Ouest France Editions Ouest-France, 1990. In-8 broché de 299 pages. Bon état
Reference : 186110
ISBN : 2737302595
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1801 Paris, Dentu, An IX - 1801. Deux volumes in-8 (130 X 197) demi-veau fauve à petits coins, dos lisse orné de filets gras et perlés, larges fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison veau vert lierre, la tomaison est frappée au centre d'un blason doré et orné (reliure de l'époque). Tome I : faux-titre, titre, 32 pages, XXVIII pages, 226 pages, 1 carte et 7 planches dépliantes ; Tome II : faux-titre, titre, 320 pages, 1 plan, 1 carte et 1 planche dépliante. Tache brune en marge de quelques feuillets du premier tome et en marge de deux gravures, sans gravité.
ÉDITION ORIGINALE de ce témoignage de la traite des noirs par un négrier “repenti”. Cette relation renferme des détails intéressants sur les mœurs, le commerce et la navigation des indigènes. Elle est publiée en 1801, à l’époque où la traite des noirs redémarre en France. On trouve pages 156 à 162 du tome I un vocabulaire Congo. HUIT BELLES PLANCHES dépliantes dessinées par l’auteur d’après nature et gravées en taille-douce par Nicolas Courbe sur vergé fort, représentant des indigènes et des scènes de mœurs, DEUX CARTES décrivant la côte d’Angola et le Cap de Bonne Espérance et un PLAN de la citadelle du Cap de Bonne espérance. LA TRAITE DES NOIRS EN ANGOLA : à la fin du XVIIIe siècle, de nombreux négriers européens vont pratiquer la traite de Noirs sur la «côte d’Angole» qui désigne alors non seulement l’actuelle Angola, au Sud du fleuve Zaïre, mais surtout au Nord, les royaumes du Congo: le Loango, le Kacongo et le Ngoyo ou Gabinde, particulièrement productifs. Les captifs, que les Européens appellent «Congos», viennent de la périphérie de ces royaumes, sur une aire d’environ 300 km et arrivent aussi, par le fleuve, de régions plus lointaines du centre et du sud de l’Afrique. Les archives de ce trafic se recoupent avec des récits de voyages, parfois illustrés. Louis Ohier, comte de GRANDPRÉ (1761-1846), marin et voyageur français, fut tour à tour armateur et marchand, agent secret, officier, ingénieur et écrivain féru de botanique. Après avoir mené une vie aventureuse sous la Révolution, il fait le récit de son expérience de négrier dans un manuel de traite spécifique pour cette partie de la côte occidentale d’Afrique. Il dénonce dans cet ouvrage les abus de la traite des Noirs à laquelle il participa lors de son voyage, et propose de la supprimer et de la remplacer par des établissements où l'on pourrait importer et cultiver toutes les productions coloniales. Il tente ensuite de disculper les indigènes de l'accusation d'anthropophagie, laquelle, selon lui, n'est exercée que très rarement et seulement à titre de vengeance. BEL EXEMPLAIRE de cet ouvrage peu commun, finement relié à l'époque. (Luce-Marie Albigès, "La Traite à la «côte d'Angole», L’Histoire par l’image (1643-1945)" – Gay, 3075 – Chadenat, 6253, qui annonce à tort 12 planches – "Nouvelle Biographie générale", T. XXI, p. 659 – "Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, Direction des Archives de France, La documentation française", Paris, 2007). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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De l'imprimerie de L. Potier de Lille | Paris 1790 | 12 x 19.30 cm | relié
Édition originale d'une des plus importantes publications révolutionnaires contre la traite des esclaves africains et premier manifeste de la Société des amis des Noirs, fondée en février 1788 par Jacques-Pierre Brissot, Étienne Clavière et Mirabeau, neuf mois à peine après la London Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade qui leur servit de modèle. C'est à Londres que Brissot, exilé et sous la menace d'une lettre de cachet pour ses écrits antimonarchiques, rencontre Thomas Clarkson, à l'origine de cette première association politique pour le droit des Noirs, née du scandale provoqué par le massacre de 142 esclaves sur le navire négrier Zong. Avant même le succès de la Révolution française et la proclamation des droits de l'Homme, Brissot décide donc de mener ce nécessaire mais très controversé combat pour l'universalité des droits humains. Inaugurée par Bartolomé de Las Casas et La Boétie, puis porté par les quakers anglosaxons et les philosophes français des Lumières, cette lutte pour la reconnaissance des droits fondamentaux de l'être humain se confronta dès l'origine à la logique économique d'un Occident qui bâtit sa puissance et sa richesse sur le commerce triangulaire. La Société des amis des Noirs, à l'instar de son alter ego anglais, décide donc de mener le combat en deux temps dont le premier doit être l'abolition de la traite des Noirs. C'est le propos avoué de cette exhortation à l'Assemblée Nationale qui, écrit Brissot, vient de «?grav[er] sur un monument immortel que tous les hommes naissent & demeurent libres & égaux en droits?». Cependant, bien que Brissot de Warville se défende de toute velléité d'abolition de l'esclavage («?l'affranchissement immédiat des Noirs serait [...] une opération fatale pour les Colonies?»), son discours est un des plus beaux plaidoyers humanistes du temps. Grâce à une rhétorique oratoire digne des plus grands révolutionnaires, le Girondin transforme sa démonstration pragmatique de l'inutilité économique de la traite des Noirs en un manifeste éthique et philosophique des principes fondateurs de la Révolution française?: «?Vous les avez rendus ces droits au peuple Français que le despotisme en avait si longtemps dépouillés; vous venez de les rendre à ces braves insulaires aux Corses, jetés dans l'esclavage sous le voile de la bienfaisance vous avez brisé les liens de la féodalité qui dégradaient encore une partie de nos concitoyens; vous avez annoncé la destruction de toutes les distinctions flétrissantes que les préjugés religieux ou politiques avaient introduites dans la grande famille du genre humain. Les hommes dont nous défendons la cause n'ont pas des prétentions aussi élevées, quoique, citoyens du même Empire et hommes comme nous, ils aient les mêmes droits que nous. Nous ne demandons point que vous restituiez aux Noirs Français ces droits politiques, qui seuls cependant, attestent & maintiennent la dignité de l'homme; nous ne demandons pas même leur liberté. Non [...] jamais une pareille idée n'est entrée dans nos esprits. [...] Nous demandons seulement qu'on cesse d'égorger régulièrement tous les ans des milliers de Noirs, pour faire des centaines de captifs; nous demandons que désormais on cesse de prostituer, de profaner le nom Français, pour autoriser ces vols, ces assassinats atroces; nous demandons en un mot l'abolition de la Traite, & nous vous supplions de prendre promptement en considération ce sujet important.?» Tout en récusant les soupçons d'intelligence avec l'ennemi anglais pour ruiner la France et l'on sait ce qui lui en coûtera d'être accusé de royalisme par Robespierre Brissot expose la condition des esclaves, de leur capture à leur exploitation, offrant une puissante analyse des causes et conséquences de ce traitement inhumain et de son irréductible logique?: «?Ainsi ceux-là même qui sollicitent la continuation de cet exécrable trafic ont déclaré qu'en dernière analyse, pour le rendre profitable, il fallait conserver tout ce
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Lomé: Editions Haho, 1990 in-8, 322 pages, 7 cartes, index, bibliographie. Broché, bon état. Préface de Claude-Hélène Perrot.
Le Genyi, un royaume oublié de la Côte de Guinée au temps de la traite des noirs. (Lomé: Editions Haho, 1990). [M.C.: Afrique noire, Togo, histoire, traite des noirs, esclavage]
N°3937 du Bulletin des Lois N°206. 15 Avril 1818. In-8 (ca 135 x 210mm) sans couverture, non rogné, tel que paru. Pages 234 et 235 du bulletin. Papier lgt bruni, rares rousseurs, bon état.
Cette loi est précédée d'une Loi relative au Sursis accordé aux Colons de Saint-Domingue et à leurs Cautions.
N°4484 du Bulletin des Lois N°224. 24 juin 1818. In-8 (ca 135 x 210mm) sans couverture, non rogné, tel que paru. Page 17 et 9 lignes du bulletin. Papier bruni, auréoles claires d'humidité dans le coin inférieur droit, sinon assez bon état.