P., Fayard, 1945, in 12 broché, 372 pages.
Reference : 39474
...................... Photos sur demande ..........................
Librairie ancienne le Bouquiniste Cumer-Fantin
M. Jean Paul Cumer-Fantin
34 rue Michelet
42000 Saint-Etienne
France
04 77 32 63 69
P., NRF, N°14, 15 février 1910 ; in-8, broché. 188 pp.- 2 pages hors-texte de fac-similé d'écriture, 1 portrait de Philippe par Ch. Guérin reproduit en héliogravure. Très bon état.
Charles Louis Philippe est mort à Paris le 21 décembre 1909. Il était l'un des fondateurs de la NRF. Ce numéro de la jeune revue lui est entièrement consacré. Il s'ouvre par un hommage de Claudel, puis on trouve les textes de : Michel Arnauld, L'uvre de Charles-Louis Philippe - Anna de Noailles, La Mère et l'Enfant - Marcel Ray, L'Enfance et la Jeunesse de Charles-Louis Philippe - Marguerite Audoux, Souvenirs - Régis Gignoux, Dans l'Île Saint-Louis - Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe en Bourdonnais - Charles-Louis Philippe, Journal de la Vingtième Année - Lettres - Les «Charles Blanchard» - André Gide, Journal sans dates. Suivent les notes de : Maurice Beaubourg, Quatre histoires de pauvre amour, par Charles-Louis Philippe, Édition de l'Enclos - Jean Schlumberger, La bonne Madeleine et la pauvre Marie, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Henri Ghéon, La Mère et l'Enfant, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Bubu de Montparnasse, par Charles-Louis Philippe (Édition de la Revue Blanche) - Edmond Pilon, Le Père Perdrix, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque Charpentier) - André Ruyters, Marie Donadieu, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Élie Faure, Croquignole, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Léon Werth, Les contes du «Matin», de Charles-Louis Philippe, Principaux articles sur Charles-Louis Philippe.On joint un article de Marcel Ray (1878-1951, normalien, journaliste, diplomate), ami d'enfance de CH.-L. Philippe, qui livre des souvenirs sur l'écrivain et des textes inédits composés lorsqu'il était lycéen au Lycée Banville à Moulins en 1893-1894
2 pages et 3 pages in-8.
Propriété de la Famille de Berkheim depuis le XVIle siècle, le château et seigneurie de Schoppenwhir, au nord de Colmar, passe par mariage en 1852 au Vicomte Paul Renouard de Bussière (1827-1907). C'est ce dernier qui fait transformer la sobre maison du XVIIIe s. en château de style Renaissance par l'architecte strasbourgeois Dock ; il fait également entièrement aménager le parc par un architecte écossais qui créa un paysage à l'anglaise en y introduisant des arbres rares venus des quatre coins du monde. De grandes serres viennent abriter des collections de plantes exotiques. Resté veuf et sans enfant, Paul de Bussière légua le domaine de Schoppenwihr à sa nièce Elisabeth, née de Pourtalès (1867-1952) épouse du baron Christian Egenolphe François de Berckheirn (1853-1935). Pendant la Première guerre mondiale, Schoppenwhir est réquisitionné par les Allemands qui en font une maison de repos.En 1944, c'est de Schoppenwhir que part l'assaut contre les troupes nazies qui permettra de libérer Colmar. Mais peu après la Libération, le 14 mars 1945, des mines à retardement, posées par les Allemands détruisent une grande partie du château qui ne sera pas reconstruit. (Informations tirées du site Schoppenwhir.com, décembre 2015).Les deux lettres du Vicomte de Bussière, datées de Schoppenwhir, les 8 février et 8 juillet 1874, apportent des renseignements importants sur l'aménagement et la décoration de la nouvelle construction.Il s'adresse au peintre Charles Bulffer auquel il avait confié les peintures d'au moins une partie de la nouvelle construction. Il l'informe, tout d'abord, que l'escalier est terminé et qu'il ne reste que les balustres à réaliser, "c'est l'affaire de M. Dock". "Vous savez qu'il y a beaucoup de peinture pour la cage d'escalier et le vestibule ; les plafonds & tous les murs qui doivent être peints sur toile, parce que les plâtres sont mauvais, & sur lesquels ont placera des moulures. Tout cela vous revient"... " Il est urgent que vous vous mettiez au plutôt en relation avec M. Dock, & que vous ne le laissiez pas un seul jour oublier ces travaux"...En juillet il annonce à Charles Bulffer que : "Les menuisiers achèvent de poser les moulures du plafond de l'escalier qui se trouve pour cet objet tout échafaudé. En outre la distribution des panneaux des lambris de l'escalier est faite. Je voudrais en conséquence que vous vinssiez le plutôt possible pour prendre la dimension de vos toiles. Entendez-vous avec Dock pour la peinture des susdites, et commencez tout dès que vous pourrez. Du même coup vous pourrez faire les plafonds des trois loges..."La famille Bulffer est une dynastie d'artistes : Jean-Jacques Bulffer, son fils François-Joseph, son petit-fils Dominique-Joseph (1823-1897), son arrière-petit-fils Charles (1858-1934).Plusieurs de leurs uvres sont exposées au musée de Thann. Charles Bulffer, peintre de natures mortes, prend la succession de son père dans l'affaire que celui-ci monte à Bâle où lafamille s'installe après la défaite de 1870.(Provenance : Collection Charles Bulffer)
LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
2 lettres in-8 (20x 12 cm), une d'un feuillet recto-verso, l'autre de deux feuillets écrite sur 3 pages.
Propriété de la Famille de Berkheim depuis le XVIIe siècle, le château et seigneurie de Schoppenwhir, au nord de Colmar, passe par mariage en 1852 au Vicomte Paul Renouard de Bussière (1827-1907). C'est ce dernier qui fait transformer la sobre maison du XVIIIe s. en château de style Renaissance par larchitecte strasbourgeois Dock ; il fait également entièrement aménager le parc par un architecte écossais qui créa un paysage à langlaise en y introduisant des arbres rares venus des quatre coins du monde. De grandes serres viennent abriter des collections de plantes exotiques.Resté veuf et sans enfant, Paul de Bussière légua le domaine de Schoppenwihr à sa nièce Elisabeth, née de Pourtalès (1867-1952) épouse du baron Christian Egenolphe François de Berckheim (1853-1935). Pendant la Première guerre mondiale, Schoppenwhir est réquisitionné par les Allemands qui en font une maison de repos. En 1944, c'est de Schoppenwhir que part l'assaut contre les troupes nazies, qui permettra de libérer Colmar. Mais peu après la Libération, le 14 mars 1945, des mines à retardement, posées par les Allemands détruisent une grande partie du château qui ne sera pas reconstruit. (Informations tirées du site Schoppenwhir.com, décembre 2015).Les deux lettres du Vicomte de Bussière, datées de Schoppenwhir, les 8 février et 8 juillet 1874, apportent des renseignements importants sur l'aménagement et la décoration de la nouvelle construction. Il s'adresse au peintre Charles Bulffer auquel il avait confié les peintures d'au moins une partie de la nouvelle construction. Il l'informe, tout d'abord, que l'escalier est terminé et qu'il ne reste que les balustres à réaliser, "c'est l'affaire de M. Dock". "Vous savez qu'il y a beaucoup de peinture pour la cage d'escalier et le vestibule ; les plafonds & tous les murs qui doivent être peints sur toile, parce que les plâtres sont mauvais, & sur lesquels ont placera des moulures. Tout cela vous revient" " Il est urgent que vous vous mettiez au plutôt en relation avec M. Dock, & que vous ne le laissiez pas un seul jour oublier ces travaux" En juillet il annonce à Charles Bulffer que : "Les menuisiers achèvent de poser les moulures du plafond de l'escalier qui se trouve pour cet objet tout échafaudé. En outre la distribution des panneaux des lambris de l'escalier est faite. Je voudrais en conséquence que vous vinssiez le plutôt possible pour prendre la dimension de vos toiles. Entendez-vous avec Dock pour la peinture des susdites, et commencez tout dés que vous pourrez. Du même coup vous pourrez faire les plafonds des trois loges"La famille Bulffer est une dynastie dartistes : Jean-Jacques Bulffer, son fils François-Joseph, son petit-fils Dominique-Joseph (1823-1897), son arrière petit-fils Charles (1858-1934). Plusieurs de leurs uvres sont exposées au musée de Thann. Charles Bulffer, peintre de natures mortes, prend la succession de son père dans l'affaire que celui-ci monte à Bâle où la famille s'installe après la défaite de 1870.(Provenance : Collection Charles Bulffer)
[E.S. L'Encyclopédie Musicale Hachette] - William Shakespeare ; Charles Péguy ; Marcel Proust ; Jean de La Fontaine ; Molière ; Pierre Corneille ; Jean Racine ; Rabelais ; Victor Hugo ; Charles Baudelaire ; etc.
Reference : 45322
(1975)
95 albums 33 tours des années 1955 à 1980s, répartis en 9 boîtiers à disques de 34x34x5,5 cm chacun. Liste des albums de disques contenus dans cet ensemble, généralement édités par E.S. l'Encyclopédie Sonore Hachette, sauf mention : William Shakespeare - drames et tragédies romaines ; comédies ; tragédies ; la tragédie du roi Richard II , par le T.N.P. ; 400e anniversaires de la naissance de William Shakespeare ( l'avant-scène théâtre ) ; Daniel Sorano : Shylock ou le marchand de Venise (disques Adès) ; compte des mille et une nuits ; le roman de renart, par Bourvil (Emidisc) ; la chanson de Roland ; le roman de renard (par D. Sorano, Georges Wilson, etc.) ; Chartres (Decca) ; François Villon par Serge Reggiani et Pierre de Ronsard par André Reybaz (disques Adès) ; François Villon, poèmes dits par Alain Cuny (disque Festival) ; Rabelais, extraits de Gargantua et Pantagruel , Montaigne, Les Essais (extraits) ; Poètes du XVIe siècle (anthologie sonore de la Pléiade) ; Rabelais, les mirifiques aventures de Grangousier, Gargantua et Pantagruel, par Jacques Fabbri, Michel Galabru et Claude Pieplu (éditions Lucien Adès) ; Cervantès, les aventures de Don Quichotte de la Manche, par Gérard Philipe et Jacques Fabbri (Petit Ménestrel) ; Blaise Pascal, pensées dites par Pierre Fresnay (Festival) ; Visages de Pascal ; Madame de Sévigné, ses plus belles lettres (Véga) ; le monde musical de Racine (O.R.T.F.) ; Corneille, Cinna (disques Pléiade ) ; Rodogune ( SSB sélections sonores Bordas) ; Nicomède ( SSB ) ; Racine, Les Plaideurs ; La Fontaine, Fables Choisies mises en vers, premier fablier + deuxième fablier + troisième fablier ; Visages de La Fontaine, par les comédiens du théâtre national populaire ; Racine, Les Plaideurs ; Racine, Esther ; Molière, Le médecin malgré lui, par Fernandel (Decca) ; Dom Juan, par la Comédie-Française , Georges Descrières et Jacques Charon (EMI) ; Georges Dandin (Adès) ; l'étourdi ou les contre-temps (Lumen) ; le médecin malgré lui, par la Comédie-Française (la voix de son maître) ; aimer Molière, par la Comédie-Française (EMI) ; Molière en 1930, par la Comédie-Française (EMI) ; le malade imaginaire, par la Comédie-Française (EMI) ; les précieuses ridicules ; le médecin malgré lui ( SSB ) ; les précieuses ridicules ( SSB ) ; Rousseau, Les Confessions, par Pierre Fresnay ; Goethe, Werther ; Voltaire, Extraits ; Marivaux, les fausses confidences (pat Madeleine Renaud et J._L. Barrault) ; Diderot, le neveu de Rameau, par Pierre Fresnay (l'Avant-Scène) ; Lesage, scènes de la vie de Gil Blas ; Musset, les caprices de Marianne ( SSB ) ; théâtre romantique ; Lamartine, textes réunis ; Musset, Pages choisies (Poésies + comédies et proverbes + confession d'un enfant du siècle) ; Gérard Philipe joue Musset (extraits - disques Adès ) ; Émile Zola, pages choisies ; Alfred de Vigny, pages choisies ; Victor Hugo, pages choisies ; Hernani (SSB) ; Ecce Homo ; Les pauvres gens (disques Pléiade) ; Hugo, Pauca Meae ; Les Misérables (Petit Ménestrel) ; Chateaubriand témoin de l'histoire, textes réunis ; Flaubert, Madame Bovary (Pléiade) ; Rimbaud ; Baudelaire ; Verlaine Rimbaud ( Adès ) ; Mérimée, Colomba ; Hector Malot, Sans famille (Philips) ; Théophile Gautier, le capitaine Fracasse ; Scènes de la vie de Pasteur ; George Sand, La mare au diable ; Maupassant, Le parapluie ; Flaubert, un coeur simple ; Anatole France, Pages choisies ; Mussy, vigny , par Michel Vitold et Francis Huster (Adès) ; Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, dits par Jean Desailly et jean Vilar (Adès) ; Paul Valéry, Stéphane Mallarmé, dits par Jean Vilar et Pierre Bertin (Adès) ; Hugo dit par Georges Wilson et Lamartine dit par Jean Topart (Adès) ; Les cinq sous de Lavarède (Musidisc) ; Walter Scott, Ivanhoé ; Visages de Mérimée ; Proust, pages choisies ; Saint-Exupéry, pages choisies ; Le Petit Prince (avec J.-L. Trintignant, Grand prix Charles Cros 1971 - Philips) ; Charles Péguy, textes choisis (Adès) ; Romain Rolland, Pages choisies ; Paul Claudel, pages choisies ; Roger Martin du Gard, Pages choisies ; Paul Valéry, Pages choisies ; Charles Péguy, Pages choisies ; J.-H. Rosny, La Guerre du Feu ; Le Petit Prince (par Gérard Philippe, Disques Festival) ; Saint-Exupéry (Disques Festival, Grand prix du disque Charles Cros 1955) ; Charles Péguy, cinq prières dans la cathédrale de Chartres ( Grand Prix charles Cros 1962) ; Proust, Une soirée dans le monde (Decca)
Etat très satisfaisant (des mentions d'ex libris ms. sur certains albums, bon état par ailleurs). Prix pour l'ensemble. Un ensemble peu courant, avec des interprétations notamment par la Comédie Française ou le Théâtre National Populaire (T.N.P.). Au total, 18 albums relatifs au moyen-âge et au XVIe, 25 relatifs au XVIIe, 6 au XVIIIe, 32 au XIXe et 14 au XXe. Poids total de 33 Kg