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BERANGER.-
Chansons de P.-J. Beranger, anciennes et posthumes. Nouvelle édition populaire, ornée de 161 dessins inédits et de vignettes nombreuses par MM. Andrieux, Bayard, Crépon, Claverie, Darjou, G. Durand, Férat, Giacomelli, Lorsay, Morin, Pauquet, Riou, Sauvageot, Viollat, Worms.
P., Perrotin, Le Chevalier, 1866, in 4° relié demibasane rouge, dos à nerfs orné, 618pp. ; texte sur deux colonnes ; des rousseurs ; reliure frottée, avec qq. petites épidermures.
Reference : 23367
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CHANSONS DE P.-J. BERANGER , anciennes et posthumes, nouvelle édition populaire ornée de 161 dessins inédits et de vignettes nombreuses par MM. MM. Andrieux, Bayard, Crépon, Claverie, Darjou, G. Durand, Férat, Giacomelli, Lorsay, Morin, Pauquet, Riou, Sauvageot, Viollat, Worms.
Perrotin, libraire, Paris, 1866.
Un volume in-4 (28, 5 x20,5 cm ), demi reliure cuir marron foncé, plats marbrés marron et beige VIII et 648 pages à double colonnes. Nombreuse illustrations (dessins des artistes cités dans le titre), chacune accompagnant un texte de chanson différent. Après un portrait en frontispice de P.J.BERANGER (1780 1857) une belle introduction de Barthelemy SAINT-HILAIRE (VIII), intitulée BERANGER ET LA POSTERITE ,ouvre le volume. On y lit : « Il a fait de la chanson ce que personne n’en avait fait avant lui, ce que personne après lui n’en pourra faire. Profondément original, tout en restant parfaitement correct et régulier, il doit prendre rang parmi les classiques, parce que son gout, éclairé par le bon sens, n’a pas cédé aux travers ni aux fantaisies de son temps. Il n’appartient à aucune des familles antérieures de nos poètes. Pour le classer à toute force, on pourrait le mettre non loin de La fontaine, avec qui il rivalise souvent, au moins aussi divers, aussi tendre que lui, également indépendant, plus gai, et tout aussi philosophe ». Notre exemplaire d’une reliure modeste, il est vrai, est quasiment exempt de toutes rousseurs.Etat très satifaisant.
