.50 cm | broché
Edition originale. Envoi autographe signé d'Yves Bonnefoy à son ami le sculpteur et peintre Raymond Mason et à sa femme : "... avec beaucoup d'affection. Yves." Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1992 Edité par l'auteur, 1992, 252 p., cartonnage éditeur, environ 32x24cm. Cartonnage insolé, un accord en bordure du premier plat, des rousseurs sur la page de titre, bon état pour le reste.
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Paris, La Plume, 31 rue Bonarparte, 1898, 1 fascicule in-4 de 255x185 mm environ, 102 pages, broché sous couverture illustrée. Couverture salie avec traces d'humidité et petits manques de papier sur le dos, très rares petites rousseurs à l'intérieur.
La Plume est une revue littéraire et artistique française fondée en 1889 par Léon Deschamps qui la dirigea durant 10 années, elle était située au n° 31 de la rue Bonaparte à Paris où fut organisé le salon des Cent. Karl Boès lui succèda à la tête de la revue. Elle disparut en 1914. Alexandre Falguière né à Toulouse (Haute-Garonne) le 7 septembre 1831 et mort à Paris le 19 avril 1900 est un sculpteur et peintre français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
24/10/1852 Le sculpteur prie Monsieur de Chenevière de permettre à Mr Daguet son mouleur ... de faire deux petits estampages sur le bronze de la Vierge faisant partie du Calvaire destiné à St Vincent de Paul...Le Calvaire du maitre-autel est une œuvre en bronze que François Rude a exécuté alors quil avait 70 ans. Elle est installée dans léglise Saint-Vincent de Paul, dans le Xème arrondissement.