‎[FRANCOIS Ier].-‎
‎François Ier.‎

‎ P., Aubier, Montaigne (Collection "Les Amours des Rois de France racontées par leurs Contemporains"), 1929, in 12 broché, 188 pages ; non coupé ; couverture légèrement fanée. ‎

Reference : 30747


‎La jeunesse de François Ier et ses premières amours - Marie d'Angleterre - La Reine Claude - Marguerite d'Angoulème, Duchesse d'Alençon, Reine de Navarre - Les femmes à la cour de François Ier - L'affaire Saint-Vallier (1523) et la légende du "Roi s'amuse" - La reine Eléonore - La Comtesse de Chateaubriand - Anne d'Heilly de Pisseleu, duchesse d'Etampes - La maladie et la mort de François Ier. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande .......................... ‎

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‎VIDUIS (1500-1569). [Médecin du roi François Ier].‎

Reference : LCS-18466

‎Chirurgia è Graeco in Latinum conversa, Vido Vidio Florentino interprete, cum nonnullis eiusdem Vidii com[m]entariis. Indicem auctorum & operum sequenti paginâ quaerito. Edition originale très rare de ce volume dû au médecin du roi François Ier.‎

‎Premier tirage de ces célèbres 210 bois. Lutetiae Parisiorum, Petrus Galterius, 1544. In-folio de (18) ff., 533 pp. et (1) p. d’errata. De nombreux bois dans le texte dont 30 à pleine page, restauration dans la marge des pp. 465 à 520 sans atteinte au texte. Plein veau brun, double encadrement de filets à froid sur les plats fleurdelisés aux angles, dos muet à nerfs. Reliure du XIXe siècle. 337 x 227 mm.‎


‎Édition originale de ce « volume peu commun » (Brunet), l’un des plus beaux livres de chirurgie du XVIe siècle, contenant pour la première fois les textes de la Chirurgie grecque d'Hippocrate, de Galien et d'Oribase, en traduction latine. Harvard 542. Il est illustré de 210 magnifiques gravures sur bois, inspirées par des dessins de modèles classiques grecs qui nous sont parvenus par les gréco-byzantins, représentant des opérations de chirurgie, des instruments et des bandages dont 30 figures à pleine page montrant l'utilisation de machines élaborées pour réduire les fractures. «210 figures explicatives dont certaines, à pleine page, exécutées au trait avec une grande élégance. Un de ces bois, p. 175, est marqué de la lettre gothique F, analogue à celle qu’on voit sur quelques figures gravées pour D. Janot. Une autre composition, p. 224, d’une facture plus hésitante, et aux visages grimaçants, est signée d’un monogramme qu’on peut lire APF. Ces figures représentent le plus souvent des machines destinées à réduire les fractures, elles sont intéressantes et les personnages, généralement nus, rendus avec un grand souci d’exactitude anatomique. Certaines s’inspirent des dessins du Primatice et de Jean Santorino se trouvant dans un manuscrit qui fut offert à François Ier, conservé aujourd’hui à la Bibliothèque nationale (Ms. latin 6866).» (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 309. L'auteur, Guido Guidi dit Vidius (1500-1569), né à Florence, fut le médecin de François Ier. Le texte s'appuie sur un manuscrit grec de la Bibliothèque de Laurent de Médicis, à Florence. On a longtemps attribué les dessins des bois de cet ouvrage au Primatice, mais depuis l'article de Michel Hirst « Salviati illustratuer de Vidius » (Revue de l'Art, 1969, n°6) ils ont été restitués à Francesco Salviati. Certains des bois portent la croix de Lorraine, d'autres les initiales F. ou ARF. On les donne fréquemment comme étant de François Jollat. (Welcomme I-6596 ; Waller 1960). Francesco Salviati, pseudonyme deFrancesco de’ Rossi(1510àFlorence-1563àRome) est unpeintremaniéristeflorentin. Il tient son nom de son fidèle protecteur, le cardinalGiovanni Salviati, l’oncle deCosmeIer. Il est parfois surnomméCeccoouCecchino Salviati.Giorgio Vasariécrit que Salviati «possédait un plus beau style que tout autre à Florence à son époque.» C'était un portraitiste renommé et un fresquiste admiré pour sa rapidité d’exécution - que Vasari oppose à la lenteur dePontormoet deBronzino- et son habileté à mettre en scène de complexes allégories profanes ou sacrées. De retour à Rome en 1541, Salviati peint pour la Stanza dell’Incendia du Palais du Vatican une fresque (aujourd’hui disparue) représentantRe Pepino(Pépin le bref). La même année, il peintla Sainte Famille au perroquet(aujourd’hui au Musée du Prado). En 1543, il décore la salle de l’Audience (sala dell‘Udienza) duPalazzo Vecchioà Florence. Le programme iconographique illustre les moments de la vie du généralMarcus Furius Camillus, d’aprèsPlutarque: « la prise de Veies » (la Conquista di Veio), «Camillus soumettant les Vosques» (Camillo che sconfigge i Volsci), «la punition du maître de Faléries » (la Punizione del Maestro di Falerii), «le triomphe de Camillus» (il Trionfo di Camillo). Il reçoit le 6 novembre 1544, la commande del’Incrédulité de Saint Thomas(aujourd’hui au Louvre6) pour l’église Notre-Dame de Confort de Lyon. Il peint la grandeDépositionde la chapelle Dini à Santa Croce et à la fin de son séjour florentin, laCharitéde la galerie des Offices. En 1548, insatisfait du traitement qu’on lui fait à Florence, il repart à Rome. Il peint pour le cardinalAlexandre Farnèseles fresques de la chapelle du Pallio du palais de la Chancellerie (Palazzo della Cancelleria). Il reçoit la commande de fresques pour la chapelleSanta Maria dell’Anima(1549-1550). Il reprend en 1550 la décoration de l’Oratorio San Giovanni Decollato. Il y peint deux apôtres, etla naissance de saint Jean-Baptiste. Pour le réfectoire de San Salvatore in Lauro, il exécute lesNoces de Canaet lesScènes de la Genèse. En 1553, il peint lesHistoires de Davidtirées despremieretdeuxième livres de Samuelpour le salon des Mappemondes du Palais Sacchetti, que le cardinal Giovanni Ricci da Montepulciano vient d'acquérir. Il décore pour le cardinal Ranuccio Farnèse la salle des Fasti Farnesianidu Palais Farnèse à Rome. La parenthèse française: Il part pour vingt mois (entre février 1556 et l’hiver 1557-1558) en France, décore pour le compte de Charles de Lorraine, le château de Dampierre. Il ne subsiste malheureusement rien de son travail. Le château Renaissance a été détruit pour faire place à un nouvel édifice construit parJules Hardouin-Mansartdans un style classique en 1683. Nous ne possédons aucune autre trace du travail de Salviati en France, même si un voyageur italien cite, en 1606, dans sa description du Palais Gondi, à Paris, unFrançois Ier et Charles Quint faisant la paixdû à Francesco Salviati, qu'il a peut-être peint pendant son séjour français. «At the suggestion of Ridolfi, Guido Guidi (Vidus Vidius) undertook the translation and by the liberality of François Ier, to whom it is dedicated, he was able to produce this splendid edition. From a preface in Guidi’s Latin MS. it would seem that the drawings, which are such a striking feature of the book, are to be attributed to Francesco Primaticcio and Jean Santorinos. They are modified copies, or interpretations, of the original Greek drawings, with which it is interesting to compare them.» (Bibliotheca Osleriana, n°155) «Volume d’une belle exécution typographique, dédié à François Ier, dont l’auteur, Guido Guidi, fut le premier médecin après la mort de Guillaume Cop. Les 211 figures gravées sur bois dont il est orné nous ont singulièrement frappé; on peut certainement les attribuer à un des plus grands artistes du temps et de l’école florentine. Ce livre rare est peu connu.» (Répertoire universel de bibliographie par Léon Techener, n°934) Précieux exemplaire de l’un des plus beaux traités de chirurgie du XVIe siècle.‎

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‎LEMOYNE, Pasquier.‎

Reference : LCS-18450

‎Le Couronnement du roy François premier de ce nom. Voyage τ conqueste de la duche de Millan, victoire et repulsion des exurpateurs dicelle avec plusiers singularitez des eglises, couvens, villes, chasteaulx et forteresses dicelle duche fais lan mil cinq cēs et quinze, cueillies τ rediges par Le Moyne sans froc (Pasquier Le Moyne). Edition originale rare contenant la description du couronnement de François Ier. ‎

‎Ainsi que la bataille de Marignan et la Campagne d’Italie de François Ier. A este acheve de imprimer le xxè iour de septembre mil cinq cens et vingt pour Gilles Couteau imprimeur à Paris (1520). In-4 gothique de (104) ff. Maroquin rouge janséniste, dos à nerfs fleurdelysé, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Trautz-Bauzonnet. 188 x 129 mm.‎


‎Edition originale. «Very rare» (Fairfax Murray, n°312). «Pasquier Lemoyne signait ses ouvrages «le Moyne sans froc» ou «le Riche en povreté», mais était en réalité portier ordinaire du roi. Il suivit François Ier en Italie et assista à la bataille de Marignan» (Bechtel). «The author ‘le Moyne sans froc’ names himself on sig. k4: ‘Je pasquier le moyne lors portier ordinaire du tresnoble… François premier’. The work, up to that leaf, consists of mingled verse and prose, and after that, of prose only, the whole describing as the title indicates, the principal achievement of Francois Ier, namely, the Expedition to Italy, the battle of Marignano, the Entry into Milan, &c. The date of the latter event is given as the 23rd of October: see also N°149, Entrée, where the date is the 16th of that month. On sig. n2 is given the names of some of the principals in the army, with the number of men under their command. The date of the privilege on reverse of title is 3 Aug., 1519: signed R. Guiot. On title-page is the beautiful device of the printer, consisting of a tree supporting a shield bearing the initial G and a *: on the other side, two smaller knives each with initial - A and N with a crescent: interspersed with flowers, evidently intended for piks (œillet): embraced by a scroll ‘Du grant aux petis’: the whole being an elaborate play on the name Gilles Couteau, which is below. The two smaller couteaux evidently refer to Gilles Coutau’s sons, the well-known printers, Anthoine and Nicolas, who continued the business up to at least 1543. As is well-known, Couteau the elder printed several books for Verard, and may have done so for his successor J. de la Garde, the type of the present book apparently being the same as in N° 84, Champier, bearing the latter’s name». (Fairfax Murray) Impression en caractère gothique à 30 longues lignes ornées de lettrines et d’une grande marque de l’imprimeur au titre gravées. L’ouvrage est composé d’une épître de R. Guiot au prévôt de Paris «ou son lieutenant», d’un long dialogue en vers entre un passant et l’auteur et enfin de la description du couronnement. Précieux exemplaire provenant des bibliothèques J.J. de Bure l’aîné (mention manuscrite signée «collationné complet le 30 septembre 1833»); Beverly Chew (ex-libris armorié gravé); Fairfax-Murray (n°312) et Georges Abrams. Ce volume fut catalogué et vendu 95 000 FF (14 500 €) le 11 mai 1991 par la Librairie P. Sourget.‎

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‎SIMON DE COLINES.‎

Reference : LCS-18039

‎ Horae en Laudem beatissimae virginis Mariae ad usum Romanum. Le génie iconographique de la Renaissance conservé dans une reliure de l’époque au décor inspiré par François Ier et Jean Grolier.‎

‎Exécutée par l’atelier au « Pecking Crow » travaillant pour Grolier. Paris, Simon de Colines, 1543. In-4 de 176 ff. (a-y8), 14 planches gravées à pleine page. Texte imprimé en rouge et noir. Almanach pour 1543-1568. Titre imprimé dans un encadrement architectural, toutes les pages bordées d'encadrements composites, 14 bois à pleine page avec bordures architecturales spécialement conçues pour chaque scène, et grandes lettres ornées à fond criblé. Plein veau brun foncé, plats recouverts d'un décor à la Grolier composé de filets dorés, entrelacs géométriques peints en noir et fleurons dorés, dos orné entre chaque nerf d'un petit fleuron doré, coupes décorées, tranches dorées et ciselées, ancienne restauration au bas du plat supérieur. Étui. 233 x 164 mm.‎


‎Riche reliure de l’époque exécutée par l’un des ateliers parisiens travaillant pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Harvard II, 306 ; Brunet, V, 1661-1662 ; Renouard, pp. 378-379 ; Rothschild, vol. 3 n° 2537 ; Brun p. 233, 8è éd ; Bernard pp. 209-212 ; Bohatta n° 1212 ; Lacombe 426, 426 bis ; Pichon cat 1897 ; Rahir 1931 ; Mortimer 306 ("First Colines quarto edition") ; Schreiber ; Simon de Colines 206. L’un des plus beaux spécimens de l’art des Heures historiées au XVIe siècle. (Firmin Didot). Premier livre d'heures publié par Simon de Colines en format in-quarto, et premier emploi de ces bois très importants dans l’histoire de l’illustration. Décorée sur chacune des pages, l'édition fait usage de 16 beaux bois d'encadrement de texte (répétés) d'une grande variété et de 14 bois à pleine page (scènes du Nouveau Testament). Schreiber, tout en les rapprochant des productions de Tory pour ses livres d'Heures, en souligne également les différences : d'une finesse et d'un détail peu communs, les bois de Simon de Colines portent des effets d'ombre particulièrement minutieux et des détails trop nombreux pour être coloriés. La publication en 1543 était l'aboutissement d'un projet de longue durée : certains des bois sont datés de 1536, 1537, et de 1539 ; sept sont signés de la croix de Lorraine. Première occurrence d'un encadrement architectural à décor de termes sur la page de titre d'un livre parisien, due au génial inventeur qu'est Simon de Colines. Brunet insiste sur la beauté de ces encadrements « parmi lesquels se font surtout remarquer les noirs. Ils ne portent pas la marque de Tory mais ils sont tout à fait dignes de lui être attribués... Les grandes initiales fleuronnées sont de la plus grande beauté ». Didot, dans l'analyse qu'il consacra à ce grand livre écrit : « Toutes les pages sont entourées de riches bordures en arabesques, tantôt en noir, tantôt en clair et toujours sur fond blanc. Ce beau livre paraît avoir été fait en concurrence avec les heures de Maillard de 1542 et l'on doit, je crois, le restituer entièrement à Simon de Colines ». « Les figures sont au nombre de 14, la première représentant Saint-Luc écrivant est la seule qui soit dessinée au simple trait ; les autres sont légèrement ombrées. Elles sont généralement attribuées à Geoffroy Tory mais, bien qu'elles soient dans sa manière, elles offrent cependant une très grande différence d'exécution avec celles parues avant 1536, date de sa mort ». (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance). Ces 14 grandes figures, y compris leur encadrement, mesurent environ 210 x 130 mm. Trois d'entre elles, la Visitation, l'adoration des Mages, le roi David, sont marquées de la ‡ ; ce sont d'ailleurs les plus belles. Le célèbre portrait en médaillon de François Ier, inséré dans la bordure de la gravure de la résurrection de Lazare (f. mi) est d'un tirage très pur. Précieux exemplaire, réglé, grand de marges (233 x 164 mm), imprimé en caractères ronds, orné de capitales rubriquées en rouge, issu du tout premier tirage avec de nombreux encadrements à la date de 1536, revêtu d’une reliure parisienne de l’époque, issue de l’un des ateliers parisiens travaillant alors pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Pour les fers utilisés par le « Pecking Crow » atelier, voir Needham 12 Centuries n°54, Nixon PML n°17 et Foot Davis Gift I, pages 129-138. Le catalogue Harvard (II, n° 306) présente, sur le même livre, une reliure semblable. « Cette reliure emprunte aux « deux foyers de stimulation » de cet art, analysé par Jean Toulet dans l'Histoire de l'édition française. François Ier et Jean Grolier en sont les initiateurs. François Ier s’installe à Fontainebleau à partir de 1530 et décide d’y réunir une importante bibliothèque. Pour la première fois en France on y voit se définir un véritable programme de reliures. Le choix se porte alors sur des couvrures de veau brun très foncé ou noir. Jean Toulet décèle dans cette tonalité sombre une intention de dignité en accord avec celle de la bibliothèque royale conçue comme un réceptacle de textes antiques et humanistes et un lieu d'études. Le second foyer de stimulation est celui de la bibliothèque de Jean Grolier qui découvre la reliure comme mode de distinction sociale. « Ses reliures, d'une grande qualité de facture substituent à l'ornementation ponctuelle par fers et aux encadrements de filets, un décor constitué par des entrelacs qui structurent la surface rectangulaire des plats ». L’apport des couleurs peintes (ici le noir) met en évidence les jeux d’entrelacs et les formes de fers évidés. L'impact de ces couleurs atténue celui des dorures d'autant plus que se généralisent les fers azurés. Ainsi les reliures à entrelacs géométriques, essentiellement œuvres de Claude de Picques, ouvrent elles la voie à des recherches formelles nouvelles. La Librairie Patrick Sourget a catalogué et vendu deux autres exemplaires de ce livre d’Heures : en 1995, en reliure de Claude de Picques, 600 000 FF (91 500 €) (Ref. Deux cents Livres Précieux, n°24) et en 1999, il y a 22 ans, une autre reliure de l’atelier au Pecking Crow, 250 000 FF (37 500 €) (Ref. Manuscrits et livres précieux. Catalogue XIX, n°22). Provenance : acquis en 1934 chez Desombes.‎

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EUR37,000.00 (€37,000.00 )

‎Lastraioli, J.-M. Le Gall (eds.)‎

Reference : 52097

‎ Francois Ier et l'Italie / L'Italia e Francesco I Echanges, influences, mefiances entre Moyen Age et Renaissance / Scambi, influenze, diffidenze fra Medioevo e Rinascimento‎

‎, Brepols - Harvey Miller, 2018 Paperback, Languages: French, Italian.308 p., 9 b/w ill. + 29 colour ill., 5 b/w tables, 210 x 270 mm ISBN 9782503581279.‎


‎La rencontre entre Francois Ier et l'Italie, Les relations entretenues par Francois Ier avec les etats italiens ne furent pas toujours aussi lineaires et profitables qu'on a pu l'affirmer dans le passe, aussi bien dans les domaines politique que culturel. Les celebrations nationales de 2015, evoquant la victoire a Marignan d?un jeune roi de France fraichement couronne, ont sans doute contribue a renforcer l'image d'un monarque conquerant et puissant au detriment d'une analyse plus lucide et approfondie sur les repercussions, tout au long de son regne, de l'aventure italienne. Les articles figurant dans ce volume explorent differents aspects de l'epopee guerriere et culturelle de Francois Ier en Italie, tout en mettant l?accent sur les reactions suscitees outremonts par la politique royale au fil du temps, mais aussi des succes et des deboires diplomatico-militaires. Si la domination francaise en Piemont-Savoie semble contrebalancer l?echec cuisant d?une implantation durable dans le Milanais, la popularite du monarque resiste surtout dans les milieux hostiles a la suprematie imperiale et chez les fuoriusciti, mais peine a s?affirmer de facon incontestee comme l?attestent le revirement de moults allies, les depeches diplomatiques et les chroniques litteraires de l?epoque. Adule par des lettres et des artistes de renom qui voient en lui un mecene parfois visionnaire, Francois Ier met en ?uvre des reseaux d?influence grace a l?implantation de nombreux Italiens sur des sieges episcopaux du royaume tout en favorisant l?essor d?un italianisme culturel bien au-dela de l?espace raffine de la cour. Tous ces efforts semblent toutefois peu lisibles par les Outremontains qui nourrissent une mefiance envers une politique qui semble osciller entre gallicanisme et accueil des heterodoxes, defense de la Chretiente et entente avec le Turc, velleites hegemoniques et replis soudains. Historiographes et polemistes a la solde des differents etats prennent parti soit en faveur soit contre l?action royale dans la peninsule, tandis que les ecrits litteraires restituent une image quelque peu ecornee du roi de France face a la toute-puissance de Charles V. Table of Contents Jean-Marie Le Gall ? Introduction. L?Italia e Francesco Primo/ Francois Ier et l?Italie Paolo Prodi ? Prolusione. La Ragion di Stato di Leone X e la Ragion di Chiesa di Francesco I Severin Duc ? Possibilites et limites de la Lombardie royale d?apres Claude de Seyssel Paolo Grillo ? Melegnano 1515: una battaglia fra Medioevo e Rinascimento Laurent Vissiere ? L?Italie, tombeau de la noblesse de France (1512-1527) Noemi Rubello ? Bologna, Marsiglia, Nizza: i tre incontri di Francesco I con i pontefici Guido Dall?Olio ? La confessione pubblica di Francesco I a Bologna Matteo Di Tullio ? Finanziare le guerre nel Rinascimento: Francesco I, le finanze francesi e i denari italiani Jonathan Dumont ? Francesco I e il sogno di una Franco-Italia Jean-Marie Le Gall ? Les princes italiens et Francois Ier : 1515-1530 Elena Bonora ? Francesco I di qua dalle Alpi nell?ultima fase delle guerre d?Italia: politica, immagini e linguaggi Nicole Lemaitre ? Les eveques italiens de Francois Ier Giovanni Ricci ? L?? empia alleanza? franco-ottomana: una prospettiva italiana Maria Giuseppina Muzzarelli ? Mode al tempo di Francesco I Bruno Petey-Girard ? Le roi de France, l?Italie et la culture lettree Chiara Lastraioli ? Della fama del Re Cristianissimo: ascesa, disgrazia e singolarita di Francesco I nelle lettere italiane Laure Fagnart ? Leonard de Vinci et d?autres. Artistes italiens au service de Francois d?Angouleme (et de Louise de Savoie) Luisa Capodieci ? ? Oh my God ! ? Genese d?une invention scandaleuse du Primatice Nicolas Cordon ? Trompe-l?oeil merveilleux dans la galerie d?Oiron Dominique Cordellier ? Precisions sur deux tableaux italiens de la collection de Francois Ier : le Saint Sebastien de Pietro Perugino et le Ravissement de Proserpine de Gaudenzio Ferrari‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

Phone number : 0032495253566

EUR55.00 (€55.00 )

‎TORY, Geoffroy.‎

Reference : LCS-1864017

‎Summaire de chroniques, Contenans les Vies, Gestes et Cas Fortuits, de tous les Empereurs d’Europe, Depuis Iules Cesar, jusques a Maximilien, dernier decede. Faict premierement en Langue Latine par Venerable & Discrete personne Iehan Baptiste Egnace, Venicien. Et Translate de ladicte Langue Latine en Langaige Francoys, par Maistre Geofroy Tory de Bourges. Edition originale précieuse et rare de l’un des deux seuls livres de langue française imprimés et traduits par Geofroy Tory (1480-1533), premier imprimeur du roi François Ier, écrivain, graveur et peintre.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son vélin du XVIIe siècle. On les vend a Paris, a Lenseigne du Pot cassé. (à la fin): Ce present Livre fust acheve dimprimer a Paris le XIII. Iour dapvril M.DXXIX, pour Maistre Geofroy Tory de Bourges, qui le vend au dict Paris a Lenseigne du Pot casse (13 avril 1529). Petit in-8, contenant (16) ff. préliminaires, 99 ff. de texte et (13) ff de table, lettres rondes, marque au pot cassé au dernier feuillet, l’ensemble du texte est imprimé au sein d’un triple encadrement de filets. Plein vélin ivoire, dos lisse, titre et date calligraphiés à l’encre brune, infime galerie de vers en marge intérieure d’une vingtaine de ff. sans atteinte au texte, taches d’encre sur 2 ff., garde finale renouvelée. Reliure du XVIIe siècle. 161 x 103 mm.‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/06/IMG_49791.mp4"][/video] Edition originale précieuse et rare de l’un des deux seuls livres de langue française imprimés et traduits par Geofroy Tory (1480-1533), premier imprimeur du roi François Ier, écrivain, graveur et peintre. Elle précède de quinze jours la parution du Champfleury (28 avril 1529). «Volume très rare dont M. Auguste Bernard (dans ses intéressantes recherches sur Geofroy Tory) ne signale qu’un autre exemplaire dans la bibliothèque de M. Ambr. Firmin Didot.» (J. Techener. Cat. Felix Solar. Paris, 1860). «Une des productions rares de Tory» (A. Firmin Didot. Paris, 1878). «Le seul exemplaire que j’ai vu de cette première édition, possédé par M. Ambroise Firmin Didot…» (Auguste Bernard. Bibliographie de Geofroy Tory - Paris, 1865). «Volume rare, dont un exemplaire relié en maroquin rouge par Trautz-Bauzonnet a été vendu 142 fr. F OR. Solar, ce qui est un prix exorbitant» (Brunet). A la même vente Solar (Paris, 1860), le bel exemplaire de la première édition du Champfleury du même Geofroy Tory, Paris, 1529, se vendait 152 F OR (valeur actuelle plus de 100000 €). N°613 du catalogue Solar. «Geofroy Tory, de Bourges, auquel M. Aug. Bernard a consacré une excellente monographie (voir la colonne 898 du présent volume), s’est rendu célèbre à plus d’un titre… Cependant malgré leur mérite réel, les admirables productions de cet artiste semblaient avoir été presque généralement méconnues; et c’est seulement de nos jours qu’on a su les bien apprécier. Aujourd’hui les curieux les recherchent avec le plus grand empressement et les payent, pour ainsi dire, au poids de l’or». (Brunet, année 1865). « Geofroy Tory, ce grand artiste qui paraît avoir été universel, comme les hommes de génie de son époque, était versé dans les littératures grecque, latine et même hébraïque. Il fut un des propagateurs les plus zélés de la langue française, dont il réforma l’orthographe. Il abandonna le professorat pour apprendre l’art de l’imprimerie, auquel il devait plus tard tracer des règles. Ses talents d‘artiste de littérateur et de typographe lui méritèrent de François Ier (en 1529) le titre d’imprimeur royal, titre qui fut transmis ensuite à Néobar pour le grec, à Robert et à Charles Estienne pour le latin et l’hébreu, à Olivier Mallard, successeur de Tory, pour le français, et à Denys Janot pour la même langue» (A. Firmin Didot). Geofroy Tory s’est aussi rendu célèbre par son «Champfleury» paru la même année 1529, ouvrage infiniment moins rare que celui étudié ici. Ses Livres d’Heures sont particulièrement recherchés; mais deux seules œuvres virent le jour pour lesquelles Tory fut à la fois imprimeur et traducteur et donc, dans la conception du XVIè siècle, auteur: le présent volume, imprimé en 1529 et «les Politiques de Plutarque» imprimé en 1532. Dans l’épitre imprimée en tête du volume, Geofroy Tory écrit en forme de préface. Geofroy Tory de Bourges a tous studieux et vrays amateurs dhonneste lecture et fructueux passe temps dit et donne humblement salut. Ie vous avois promis nagueres, au preface de la Table de Cebes et des Trente dialogues nouveaulx de Lucian, quen bref de mes petits labeurs je vous ferois quelque aultre nouveau livre, qui a mon advis vous pourroit donner quelque bon et gracieulx passe temps, en vous y esbatant a lire et veoir choses desquelles vostre esperit pourroit en temps et lieu estre recree et savoureusement soulace. A ceste fois cy (mes tres honorables seigneurs), comme vostre petit serviteur, qui vous est totallement desdie, ie vous fayz present dun Summaire de Chroniques, que je vous ay translate, comme les susdictz Cebes et Dialogues, de langue latine en langaige francoys, au moins mal quil ma este possible, vous advertissant que, a la maniere de Jehan Baptiste Egnace, present autheur, ie ny ay meu : ne change le sens de lhistoire en faveur dhomme quelconque. Ma traduction aussi ny est de mot a mot, car ce eust este stille trop mesgre et sans grace aucune. Ie scay, selon Horace, que (nec verbo verbum curabit reddere fidus interpres) ung translateur ne se doibt soucier de rendre ne adresser ung chacun mot de ce quil traduit a aultre mot de son langaige ; mais doibt bien maintenir le sens, et le coucher en plus beau stille qui luy sera possible. Ainsi ay ie faict au mieulx que iay peu, tant pour lamour et honneur que ie vous doibs, que pour ne desvoyer de la pure vente de lhistoire, qui est de telle nature, qu'elle ne veult aucunement estre alienee de sa purite. Marc Tulles Cicero nous la bien enseigne, quant il nous a laisse par escript, au second livre de son Orateur, ou il a dit : « Nam quis nescit primam esse historiae legem, ne quid falsi dicere audeat, deinde ne quid veri non audeat, ne qua suspitio gratiae sit in scribendo, ne qua simulatis ? » Mais qui esse (dit il) qui ne scayt que la premiere loy dhistoire est de ne oser dire chose faulce, et de ne se faindre a dire la verite, afin quil ny aye aucune suspition de faveur ou envye en ce quon escript ? Certainement histoire doibt estre purement vraye, tant pour les causes ia dictes, que pour ce que, comme ledict Ciceron a recite ung peu devant le ia dict lieu allegue: « Historia est testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae, et nuncia vetustatis.» Histoire (dit il) est tesmoignage des temps, lumiere de verite, nourice et vie de la memoire, enseigneresse et maistresse deschole a nostre vie, et messagiere danciennete. Ie vous ay voulentiers plustost choisi faire present dune histoire, et icelle abregee en summaire, que dautre chose, pour ce quen vous y recreant vous y puissiez veoir, comme en ung mirouer, mille excellentes choses, desquelles pourrez cognoistre et entendre innumerables bons advertissemens pour vous faire service quelque foys en temps et lieu. Tite Live dit, en la prefation du premier livre de sa premiere Decade « Hoc illud est precipue in cognitione rerum salubre ac frugiferum, omnis te exempli documenta in illustri posita monumento intueri, unde tibi tuaeque Reipublicae quod imitare cupias, unde foedum inceptum, foedum exitu quod vites. Cela (dit il) est singulierement bon et fructueux en la congnoissance des choses, de veoir et congnoistre en la noble histoire les enseignemens de tout exemple, a limitation et ressemblance de quoy tu pourras eslire pour toy et pour ta chose publicque ce que tu doibvras imiter et ensuyvre, et ce que tu doibvras eviter comme cas abominable, tant au commencement que a la fin. Prenez doncques ores en gre, sil vous plaist ce petit œuvre, et lacceptez de front et face amyable, comme avez de bonne coustume par vostre benivolence, et vous me inviterez, de vostre honneste et singuliere grace, dicy en avant a faire mieulx, aidant Nostre Seigneur Iesus, auquel je prie vous donner a tous son amour et saincte grace, a vostre noble et bon desir. De Paris, ce X jour Dapvril M. D. XXIX. (10 avril 1529). Au dernier feuillet du livre on voit le Pot Cassé, avec cette souscription : Ce premier livre fut acheve dimprimer a Paris, le xiii jour Dapvril M.D.XXIX i, pour Maistre Geofroy Tory de Bourges, qui le vend audict Paris, a Lenseigne du Pot Casse. Rareté: seuls trois exemplaires sur le marché public depuis 1960: - un exemplaire en veau abimé vendu 5500 £ par Sotheby’s le 27 novembre 1986, il y a 39 ans (“one very small wormhole in the final 28 leaves only affecting a very few letters, contemporary rough calf, spine slightly wormed”), - «Abrams copy» avec 28 feuillets aux lettres atteintes par un trou de vers, défaut rédhibitoire pour les bibliophiles, adjugé cependant $ 11000 le 17 novembre 1989, il y a 36 ans, - un exemplaire en vélin du XIXe avec de nombreuses restaurations vendu par Bonhams 5000 £ le 2 octobre 2012, il y a 13 ans («ninetenth century vellum, skilful repairs to first two leaves, with part of border made good, minor repairs at end», catalogué et vendu par un libraire renommé quelques mois plus tard au prix de 25000 €. Deux exemplaires complets dans les bibliothèques américaines: Harvard Univ.; Newberry Libr. (relié au XXè siècle par Honnelaître). Rareté littéraire complète, bien conservée dans son beau vélin du XVIIe siècle, de l’une des plus belles prouesses typographiques de la Renaissance. Référence: BMC: 7. 1234. 85.‎

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