‎SOUVENANCE Jean‎
‎CE QUI FUT.‎

‎ St Brieuc , Souvenance , 1946 , in8 br , 143 pp , 21 photos ou reproductions ,cachets ex libris d' un espérantiste breton. Jean Souvenance ( 1903 - 1962 ) , libre penseur breton , est le fondateur du parti pacifiste internationaliste. Langue: Français ‎

Reference : M11785


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‎COLLECTIF‎

Reference : R110282398

(1972)

‎JAZZ MAGAZINE N° 198 - La place de Mahalia Jackson - Jean Robert Masson et Jacques Réda rendent hommage a celle qui fut la prêcheuse du XXe siècle, Admirateur d'Armstrong et de Bix Beiderbecke, le trompettiste qui fut longtemps associé a la musique‎

‎N.E.M.M. ET CIE. MARS 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 34 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 781.65-Jazz‎


‎Sommaire : La place de Mahalia Jackson - Jean Robert Masson et Jacques Réda rendent hommage a celle qui fut la prêcheuse du XXe siècle, Admirateur d'Armstrong et de Bix Beiderbecke, le trompettiste qui fut longtemps associé a la musique des Chicagoans s'est prêté aux pièges phonographiques préparés par Denis Constant Classification Dewey : 781.65-Jazz‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎HOFSTRA (Jan Willem) écrivain, poète aux multiples activités dont celles d’acteur, chanteur et traducteur néerlandais. Il fut également un présentateur de télévision et l’un des critiques littéraires et théâtraux néerlandais les plus influents (1907-1991) ‎

Reference : 109C26

‎Correspondance de 17 lettres autographes signées la plupart de ses initiales « J.W », principalement de 1945/1946, au journaliste et amateur d’art français, Daniel Dreuil, qui fut l’ami de Robert Desnos et vécu avec son épouse Youki, à la mort du poète. Environs 40 pp. de formats divers. On joint un poème dactylographié du même avec la transcription manuscrite autographe de Daniel Dreuil, datée de 1949. Rare.‎

‎Longue et étonnante correspondance dans laquelle Hofstra évoque à la fois son travail, ses activités, son regard sur Paris et la France mais surtout sa véritable admiration et son attirance pour son ami Daniel Dreuil. Cette admiration rédigée avec infiniment de tendresse, nous livre par quelques indiscrétions, une certaine ambiguïté sur leur relation sulfureuse, certes compliquée à cette époque d’après-guerre, mais attestant d’une véritable correspondance amoureuse. A cette période Daniel Dreuil habitait rue Mazarine, chez Youki Desnos. « Oh Daniel, Je vous attends chaque soir » confesse-t-il, « chaque soir à 9 heures, je cours et trouve les Champs-Elysées vide, car tu n’es pas là…. ». Il est amoureux et cet amour l’amène à plaisanter « Ça aura été bien rigolo et amusant pour vous de me voir frétiller au bout de votre baguette à pêcher ». 1946 est aussi l’année où il assure en tant qu’animateur, des émissions pour la Radiodiffusion française. Il est en place et prêt à animer son émission. « Ce matin j’ai rencontré chez mes amies, un jeune journaliste hollandais, qui me parlait de mes amis que j’ai laissé à la Haye, et j’étais très étonné de ne pas sentir le moindre goût pour partir avec lui. Tout en Hollande me semble très petit et trop étroit pour moi. Je suis seulement avec un homme avec un peu de talent, qui peut écrire quelques livres pas si mauvais, mais ici j’espère trouver quelque chose ou que quelqu’un qui sera l’occasion de me déployer dans une manière inouïe. La Hollande et la guerre m’ont ôté de ma force et c’est ici que j’espère de guérir de cette maladie d’esprit. Goethe a fuyé Weimar quand il avait 39 ans et c’était pour le mieux. ». Il espère beaucoup de la France, de Paris et « beaucoup d’un petit français, que j’avais rencontré il y a un mois seulement, mais qui a vécu dans mes pensées, et mon cœur ». Il lui avoue être trop triste de ne pas avoir souvent de nouvelles et lui assure que c’est trop difficile d’écrire à un ami qui se tait. « Ah cher Daniel l’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; il éteint le petit ; il allume le grand ». Il lit et admire Cocteau et Gide, et n’hésite pas à lui en citer quelques extraits des poèmes qui l’ont particulièrement séduit. Il parlera à la radio du livre qu’il vient d’acheter, un ouvrage « de Jean Coteau ou bien sur Jean C. ». Il a également acheté un livre de Stefan Zweig, pour lui. « Marcelline Desbordes Valmore - Tu la connaitras sans doute cette poétesse ardente, légère, douloureuse et un peu sentimentale dans un sens que j’aime. Je te l’enverrai le plus tôt possible. Adieu cher âme, je pense à toi beaucoup, beaucoup....». Il se plaint d’un mal de gorge, « et il faut me soigner à cause de ma voix, pas pour chanter malheureusement (c’est impossible de trouver un pianiste) mais pour parler dans la Radio ». Un après-midi, il s’est rendu dans la galerie Charpentier, où il a pu apprécier des œuvres de Picasso, Renoir, Cézanne, « et d’autres encore. C’était ravissant ! Un Picasso d’une couleur tellement tendre, un rose et vert si nuancé, que j’étais vraiment ravi. Un grand artiste même si je ne comprends rien de tant de tableaux qu’il a fait. Il me semble que Henri Michaud Sir John Perse et Picasso ont la même manière, non pas la même manière, mais assurément la même tendance dans leurs œuvres… ». Sa passion pour la danse l’a amené à assister une nouvelle fois aux ballets, « c’était une déception - mais j’y suis allé à cause de la Spectre de la Rose (pour Le Spectre de la Rose, ballet en un acte créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev en 1911), et vraiment, c’était à pleurer. Jean Babilée est une étoile du premier ordre. Cette poésie pure, cette histoire vraiment enfantine mais d’une gentillesse et sincérité adorable. Et de penser que sur ces planches Nijinski a dansé cette même mélodie et a dansé encore plus beau que Jean B. Les Forains c’est du Music-Hall et les Capriches trop Would-be Spanish. Je n’aime pas ce pêle-mêle du ballet classique et ballet mimé acrobatique même je suis la Spectre de la Rose ! Tu l’as vu ? J’ai rêvé et pensé à toi… ». A ce propos, il lui a écrit un poème. « Je suis le Spectre de la Rose, et si tu veux l’accepter, c’est pour toi Daniel. Je ne le peux pas traduire, c’est trop difficile et je n’ai pas de dictionnaire. Mon choix des mots est si étroite est mauvaise […] J’ai réfléchi dans cette nuit terrible. Vraiment terrible. N’oublies pas Daniel, ce que j’ai souffert en attendant ta première lettre - et j’étais tellement jaloux que Henri [Henri Demay ?] t’as vu chaque jour pendant cette maladie horrible [….] Pardonne-moi, mille fois pardon, mais crois-moi : j’ai un cœur qui ne bat que pour toi en ces moments de détresse et de désir - désir de te voir, de t’écouter, de te toucher et de t’embrasser. Je suis trop ardent, je le sais… ». Il a enfin reçu des lettres de Daniel, et elles « m’ont fait tant de bien que mes amies disaient : Mais vous avez ôté votre tristesse comme un chapeau - vous l’avez encore dans la main, mais vous avez l’air joyeux et content. C’est l’effet de tes paroles… ». En se promenant dans Paris, il a pu admirer la statue de Balzac. « Il est effroyable et magnifique ; avec quel air de dédain il voit sur tous qui se promènent sous ses yeux fiers. Il nous hait et veut écrire nos petites histoires, nos amours, nos victoires, nos méchancetés et je suis convaincu que personne ne sait comment il a inspiré l’humanité et aimé cette même humanité en même temps. J’avais peur de lui. Il y 20 ans que je l’ai vu dans le Louvre - si mystérieux comme un homme magique, un gouverneur des âmes non touchables ou visibles. Seulement dans les livres il pouvait laisser les monter jusqu’à la surface de ces pages imprimées. Mais maintenant en plein jour il nous déteste et c’est lui seul qui existe. Je n’osais pas acheter du pain dans la boulangerie - j’ai pris des gauffres (sic) Balzac était un gourmet et gourmand ! Vous aimez Cousine Bette ?… ». Il a assisté à la pièce de Racine « Britannicus » et Renée Faure, « qui est une tragédienne extraordinaire m’a touché le cœur. J’ai pleuré-moi qui a déjà vu tant de spectacles ; moi, un acteur qui connaît son métier ». Il est certain que cette actrice « aura un avenir éblouissant - Sarah elle-même a débuté dans cette rôle ». Il lui avoue qu’un certain soir, il était fou de nervosité et de chagrin, et « que j’ai couru pendant ces deux journées comme un imbécile et je ne savais pas où je pouvais aller. Je courrais et courrais dans les rues pleines de gens satisfaits et aimants leurs amants et moi, j’ai pensé à toi, mon âme, d’une façon si intense que je suis sûr que tu l’as senti dans ton lit… ». Il lui retrace les deux poèmes de Cocteau qu’il a lu. « Je n’aime pas dormir quand ta figure habite la nuit, contre mon cou….Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille ton haleine et ton cœur… ». ‎


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‎LAMENNAIS (Félicité-Robert de) philosophe et théologien français (1782-1854) ‎

Reference : 77C28

‎Manuscrit autographe (minute) à l’Archevêque de Gênes [Luigi Lambruschini cardinal italien, qui fut le cardinal secrétaire d'État et le diplomate pontifical (1776-1854). Paris, 8 novembre 1821. 3 pp. in-4. ‎

‎Superbe lettre avec nombreux repentirs et corrections autographes, lettre rédigée après la parution de son livre « Défense de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion », ouvrage qui aborde la question de l’indifférence religieuse, publié chez Maquignon fils ainé, en 1821. Cet essai a suscité de nombreux débats et réflexions sur la place de la religion dans la société, mais cela lui valut la célébrité qui, contre l’esthétisme du genre du Christianisme insiste sur la nécessité des pratiques religieuses. Il défend cette idée que l’indifférence religieuse est préjudiciable à la moralité et à la cohésion sociale. Il souligne l’importance de la foi et de la spiritualité dans la vie des individus et de la communauté. Il le remercie de la « Lettre pastorale pleine de doctrine, d’onction et de piété que vous avez adressé à votre troupeau, et de l’Instruction non moins belle et non moins touchante qui était jointe ». Il l’a communiqué à Mr Picot [très probablement au journaliste et homme de lettres français, Michel-Joseph-Pierre Picot, spécialiste de l'histoire de la religion qui fonda en 1814, le journal « L'Ami de la religion et du roi », un journal ecclésiastique, politique et littéraire, et qu'il dirigea jusqu'en 1840 (1770-1841)], « qui sera très heureux de les faire connaître aux lecteurs de son journal et qui m’a chargé de vous offrir l’hommage de sa reconnaissance et de son respect ». Il poursuit en parlant de sa soumission au jugement du Saint-Siège. « Jusqu’ici j’ai tâché de faire mon devoir, je tâcherai de le faire jusqu’à le fin ». Il lui précise les raisons « très particulières » qui l’on poussé à écrire. « ….malgré une constante répugnance plus vive aujourd’hui que jamais, et que je ne surmonte pas sans peine. Néanmoins j’irai jusqu’au bout, non certes à cause des hommes dont le suffrage ou le blâme, me touche peu, mais à cause de la vérité que je considère seule en toute chose. Je la dirai cette vérité sainte, je la défendrai tant qu’il me sera assez d’autorité pour que je puisse une espérance raisonnable. ». Il demande à l’Archevêque de pardonner « cette effusion d’âme, j’ai presque dit cette confession, à un homme simple et vrai qui ne sait pas plus dissimuler ce qu’il sent, que feindre ce qu’il ne sent pas. Je n’attends rien, je ne veux rien du monde. Je méprise tout ce qu’il peut donner ; j’ai placé, il y a longtemps, mes désirs et mes espérances plus haut de tout ce qu’on appelle ici-bas des biens… ». Enfin pour terminer, il lui avoue qu’il aspire à un repos, à « la douce paix de la solitude, la tranquillité et une vie qui s’écoule loin des tumultes de la société, loin des passions des hommes… ». Il le supplie de lui dire s’il pense qu’il y aurait encore d’autres corrections, corrections « que vous jugeriez utiles de faire dans mon 2ème volume. Je désirerais que la prochaine édition qui s’en fera fût telle qu’elle put servir de modèle aux suivantes, afin de ne pas être obligé sans cesse obligé à de nouveaux changements… ». ‎


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‎ELZEAR, Pierre; [ BONNIER ORTOLAN, Elzéar ]‎

Reference : 63944

(1891)

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎


‎Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR495.00 (€495.00 )

‎[TRIPPAULT (Léon)] / [SOUDAN (Pierre)]‎

Reference : 19967

‎L'Histoire et Discours au vray du siege qui fut mis devant la ville d'Orleans par les Anglois, le Mardy XII iour d'Octobre, M.CCCC.XXVIII. regnant alors Charles VII. Roy de France. Contenant toutes les saillies, assauts, escarmouches & autres particularitez notables, qui de iour en iour y furent faictes : avec la venue de Ieanne la Pucelle, & comment par grace divine, & force d'armes, elle fist lever le siege de devant aux Anglois.‎

‎Orléans, Olivier Boynard & Jean Nyon, 1611. 1 vol. in-12, basane brune marbrée, dos à nerfs orné de triples filets dorés, pièce de titre en maroquin vert, date sur pièce de maroquin tête-de-nègre, encadrement d'un double filet doré sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure du XVIIIe s., dos refait, qq. épidermures sur les plats. Titre en rouge et noir avec portrait gravé sur bois de Jeanne d'Arc au verso, (148) ff. Signatures : [A-M]12 N6. Rousseurs uniformes.‎


‎Edition augmentée de cet ouvrage célèbre qui fut très souvent réimprimé. La première édition avait été établie par Léon Trippault, conseiller de la cille d'Orléans qui y avait ajouté une petite partie concernant les antiquités de la ville d'Orléans. L'histoire du siège d'Orléans est tirée d'un manuscrit de Pierre Soudan de 1467 inspiré de Chartier de Jacques Le Bouvier, du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc et entremêlé de souvenirs personnels et d'informations tirées de la tradition orale. C'est une sorte de "registre tenu au jour le jour et d'une grande valeur historique" (Lanéry d'Arc). Cette édition est plus complète que celle de 1606, bien qu'elle soit publiée avec le même privilège. Elle comprend en effet une nouvelle partie de 27 feuillets intitulée Extrait d'un ancien livre escript à la main et curieusement : contenant le procès de Jehanne d'Arc. Cette partie est empruntée à un manuscrit intitulé Abréviateur du Procès, compilation faite sur l'ordre de Louis XII qui n'est qu'une copie de la chronique de Chartier. "Ce petit ouvrage est un des plus intéressans que nous ayons sur cet objet. C'est un journal exact qui contient jour par jour, depuis le Merdi 12 Octobre 1428 jusqu'au 8 Mai 1429, les principaux événemens de ce siège" (Lelong). Le portrait au verso du titre est celui que Léonard Gaultier avait gravé pour l'édition de 1606 mais sans les ornements qui l'entouraient. Lanéry d'Arc, n°873; lelong, 17179‎

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