1927 Paris, La Connaissance (Collection d'Art n°17), 1927, in 8° broché, 184 pages ; couverture rempliée illustrée, chemise, étui ; infimes frottis à l'étui.
Reference : 7686
Tirage limité à 430 exemplaires numérotés, celui-ci un des 250 sur papier de Hollande (n°186). "Les dessins ornementaux sont de Bernard ESSERS, qui les a gravés". ...................... Photos sur demande ..........................
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BANVILLE (Théodore de) - HUGO (Victor) & BABOU (Hippolyte, lettres de) - VACQUERIE (Auguste, stances de).
Reference : 29483
(1859)
Paris, Michel Lévy Frères, 1859. Un vol. au format in-12 (173 x 113 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 300 pp. et 1 f. bl. Reliure sans doute légèrement postérieure de demi-basane glacée marine, dos lisse orné de filets gras à froid, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées, premier plat de couverture conservé.
Seconde édition, en partie originale, sous agréable reliure du temps. ''La question de la modernité trouve chez Banville son moment de réflexion dans la préface des Odes funambulesques, lesquelles sont significativement publiées chez le même éditeur [Poulet-Malassis] et la même année (1857) que les Fleurs du mal. Par des voies qui lui sont propres, Banville rejoint Baudelaire et Gautier dans l’expression horrifiée du monde capitaliste et bourgeois: la poésie est pour lui un tremplin vers un univers de Beauté, et il revient au poète d’adopter l’attitude du funambule qui, en fragile équilibre, regarde de haut la pitoyable comédie humaine. De manière originale, s’inspirant du modèle de Daumier, il propose dans cette préface-manifeste d’importer les techniques de la caricature dans le langage poétique. Funambulesque et caricaturale, la poésie mettra en place un dispositif de pur langage conjurant toute compromission avec le réel. De là le surinvestissement dans la forme; de là aussi, l’introduction de l’humour dans la poésie — point sur lequel Banville retrouve à nouveau Baudelaire.'' (Jean-Pierre Bertrand). Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème siècle, 263 - Carteret I, Le trésor du bibliophile, p. 95 - Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 22 - Talvart I Bibliographie des auteurs modernes de langue française, 201b. Inégales rousseurs dans le texte. Premier plat de la couverture papier originelle présentant un éclat altéré ainsi que rousseurs et tâches.
1899 Paris, Edition de la Plume, 1899, grand in 4 br. de 82 pp. non chiffrées (Lhermitte p. 144), portrait de l'auteur en frontispice gravé par Antonio de La Gandara, sans rousseurs, sous portefeuille cartonné, bel exemplaire.
Ed. orig. des 2 premières stances, un des 100 ex. (n°61) sur Chine numérotés et paraphés à la main par l'éditeur, seul tirage. Il est joint une gravure hors-texte d'inspiration symboliste de La Gandara tirée sur Chine (non signée mais comportant une attribution manuscrite au dos). Nous joignons également à cet exemplaire l'édition originale des Stances III, IV, V, et VI, parue chez le même éditeur en 1901, un des 850 ex. sur vélin, broché et non coupé.
1905 Paris, Mercure de France 1905 In-12, 214 pp. , avec un portrait de l'auteur par A. De La Gandara, broché, Le premier plat porte 1906 comme date, la page de titre: 1905. Edition reproduisant celle de «La Plume». Justification du tirage (472). Talvart et Place, XXI, 17B.
Paris, Toussainct Quinet, 1644 & 1645. In-4 de 28 pp.(portrait en frontispice, titre, epistre), 4 ff.n.ch. ( préface), 100 pp. (Approbation du Parnasse), 4 ff.n.ch (noms d'auteurs et table), 315 pp. & 12 pp. (Stances de Me. Adam). Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, filets sur les coupes, tranches dorées. Petites taches sur les plats (David).
Edition originale, bel exemplaire bien complet du portrait qui manque souvent et avec les Stances ajoutées en fin d'ouvrage. Adam Billaut, plus connu sous le nom de Maître Adam, menuisier de Nevers, poëte et chansonnier du XVII ème. Ses poésies, libres inspirations d'un génie inculte, mais original, le contraste de ses occupations manuelles et de son talent poétique, la gaieté franche et populaire de ses refrains, sa verve et son naturel, lui donnèrent de son temps une vogue dont le souvenir n'est pas encore effacé. Richelieu lui fit une pension, le grand Condé le protégea, Corneille écrivit son éloge, Voltaire le compta parmi les écrivains du grand siècle, et l'on poussa l'engouement jusqu'à le décorer du titre pompeux de "Virgile au rabot", qu'il n'avait certes pas ambitionné. Quérard T.I., p.185, Brunet I, 46.
A Paris, chez Denis Thierry et Claude Barbin, 1688. 2 parties reliées en un vol. au format in-12 (165 x 98 mm) de 1 f. n.fol., 173 pp., 5 ff. n.fol., 33 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
L'ouvrage s'agrémente de nombreux tout autant que délicats bandeaux et culs-de-lampe. ''Testu traduisit en vers les plus beaux endroits de la Bible, sous le titre de Stances chrétiennes. Ces Stances furent très accueillies par les âmes pieuses à qui elles étaient destinées ; elles furent même jugées dignes d'être citées dans l'Académie comme des modèles de sensibilité et d'onction. Il faut toujours se souvenir que les finesses de l'art étaient alors un secret que deux ou trois grands poètes s'étaient réservés''. (D'Alembert, In Oeuvres I, p. 385). Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 562 (pour une édition de 1669) - Quérard IX, La France littéraire, p. 385 (pour une édition de 1703). Quelques frottements au dos. Infimes marques d'usage affectant les plats. Quelques rousseurs dans le texte. Cerne claire dans le corps d'ouvrage ayant pu entraîner une irisation en marge de quelques feuillets. Du reste, bonne condition. Peu courant.