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LOISEAU Charles
Saint-Siège et fascisme. Les accords du Latran devant l'histoire et la politique
J. Gamber Broché J. Gamber, 1930. In-12 broché de 234 pages. Couverture légèrement salie. Bon état.
Reference : 184730
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Saint-Siège et fascisme. Les accords de Latran devant l'histoire et la politique.
P., Gamber, 1930, in-12, 234 pp, broché, bon état
"Ce livre, qui examine la signification historique et politique du concordat du 11 février 1929, apparaît comme l'un des meilleurs et des plus impartiaux. L'auteur analyse la question depuis 1870 et 1871 et l'énonciation de la doctrine papale du « dissidio », c'est-à-dire le refus de la Rome spirituelle d'accepter la réalisation de l'unité italienne aux dépens du pape. Même avant la guerre, la papauté n'était pas en mesure de mener à bien sa doctrine de non-coopération ; le temps passant, la situation s'est apaisée et la guerre a finalement ouvert la voie à un règlement, qui était en préparation depuis longtemps. Les accords comprenaient un concordat, un traité politique et un règlement financier. Il n'est pas nécessaire d'examiner chacun d'entre eux en détail. "La religion catholique, apostolique et romaine est la seule religion de l'État." De ce principe général découlent toutes les autres conséquences, permettant à la Rome spirituelle de contrôler des questions telles que l'éducation, le mariage et le divorce. M. Loiseau a fait une excellente analyse des principes sur lesquels l'accord était basé. L'auteur ne s'intéresse pas particulièrement aux aspects religieux du Concordat – il se limite à la politique. Dans le domaine des affaires étrangères, Mussolini a obtenu un soutien puissant, même s'il s'agit essentiellement d'un soutien moral dans le domaine de la haute politique. À son tour, l'Église elle-même a obtenu un soutien puissant sous la forme de la diplomatie italienne – peut-être plus que moral. L'accord n'est nulle part plus influent, selon M. Loiseau, que dans l'expansion italienne au Proche-Orient, où la religion joue un rôle plus important que dans l'Occident plus prosaïque. Une institution spirituelle internationale devrait reposer sur des accords internationaux. L'auteur estime qu'un accord bilatéral entre Mussolini et l'Église romaine peut empêcher un règlement plus universel." (Harry N. Howard, Books Abroad, 1931)
