Fayard Fayard 1981, fort In-8 relié cartonnage souple éditeur. 635 pages + illustrations. Bon état.
Reference : 176360
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Sans lieu, , 1643. Petit in-4 broché de (2)-10 pp.
Rare publication illustrée du portrait gravé de la reine sous le titre.Exilée à Compiègne, après la journée des Dupes le 12 novembre 1630, Marie de Médicis s'enfuit à l'étranger en 1631, vécut dans les Pays-Bas espagnols, en Hollande et en Angleterre et vint mourir à Cologne le 3 juillet 1642, sans avoir cessé d'intriguer contre la politique du cardinal de Richelieu. Elle avait eu six enfants, trois fils dont l'un mort en bas âge, et trois filles. Comme tous les membres de sa famille, Marie de Médicis protégea les artistes dont Rubens ; elle fit construire le palais du Luxembourg et créer le Cours-la-Reine. Quelques rousseurs. Sources, III, 1789.
1609 à Paris chez Laurens Sonnius rue St Jacques au coq et compas d'or 1609 édition dernière revue corrigée et augmentée par l'auteur In12 relié plein parchemin 518 pages et index non paginé (35 pages)
Titre ravé représentant au-dessus d'un portique allégorique Henri IV et la Reine Marie de Médicis adorant la Vierge par Thomas de Leu et 14 belles figures symboliques gravées par L. Gaultier, Mallery et Thomas de leu.seconde édition état d'usage
GLM/Fayard, 1981, fort in-8°, 635 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biographies, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée (dos de la jaquette uniformément passé), bon état
Elle est grande, elle est hautaine, elle a le teint très blanc, un double menton, mauvais caractère, 27 ans déjà. En l'an 1600, Marie de Médicis épouse Henri IV. C'est un mariage d'argent : les Médicis sont une richissime famille de banquiers florentins devenus grands-ducs de Toscane. C'est un mariage politique : le Pape et l'Espagne veulent amarrer la France au catholicisme après 45 ans de troubles et de guerres religieuses. Entre Henri IV et Marie de Médicis, la vie conjugale devient souvent un enfer. Maîtresses, scènes de ménage, histoires d'argent ; Sully arbitre comme il peut. Quand Henri IV est assassiné, son fils Louis XIII n'a que 8 ans et demi. Marie de Médicis devient Régente. Elle met la France au pillage pour acheter la tranquillité des nobles, remplir les poches de ses favoris Leonora Galligaï et Concino Concini, et satisfaire une passion sans frein pour les diamants. Chassée du pouvoir par Louis XIII en 1617, elle est exilée au château de Blois, s'en évade par une échelle de corde, et fait deux années de suite la guerre à son fils. Elle se raccommode avec lui grâce à Richelieu, un jeune évêque dont elle fait la fortune et qui grâce à elle devient cardinal et premier ministre. Reine-Mère assagie et respectée, elle construit le Palais du Luxembourg à Paris, et commande à Rubens l'histoire de sa vie - un peu arrangée - en 24 tableaux. Mais elle a le démon de la jalousie et de l'intrigue. Richelieu est devenu trop puissant à son goût. Elle veut sa disgrâce, ne l'obtient pas, et, en 1631, s'enfuit du royaume de France, qu'elle quitte pour toujours. Onze ans d'exil et d'errances en Belgique, en Angleterre, en Allemagne où elle meurt dans la ville de Cologne. Onze ans de complots, négociant avec l'Espagne ennemie de la France, dressant contre Louis XIII son jeune frère Gaston d'Orléans avant de se brouiller aussi avec celui-ci. Elle meurt solitaire et dans la gêne en 1642, quelques mois avant Richelieu et Louis XIII.
Albin Michel, 2001, in-8°, 297 pp, 16 pl. de gravures en couleurs hors texte, biblio, index, broché, bon état
Protéger son enfant, l'astreindre à l'étude, lui donner confiance en soi et, au moment venu, lâcher son emprise, c'est la tâche qui incombe à chaque mère. Mais qu'en est-il lorsque cet enfant est roi de France et que sa mère, la reine veuve, est régente, jouissant du pouvoir suprême ? Comme Catherine de Médicis, Marie de Médicis et Anne d'Autriche qui ont exercé la régence jusqu'à ce que leur fils soit en âge de gouverner. Aucune n'a eu la même attitude : Catherine et Marie de Médicis ont semé les germes d'une guerre civile en ne cachant pas leur préférence pour leurs cadets ; Anne d'Autriche, elle, imposa au plus jeune un respect sans faille pour l'héritier du trône. Toutes trois illustrent la complexité d'une situation qui garde, aujourd'hui encore, une valeur intemporelle. L'amour maternel suffit-il à garantir le désintéressement d'une reine ou d'une femme de pouvoir ? Anka Muhlstein, historienne et biographe d'Astolphe de Custine et de Cavelier de La Salle, répond à cette question. Un essai d'une clarté exemplaire qui offre de magnifiques portraits et analyse de manière aiguë des situations où sentiments, raison d'Etat et amour du pouvoir se mêlent jusqu'à changer le sens de l'Histoire.