Le Dilettante, 1994. In-12 agrafé. Plats illustrés en couleurs. Plaquette éditée pour les 10 ans du Dilettante et offerte pour l'achat d'un livre de la collection. E.O.
Reference : L10244
la Librairie Les Autodidactes
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Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Paris, Alphonse Lemerre, 1873. In-12 de (4) ff., 258 pp. Pt. manque de papier dans la marge blanche sup. des pp. 233-235, qq. rousseurs. Demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 111 mm.
Édition originale « très recherchée » (Clouzot) de cet « ouvrage fort rare d’Alphonse Daudet contenant 31 contes de la meilleure inspiration de l’auteur » (Carteret, I, 194). Clouzot, 81 ; Vicaire, III, 41 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 391 ; Talvart, IV, 16. Carteret mentionne 4 exemplaires sur Chine non signalés par Talvart. « Œuvre remarquable d’Alphonse Daudet, parue en 1873 et qui, sans faire oublier les ‘Lettres de mon moulin’, fit autant pour la gloire de l’auteur que l’ensemble de ses romans. Ce recueil comprend une quarantaine de contes, lesquels évoquent pour la plupart, la courte et terrible guerre de 1870 : l’Invasion, le Siège de Paris et la Commune. Rien que des choses vues, en quelque sorte. Moins réaliste qu’impressionniste, Daudet se complaît aux petits tableaux. Nul n’a su, comme lui, enfermer en quelques pages telle situation poignante, fâcheuse ou amplement cocasse. Il excelle à mettre en saillie le côté faible des humains. Il se garde, toutefois, de juger : son goût pour la vérité, sa compassion, sa fantaisie lui interdisent tout comportement de ce genre. Dans ce domaine, Daudet demeure inimitable… Ces contes à fond d’histoire sont vraiment de bonne sorte, comme on eût dit autrefois. Daudet semble les avoir écrits au fil de la plume. A croire qu’ils se sont faits tout seuls. Naturel, fraicheur et simplicité : Daudet apporte dans son style la sève des conteurs provençaux. On aime, par ailleurs, qu’à tant de pathétique il ait joint un tel sentiment de la discrétion. Voilà sans doute ce qui explique l’attrait que les ‘Contes’ ont toujours sur bon nombre de lecteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 64). Précieux exemplaire offert par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly et portant cet envoi autographe au début du volume : « A Mme Emma Bailly, hommage respectueux. Alphonse Daudet. » Louise Lucienne Emma Bérenger, dite Claire de Chandeneux, également connue sous ses deux noms d'alliance : Emma de Prébaron et Emma Bailly, née à Crest (Drôme) le 17 novembre 1836 et morte à Vincennes (Seine) le 6 octobre 1881, est une femme de lettres et romancière française. Mariée successivement à deux militaires, le capitaine de Prébaron, puis le commandant Bailly, elle est l'auteur d'une trentaine de romans ayant pour cadre la vie militaire de province. Membre de la Société des gens de lettres, elle fonda deux revues, Paris littéraire et Paris charmant, deux ans avant sa mort à l'âge de 45 ans. Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Localisation des exemplaires : 5 seulement dans l’ensemble des Institutions publiques françaises (Canteleu, Pau, Dijon, Bordeaux et B.n.F.).
La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Nice, imprimerie Canis frères, 1859. In-4 oblong de (1) f., lv pp., 138 pp., (1) f., 48 planches hors-texte en couleurs. Relié en percaline verte, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 263 x 345 mm.
Édition originale du premier ouvrage de l'auteur, consacré aux champignons de sa région natale. Pritzel, 410 ; Jackson, 288 ; Volbracht 59 ; Uellner 50 ; Stafleu 309 ; Nissen 77 ; Stiftung für Botanik 27. Fils et petit-fils de commerçants fortunés niçois, Jean-Baptiste Barla (1817-1896) s'intéresse dès son enfance à l'histoire naturelle et plus particulièrement à la flore de sa région, avec un intérêt marqué pour les champignons et les orchidées. Il fut l'élève d'Antoine Risso et fonda le Muséum d’histoire naturelle de Nice, auquel il légua ses collections comportant des milliers de champignons. « Nous devons une mention toute particulière au magnifique livre de M. Barla, directeur du Musée de Nice, dans lequel le savant mycologue italien a fait connaitre les Champignons de la province de Nice (1 vol. grand in-4, 1859), et principalement les espèces comestibles, suspectes ou vénéneuses. Les planches représentant toutes les espèces décrites ont été dessinées par l’auteur dans leurs divers états de développements avec un soin scrupuleux et coloriées avec une fidélité qui ajoute à l’intérêt incontestable attaché à ce bon et bel ouvrage. Les champignons de la province de Nice devraient être dans les mains de tous les amis de l’humanité et de tous les gens du monde. » La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Précieux exemplaire portant un envoi autographe signé de l'auteur sur le faux-titre : « A l’Académie Mont-Réal. Hommage de l’Auteur. J.B. Barla », conservé dans sa reliure de l’époque.
Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes d’Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu. Amsterdam, chez Henri Bordesius, 1711. Ensemble 6 tomes reliés en 5 volumes in-12 illustrés d’un frontispice, d’un portrait de l’auteur, de la carte dépliante du Chinonais et de 3 planches dépliantes dans le tome 1. Complet. Reliés en veau glacé fauve de l’époque, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs finement ornés, pièces de titre de maroquin brun, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 160 x 98 mm.
« Première édition critique et commentée de Rabelais ; elle a été donnée par Le Duchat, en collaboration avec La Monnoye. » Tchemerzine, V, 319 ; Plan n°133. Elle est précédée d’une préface de Le Duchat et d’une notice sur la vie de Rabelais. Le tome 6 comporte en outre un alphabet en 67 pages consacré à l’explication des termes utilisés par Rabelais dans ses Œuvres. L’édition est ornée d’un portrait de l’auteur gravé par W. de Broen, de 4 estampes dépliantes, dont une grande carte du Chinonais (285 x 207 mm), une représentation de la Devinière (210 x 158 mm), une gravure de la Chambre de Rabelais (175 x 158 mm) et une gravure dépliante représentant l’extérieur de la Devinière et le jardin, ainsi que d’une figure à pleine page représentant la Dive bouteille. L’exemplaire comporte bien les remarques de premier tirage avec le frontispice et le portrait de l’auteur signés par de Broen. Les éditions anciennes des Œuvres de Rabelais sont toutes fort recherchées. Très séduisant exemplaire, d’une grande pureté, de cette première édition critique illustrée des Œuvres de Rabelais, relié à l’époque en veau fauve glacé aux armes d’Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1631-1715). Armand-Jean de Vignerot du Plessis, prince de Mortagne, duc de Fronsac, duc de Richelieu, par substitution aux nom et armes du cardinal dont il était le petit-neveu par les femmes, et le filleul, était le fils aîné de François II, marquis de Pontcourlay, gouverneur du Havre, et de Marie-Françoise de Guemadeuc. Né au Havre le 3 octobre 1631, il entra d’abord dans l’Eglise et reçut l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, dont il se démit ensuite pour devenir général des galères en janvier 1643, lieutenant général pour le Roi sur les mers du Levant, gouverneur du Havre à la mort de son père en 1646, et duc et pair de France à la même date : il se démit de sa charge de gouverneur des galères en juillet 1661, fut nommé chevalier d’honneur de la Dauphine en décembre 1679, fonction qu’il remplit jusqu’en janvier 1684, et fut créé chevalier du Saint-Esprit en juin 1691. Il mourut le 10 mai 1715, âgé de 83 ans, après s’être marié trois fois : le 26 décembre 1649 avec Anne Poussart du Vigean, première dame d’honneur de la reine ; le 30 juillet 1684 avec Anne-Marguerite d’Acigné ; et le 20 mars 1702 avec Marguerite-Thérèse Rouillé de Meslay, veuve du marquis de Noailles. Il avait hérité de la bibliothèque du Cardinal qu’il légua à la Sorbonne, selon le vœu de ce dernier.
Chez l'Auteur 1961. In-8 en feuilles avec cahiers cousus sous chemise bleue à rabats, avec titre imprimé au 1er plat et nom de l'auteur au dos. 64 pages au format 14,5 x 23,5 cm. Plats et intérieur frais. Contient 4 photomontages " Surréalistes " de l'auteur. Un des 500 exemplaires numérotés sur vélin ( n° 249 ), après 10 sur auvergne et 60 sur rives. Complet de la feuille d'errata, qui manque très souvent. Etat général superbe, proche du parfait. Edition originale, peu courante. Précieux exemplaire enrichi d'une superbe dédicace autographe, signée et datée, de Georges Hugnet, ainsi qu'une rare carte postale en photomontage de l'auteur, faisant office de carton d'invitation pour l'exposition des Collages 1930-1961 à la Galerie Zabriskie, avec adresse des destinataires de la main de Georges Hugnet. Coupure de presse jointe. Magnifique ensemble.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Exemplaire bien complet de l’ensemble de ses gravures et conservé dans sa reliure de l’époque. Neufchatel, et se trouve à Paris, chez Humblot, 1779. Deux parties en 1 volume in-12 de (3) ff., 152 pp., 7 gravures hors-texte ; 139 pp. , (3) pp., 7 gravures hors-texte, les pp. 21-22 ont été reliées par erreur après la p. 38. Demi-basane à coins, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge à grain long. Reliure de l’époque. 161 x 93 mm.
Édition originale de second tirage « du plus célèbre de tous les livres de Restif » (Dictionnaire des Œuvres). Rive Childs, 249; Lacroix, pp. 152-154; Cohen, 501; Pichon, 3426; Bulletin Morgand et Fatout, 5243 et 9533; Sander, 1713. Bien que Rives Childs la considère comme une seconde édition, il s'agit en fait d'un second tirage quasiment identique au premier, avec les mêmes gravures. Elle est ornée de 14 gravures à pleine page hors texte et de 2 portraits en médaillon représentant le père et la mère de l’auteur, sur le titre de chaque partie. Considéré par son auteur comme l’écrit le plus estimable qu’il eût produit, cette biographie vivante du père de Restif reste une des peintures les plus précises de la condition paysanne peu avant la Révolution et une excellente source de renseignements sur le monde rural en France au dix-huitième siècle. L’auteur relate avec une grande fraîcheur de style les travaux et les jours d’Edmé Restif (1692- 1764),laboureur bourguignon. Le ton sensible adopté par l’auteur s’accordait si bien au goût du jour que ce fut un succès. Avec pour toile de fond la France au dernier siècle de l’Ancien Régime, Restif fait revivre une inoubliable figure de paysan vénéré de ses concitoyens, les villageois de Sacy. C’est là du meilleur Restif avec, dans la facture, l’aisance et le coloris d’un écrivain-né. C’est à la fois un monument élevé à son père par un fils se reprochant, sans trop y croire, d’avoir dérogé en abandonnant la terre, un document sur la vie paysanne et l’évocation d’un cocon familial, d’une communauté patriarcale et du pays de son enfance. (Dictionnaire des Œuvres). Voici ce qu’en dit Restif : « Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l’impression du “Nouvel Abeilard”, à laquelle j’avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l’écrivis tout d’un trait, car je ne fus occupé d’autre chose, tant que l’impression dura. » (Mes ouvrages, p. 149). « C’est de ce petit ouvrage composé en 1778 qu’un homme en place a dit:“Je voudrais que le Ministère en fit tirer cent mille de ces petites parties pour les distribuer gratis à tous les chefs de villages”. » (Revue des ouvrages, p. CLXXXV). Le Journal de Paris (du mercredi 24 mars 1779) avait fait le plus grand éloge de La Vie de mon père:« Cette nouvelle production de Restif de la Bretonne nous semble au-dessus de tout ce qu’il a publié, tant pour le choix du sujet que par l’utilité, la simplicité, on peut même dire par la grandeur des sentiments.Tout y est naturel, intéressant, vrai. » Exemplaire bien complet de l’ensemble de ses gravures et conservé dans sa reliure de l’époque.