Denoël Denoël, 1983. Petit In-4 relié pleine basane brune à incrustations de cuir marron foncé sur les plats, dos lisse, gardes de papier marbré. 172 pages. Bon état
Reference : 187001
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Ce type de reliure, extrêmement fragile, est de ce fait devenu très rare et recherché. Paris, Stéréotype d’Hernan, 1807.In-12 de (2) ff., 211 pp., 4 figures. Qq. rousseurs. Reliure couverte d’un vernis vert pâle sur les plats et vert foncé sur le dos, encadrement de filets dorés et d’une guirlande de fleurs peinte en couleurs autour des plats, bouquet de fleurs peint en couleurs au centre, dos lisse entièrement doré avec en réserve le titre, et des fleurs qui apparaissent en bleu foncé, tranches dorées. Reliure de l’époque.142 x 93 mm.Dimensions de la reliure : 150 x 97 mm.
Superbe spécimen de reliure au vernis sans odeur ou vernis Martin.Ce vernis, inventé en 1730 par les frères Martin pour imiter la laque orientale décorant les meubles et objets d'art, fut utilisé jusqu'au XIXe siècle : le secret des frères Martin consistait à coller des feuilles de papier, à les passer au four pour les durcir, à les peindre de toutes les couleurs, à les vernir à la résine de copal et à les glacer à la gomme arabique. Ce type de reliure demeure peu commun, et l'on a trace de deux manufactures au XIXe siècle.« Dans les années révolutionnaires, on commence à trouver des livres “reliés en carton” et le relieur-poète Lesné dans son poème La Reliure décrit en 1820 “les véritables cartonnages allemand”, genre de reliure très en vogue, mais selon lui moins solides et moins agréable, qu’on attribue en France à un membre de la famille Bradel. Les reliures en carton, décorées en couleur et recouvertes de vernis, appelées reliures en vernis Martin sans odeur, sont d’une qualité supérieure. »Histoires de l’édition française, II, page 579.La présente reliure recouvre un ouvrage imprimé à l’aide du nouveau procédé de stéréotypie inventé par Louis-Etienne Herhan.La stéréotypie est un procédé d’imprimerie qui évite une composition lettres à lettres des pages au moyen de caractères d’imprimerie. Ici il s’agit de « créer, d’après une composition unique formée par l’assemblage des caractères mobiles, une ou plusieurs autres planches solides et identiques» (Petit manuel de l’amateur de livres par Albert Cim). La stéréotypie (du grec : « solide » et « type ») s’applique plus particulièrement au procédé imaginé à la fin du 18e siècle, et presque simultanément, par l’imprimeur et fondeur Herhan (1768-1855) et par les frères Didot, procédé qui arrive au même résultat par des voies opposées. Un brevet est déposé par Louis-Etienne Herhan en décembre 1797 puis quelques jours après par les frères Didot qui utilisaient un procédé différent et avec lesquels il s’associa ainsi qu’avec le libraire Renouard. Herhan se retire de cette association en novembre 1799. A partir de 1801 il sort des ouvrages de son atelier. Le procédé d’Herhan a été vite abandonné, étant trop cher, ce qui n’a pas empêché Herhan de continuer ses recherches. Didot supplanta très rapidement Herhan. De 4 titres en 1798 on compte 332 volumes 20 ans plus tard.“This mode of printing is now known by the term ‘Stereotype’; and it is a curious fact that the stereotype process, said to have been invented by M. Herhan in Paris, and now practiced by him in that city, under letters of Napoleon, is precisely the same as that spoken of by Dr. Colden more than sixty years ago.It is more than probable that when Dr. Franklin went to France, he communicated Dr. Colden’s ‘new method of printing’ to some artists there, and that it lay dormant till about sixteen years since; when Herhan, a German, who had been an assistant to M. Didot, the printer and type founder of Paris, but then separated from him, took it up in opposition to M. Didot. We have conversed with gentlemen who have seen M. Herhan’s method of stereotyping, and they describe it to be exactly what Governor Colden invented. This fact established, there can be no doubt that M. Herhan, is indebted to America for the celebrity ha has obtained in France.” (The American Journal of Science, v. 24, pp. 319-325).Ce type de reliure, extrêmement fragile, est de ce fait devenu très rare et recherché.Précieuse reliure au vernis Martin, recouvrant un rare ouvrage imprimé en stéréotypie, en très bel état de conservation.
Reference : 2763
Pays Bas (Zwolle ?), fin XVe siècle, Reliure à la devise Help Got pays bas fin du XVe siècle, trace de chaîne . Une reliure semblable recouvre un saint Bernard en néerlandais publié à Zwolle au pays bas en 1495.
Reliure de cuir estampé sur ais de bois (chêne ?) : cuir d’un veau brun sombre à motifs variés, estampés à froid disposés à l’intérieur d’un cadre rectangulaire central treillissé (fleur de lys, rosette) l’encadrement de ce rectangle central étant orné, sur les deux montants verticaux et sur le côté supérieur horizontal, d’un motif de branche de feuillage entortillé autour d’une baguette . A la partie supérieure et inferieure, séparée par une fleur de lys, une banderole contenant la devise « Help Got » (Dieu aide). Pièce métallique en cuivre correspondant aux attaches assurant la fermeture du volume, sur le bord extérieur des deux plats (avec traces de lanières en cuir). Dos à quatre nerfs et deux tranchefiles. Sur l’ais de bois du contre plat supérieur, apparaissant encore le prolongement des lanières des nerfs logés dans les cavités creusées dans le bois. Le contre plat inférieur est recouvert par un feuillet de parchemin, où, après une série de signes astrologiques désignant les signes du Zodiaque, sont inscrit, dans une élégante écriture italique XVIe siècle, diverses notes relatives à ces même signes (In signis enumerantibus, et sunt Aries Taurus, Capricornus.. 3 lignes ) et à la terminologie latine de diverses unités de mesure (Diachina est pondus sex obolorum… 5 lignes ; Pondus medicinale in figuris sic conosces… 7 lignes ; Grana quater quinque scrupuli pro pondere pone… 5 lignes ; Congius continet sex sextarios… 4 lignes). Une mention en néerlandais apparaît au niveau de la note commançant par Diachina : « een vieredeel loots » La devise « Help Got » se retrouve sur une reliure couvrant une édition de saint Bernard en néerlandais, publiée à Zwolle, aux pays-Bas, n°3226 du Catalogue de la bibliothèque de théologie de M.D.C. Van Voorst et M.J.J Van Voorst, Pasteurs évangéliques à Amsterdam, Amsterdam, Frederick Muller, 1859 : « S. Bernardi, Sermones (in duyttsche), Zwolle, Peter van Os. 1495. Hemelv. Ancienne reliure en bois avec fermoirs. (…) la reliure a l’inscription à diverses reprises : Help Got. » Pour des ateliers de relieurs de Zwolle dont provient probablement cette reliure, voir Jos. M.M. Hermans, Zwolse boeken voor een markt zonder Grenzen : 1477-1523 ; met een Catalogus van de verschenen edities en gegevens over de bewaard gebleven exemplaren. A signaler que la devise « Help got » a été utilisée également en Allemagne par le relieur Heinrich Coster de Lubeck, mais l’estampage de la devise de ce relieur ne correspond pas à celui de la présente reliure : voir une image sur la Einbanddatenbank, gefördert durch die Deutshe Forschungsgemeinschaft.
Bureau de la revue. 1950. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 23 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : La reliure - La reliure des origines a la fin du XVe siècle par René Poirier, La reliure au XVIe siècle par Amédée Boinet, Fanfares, entrelacs et dentelles, la reliure de deux grands siècles par André Frank, La reliure et le romantisme par René Loui Doyon Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Chambre syndicale nationale de la reliure-brochure-dorure, Paris 1991. Format 210 x 310cm, solide reliure de l'éditeur en plein skyvertex . Édition originale publiée sous l'égide de l'Association du centenaire de la chambre syndicale nationale de la reliure-brochure-dorure. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage sapin, dos lisse, dates en queue, toutes tranches dorées, étui. Importante Iconographie, 457 pages.
Franco de port pour la France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et disponible pour les pays suivants : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Paiement immédiat par Paypal : https://paypal.me/Artlink?locale.x=fr_FR . Chèques et virement acceptés. Nous accompagne toutes les étapes de votre achat. Achat et déplacement France Suisse.
Paris, Guillaume de Luyne, Claude Barbin, Pierre Tribouillet, 1663, 1665 et 1666. In-12, plein veau brun granité, armoiries dorées au centre des plats, dos à nerfs orné, infimes restaurations, coupes décorées, tranches rouges. Reliure armoriée de l’époque. 140 x 82 mm.
« Après le succès des représentations de Molière, suivi de l’écoulement rapide dans le public des pièces imprimées séparément, il fallait s’attendre à ce qu’on vît publier, avec ou sans l’autorisation de l’auteur, un recueil général de ses comédies. Deux moyens s’offraient aux éditeurs. Le premier, le plus rationnel, était de constituer une édition collective autorisée ou non par Molière, édition à pagination continue, avec un faux-titre pour chaque pièce et un titre général pour l’ensemble. Au contraire, le deuxième procédé, beaucoup plus simple consistait à relier ensemble les pièces déjà imprimées et de faire précéder ou non le tout d’un titre général portant soit au verso, soit sur un feuillet séparé la liste des comédies contenues dans l’ouvrage. Bien entendu, il ne s’agissait plus dans ce cas de pagination suivie. Les pièces existaient déjà à leurs dates propres dans le recueil avec le nom de leurs imprimeurs » (A. J. Guibert. Molière CNRS - Premiers essais d’éditions collectives). Furent réunies et reliées à l’époque les cinq pièces suivantes : I- L’Escole des maris, Comédie, de I.-B. P. Molière représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, chez Guillaume de Luyne, 1663. In-12 de (5) ff. (frontispice, titre, épître, personnages), 65 pp. et (3) pp., (2) ff. bl. Seconde édition originale, reproduisant l’édition originale de 1661. Paul Lacroix la signale également sous la date de 1664 ; elle a été partagée entre les libraires concessionnaires du privilège de 1661. De toute rareté complète des deux derniers feuillets blancs en reliure armoriée de l’époque. II- Les Fascheux, Comédie de I.-B. P. Molière, représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, [Guillaume de Luyne], 1663. In-12 de 82 pp., (1) p., (1) p.bl. Rarissime édition grenobloise imprimée l’année d’après l’originale. III- L’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, Claude Barbin, 1665. In-12 de (6) ff. y compris une figure et 95 pp. Seconde édition, qui reproduit exactement l’édition originale. L’édition est ornée du précieux frontispice gravé par François Chauveau qui représente le plus ancien portrait de Molière. Elle peut être qualifiée de « seconde édition originale ». De toute rareté en reliure armoriée du temps. IV- La Critique de l’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Claude Barbin, 1663. In-12 de (5) ff. (titre, épître, privilège et personnage), 117 pp. et (1) f.bl. Edition originale. Le privilège est daté du 10 juin 1663 et l’achevé d’imprimer du 7 août 1663. L’édition a été partagée entre Claude Barbin, Charles de Sercy, Thomas Joly, Guill. De Luyne, Louis Billaine, Et. Loyson, Jean Guignard et Gabriel Guinet. De toute rareté complète du dernier feuillet blanc conservé dans sa reliure armoriée de l’époque. V- L’Amour médecin. Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Pierre Trabouillet, 1666. Avec Privilège du Roy. In-12 de (6) ff. dont 1 frontispice gravé et 95 pp., la dernière chiffrée par erreur 59. Edition originale. Le privilège est daté du 30 décembre 1665 et l’achevé d’imprimer du 15 janvier 1666. L’édition a été partagée entre Pierre Trabouillet, Nicolas le Gras et Th. Girard. Ce type de recueil en reliure armoriée de l’époque est de la plus insigne rareté dans les bibliothèques de grands classiques du XVIIe siècle. La plupart des éditions originales ou rares des pièces de Molière ont été reliées par les grands maîtres du XIXe siècle. De très rares exemplaires en main privée sont à ce jour conservés dans leur reliure de l’époque non armoriée : vélin, veau ou maroquin. Ainsi Jacques Guérin possédait-il un seul exemplaire factice des Œuvres de Molière de 1673 relié en 8 volumes in-12, maroquin rouge non armorié de l’époque avec 7 pièces en édition originale, vendu 2 100 000 FF (320 000 €) il y a près de 30 ans, enchère considérable à l’époque. (Référence : Bibl. J. Guérin. Livres exceptionnels, Paris 29 novembre 1988, n° 23). Le présent exemplaire est l’un des seuls connu conservé dans sa reliure armoriée de l’époque attribuée à une demoiselle Cauchon dont la famille comptait au XVIIe siècle une abbesse.