‎[BLONDIN (Antoine)] ‎
‎Mme. Mozart.‎

‎ NOUVEAU FEMINA & FRANCE ILLUSTRATION. N° 22, février 1956. In-4 br. Texte d'Antoine Blondin. Nombreuses autres contributions, dont un reportage photographique de Willy Ronis consacré à la Hollande. E.O.‎

Reference : L11917


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‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR390.00 (€390.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110041043

(1920)

‎CONFERENCIA 14e ANNEE N°20 - Fresques Roumaines. — IV. Michel le Brave, prince de Valachie.conférence de Mme Hélène VACARESCOMusique. — Mozart au temps de Marie-Antoineite.Conférence de M. Frantz FUNCK-BRENTANOAux Pays de la Musique‎

‎AU BUREAU DU JOURNAL. 1 OCTOBRE 1920. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 321 à 356. Texte en colonnes. Nombreuses photogravures en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia‎


‎Journal de l'université des annales. Sommaire : Fresques Roumaines. — IV. Michel le Brave, prince de Valachie.conférence de Mme Hélène VACARESCOMusique. — Mozart au temps de Marie-Antoineite.Conférence de M. Frantz FUNCK-BRENTANOAux Pays de la Musique et de la Danse : La Poésie et la Danse d'Asie. conférence de MmeArmèn OHANIANPuériculture. — Le Développement Mental de l’Enfant.Conférence du Docteur André COLLIN Musique : Menuet de MOZART Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Collectif‎

Reference : R300286886

(1987)

‎Musical, revue du théâtre musical de Paris-Châtelet n°1 - Fév. 1987 - Les voix mozartiennes - Le triomphe de l'amour par Clément Rosset - Essai de typologie vocale par Sylvie Hauel - Une voix humaine, interview de Mme Sena Jurinac - Mozart et ses chanteu‎

‎Corlet. 1987. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 131 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et quelques unes en couleurs dans et hors texte. 2e plat légèrement plié. Légère tache en tranche de tête.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Le triomphe de l'amour par Clément Rosset - Essai de typologie vocale par Sylvie Hauel - Une voix humaine, interview de Mme Sena Jurinac - Mozart et ses chanteurs par Pierre Michot - Les airs de concert par Marie-Aude Roux - Le choeur, élément de dramaturgie par Pascale Saint-André- Le requiem ou le quatuor des adieux par Pierre Brunel - Les masques d'éros par Sylvie Hauel - La voix mise en scène par Giorgio Strehler - Don Ottavio, ténor de circonstance par Christian Rault - La reine de mai, nouvelle par Vincent Nordon - L'homme fatal par Dominique Jameux - Le cri, la voix, la parole et la loi par Michel Poizat - Discographie critique par Rémy Stricker.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R110361719

(1904)

‎ALBUM MUSICA N° 19 - Sérénade galante par Fr D'Orso, Beau rêve par H. de Fontenailles, Madrigal par E. Nollet, Berceuse par Mozart, Inquiétude par J. du Cor de Lass, Et s'il revienait un jour par Mme E. Darolle, Le paradis par Armand Tedesco, Confidences‎

‎PIERRE LAFITTE & CIE. Avril 1904. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 455 à 478.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎


‎Sommaire : Sérénade galante par Fr D'Orso, Beau rêve par H. de Fontenailles, Madrigal par E. Nollet, Berceuse par Mozart, Inquiétude par J. du Cor de Lass, Et s'il revienait un jour par Mme E. Darolle, Le paradis par Armand Tedesco, Confidences par Emile Wesly Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

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‎MOZART Wolfgang Amadeus (KV 527) :‎

Reference : 44147

‎Partition de Don Juan. Musique de Mozart arrangée pour le Piano. Dédiée à Mme Jubert par l'éditeur. Prix 36. fr.‎

‎ Paris, chez Carli & Cie, s.d. ( 1811) , in-4°, 33,5 x 26 cm, engraved title + 210 pp of engraved music. Bound in contemporary half leather with marbled boards, rebacked, manuscript title label on front cover, title page a bit dustsoiled and stained. Interior fine. The score contains a manuscript index, tipped on to the first paste down listing 28 parts (From Simphonia to Duetto '' Per Questa tua manine candide''). The score contains the text in Italian with underneath a French translation. No plate number. The title page with a rubber stamp of Carli & Cie. The printer's name is hidden with a printed strip of paper containing the name of '' Chez Imbault Marchand de musique....''. The publication date is derived from an advertissement in the '' Journal Général de la Littérature de France, 1811, pp. 344 ''.‎


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