La belle édition La belle édition, vers 1950. In-8 carré broché, couverture rempliée. Papier cristal d'origine conservé. 282 pages. 14 compositions originales couleurs de Edouard Chimot. Tirage limité numéroté, celui-ci n° 3172/3500, sur vélin de lana. Très bon état.
Reference : 170673
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Hatier. 2000. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 79 pages.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Sommaire: Baudelaire et les Fleurs du mal, Histoire et structure des Fleurs du mal, Thèmes baudelairiens, L'univers des Fleurs du mal, L'art des Fleurs du mal, Modernité des Fleurs du mal. Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Paris, Marcel Sautier, 1948. 2 Tomes, complet. In-folio - 35 x 27 cm. En feuilles, sous étui et chemise. Ouvrage orné de lithographies originales d’Édouard Goerg. Exemplaire spécialement imprimé pour M. et Mme Henry Charpentier.
Défauts sur les étuis et sur le dos de la chemise du premier volume, sinon bel exemplaire. Né en1893 en Australie dans une famille de négociants en Champagne, Edouard Goergchoisit Paris comme lieu de vie, et la peinture comme carrière. Elève de Sérusier et Maurice Denis à l'académie Ranson, il revient profondément marqué et traumatisé du front de l'Ouest où il a été mobilisé durant la Première Guerre mondiale. A partir des années 1920, il se livre à une critique de la société bourgeoise qu'il juge responsable de la guerre, et si son oeuvre côtoie le surréalisme, elle est bien davantage d'inspiration expressionniste : il devient d'ailleurs une figure majeure de ce mouvement en France. Le militant pacifiste et antifasciste et antifasciste (au sein de l'A.E.A.R.) de l'entre-deux-guerres devient sous l'Occupation l'un des trois dirigeants du Front national des Arts (avec Edouard Pignon et André Fougeron). A ses talents de peintre, s'ajoutent bientôt ceux de lithographe, d'aquafortiste et d'illustrateur d'ouvrages de bibliophilie, qui favorise deux thèmes dans son oeuvre : les femmes-fleurs et le fantastique. Entre 1945 et 1958, il préside la Société des peintres-graveurs français. L'Académie des Beaux-Arts lui octroie un fauteuil en 1965. Son décès, en avril 1969, demeure aussi mystérieux que la disparition inexpliquée de ses notes personnelles.Henry Charpentier (1889-1952) commence très tôt, alors qu’il est élève au collège d’Etampes, puis étudiant en médecine, à écrire des poèmes. Son Tombeau de Stéphane Mallarmé, publié en 1910, lui ouvre les portes des cénacles parisiens fidèles au Symbolisme : le docteur Bonniot le désigne comme exécuteur testamentaire des œuvres du Maître, et il accède au poste de secrétaire général de l’Académie Mallarmé en 1938. Très lié notamment au poète Vincent Muselli, à l’éditeur Georges Crès, ainsi qu’à de nombreux artistes illustrateurs, il est réputé pour être un poète exigeant et d’une grande érudition. L’Académie française lui décerne le prix Heredia pour ses Sonnets, en 1950. Ses Poésies complètes paraissent en 1956, quatre ans après sa mort (des suites d’un grave accident de voiture). - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 17 € -Colissimo International (Union Européenne + Suisse : 30 €) (Reste du Monde : 80 €) -Mondial Relay France 9 €
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Michel Lévy frères | Paris 1868-1870 | 11 x 18 cm | 7 volumes reliés et une lettre montée sur onglet
Première édition collective en partie originale, «?extrêmement importante?» selon Clouzot?: «?De plus en plus recherchée, à juste raison, elle comporte en édition originale?: une partie des Fleurs du Mal, les Petits Poèmes en prose, les Curiosités esthétiques (sauf les deux Salons), L'Art romantique (sauf Gautier et Wagner).?» Les Fleurs du Mal est en troisième édition et dernière vouluepar l'auteur en partie originale, à la bonne date de 1868. Vingt-cinq poèmes des Fleurs du Mal paraissent ici pour la première fois, l'édition totalisant à présent 151 poèmes (contre 100 pour l'édition de 1857). Volume 1?: Les Fleurs du Mal, volume 2?: Curiosités esthétiques, volume 3?: L'Art romantique, volume 4?: Petits Poèmes en prose, volume 5?: Histoires extraordinaires, volume 6?: Nouvelles Histoires extraordinaires et volume 7?: Aventures d'Arthur Gordon Pym - Eurêka. Reliures en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliures de l'époque. Une très évocatrice lettre autographe de charles Baudelaire citant toutes ses uvres en courssignée «?C. B.?» et adressée à Auguste Poulet-Malassis a été montée sur onglet en tête des Fleurs du Mal. Quatre pages rédigées au crayon de papier sur un double feuillet en date du 13 juin 1859. Cette lettre a été publiée dans Les Lettres (Mercure de France, 1906). Baudelaire écrit de Honfleur à son éditeur, où il se trouve chez sa mère depuis avril 1859. Cette dernière a réservé à son fils deux pièces mansardées de sa maison et la proximité de la mer semble propice au travail?: «?Vous me direz ce que vous pensez de mon Salon. Et de mon Gautier?? Dans peu de temps, je vais pouvoir vous livrer votre Opium et Haschisch, et peu de temps après, les Curiosités complètes, qui seront suivies des Nouvelles fleurs.?» Le poète doit travailler sans relâche pour éponger ses dettes parisiennes et notamment celles contractées auprès du destinataire de cette lettre?: "Puis-je aller à Paris, sans crainte?? Sans inquiétude?? "Je fais allusion au billet de 430 [], et à la promesse de renouvellement que vous m'avez faite à Paris. [] Vous vous brouilleriez avec De Broise, si vous aviez un protêt, et si j'en avais un ici, ma mère me flanquerait à la porte. Or, je veux utiliser jusqu'à la fin de l'année la bonne disposition du travail où je suis.?» Rare et précieux ensemble en reliure uniforme de l'époque de la célèbre première édition des uvres complètes précédée de la longue et belle notice de Théophile Gautier rendant hommage à son disciple «?impeccable?», enrichi d'une belle lettre autographe dans laquelle l'Albatros évoque ses principales uvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Éditions René Kieffer 1920 In-12° (207 x 175 mm), [1] f. bl. - [2] ff. - [2] pl. - [2] ff. - 363pp. - [2] ff. - [26] pl., maroquin noir, dos lisse orné à froid à la plaque, décor à froid à la plaque sur les plats, roulette intérieure à froid, contregardes et gardes de papier marbré doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat et avec son étiquette estampée à la première garde blanche).
Une illustration art déco des Fleurs du Mal. Un des 10 exemplaires de tête sur Japon Impérial (n° 4), agrémenté d'une aquarelle originale inédite signée intitulée « Épigraphe pour un livre condamné » et d'une suite en noir. Suivent 25 sur vélin avec un dessin original ayant servi à l'édition et une suite en noir, puis 450 exemplaires sur vélin, pour un tirage total de 485 exemplaires. Il est enrichi d'une autre aquarelle rehaussée au crayon de papier datée 1906 vraisemblablement d'une autre main, naïve, et de 3 lettres autographes signées d'André Domin à René Kieffer. Deux en 1918 au sujet de la dimension des pages pour Les Fleurs du mal ainsi que les aléas de la vie d'André Domin et une de 1930 évoquant des comptes financiers à apporter au SPAD. Il est revêtu d'une reliure éditeur à décor à la plaque à froid de fleurs inscrites dans un encadrement losangé (Sanjuan planche LI). L'édition présente 26 illustrations hors-textes au trait, colorées au pochoir avec le titre du poème au-dessous et 52 culs-de-lampes en noir. René Kieffer publie par ailleurs 100 exemplaires d'un tiré-à-part des planches de Domin. André Domin, connu pour avoir fondé avec Marcel Genevrière la maison de décoration d'Avant-garde « Dominique », exaltant la densité du matériau, fut tout d'abord illustrateur de presse et de publicité. Il participa pour les éditions Kieffer à deux ouvrages, Litanies de la Rose de Remy de Gourmont publié en 1919 (Sanjuan p. 666) et Les fleurs du mal de Baudelaire en 1920. Dans un style résolument Art déco, Domin n'hésite pas à moderniser son trait, pour au possible le dépouiller. Recueil de poèmes des plus célèbres, Les fleurs du mal est, dès le début du XXe siècle, un incontournable pour l'édition de luxe. Malgré procès et censure, il est ce jour considéré comme une oeuvre capitale de la poésie moderne. Monod 1075 ; Sanjuan 19 (planches I, II). Dos insolé, quelques légères traces violettes marginales aux pp. 186-187
ÉDITION PRÉ-ORIGINALE de XVIII poèmes (pp.1079 à 1093) [NOTE1, in fine], dans lesquels Baudelaire décrit la misérable humanité soumise au Diable : « Sur l’oreiller du mal c’est Satan trismégiste » (I,9), « qui tient les fils qui nous remuent » (I,13) ; ainsi, « Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas » (I,16), toujours en compagnie de Lucifer : « Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon » (VI,1), tentateur refoulé avec ses promesses de Paradis artificiel(s) qui « Accoutume ma lèvre à des filtres infâmes » (VI,8). Par ailleurs, pur hasard, coïncidence, éditoriale, voire diabolique, on notera que la première page chiffrée du second volume est frappée du sceau du Malin: "666", nombre satanique par excellence, inspirateur des paradis artificiels, annonciateur des démêlés de Baudelaire avec la « Justice » des hommes ; par la justice « Divine », Baudelaire se sait condamné d’avance [NOTE 2] : « Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? » (VIII, 31). Elucubrations fumeuses de ma part? Ce commentaire méphistophélique a déjà été étudié dans un texte au titre racoleur : Baudelaire’s Satanic Verses , par Jonathan D. CULLER, éminent professeur à la Cornell University [note3] . Jusqu’en 1855, seules quelques poésies éparses avaient été imprimées dans la presse ; dix ans auparavant, Baudelaire pensait donner à son recueil de poésies à venir, ce titre aussi provocateur que sulfureux: « Les Lesbiennes », projet aussitôt dénoncé… même par ses amis. Il fallut donc trouver autre chose : « Les Limbes » aussi furent très vite abandonnées. La « tradition attribue à Hippolyte Babou, écrivain et critique, la trouvaille du nouveau titre », au café Lemblin (ou Lamblin, au Palais Royal), après de longues palabres. Seulement voila : toute mystique entraîne le doute qui, lui-même, conduit à la révision… Bernard Delmay [note4] dénonce l’absence de documents probants et montre que « Les Fleurs du Mal » sont directement issues de la préface de Philippe de Chennevières aux poèmes d’Ernest Prarond ( Impressions et Pensées d’Albert. Paris, Michel Lévy, 1854), dans laquelle il dénonçait « les fleurs étiolées ou impures, d’un parfum affadissant ou malsain ». La paraphrase semble évidente. Ainsi donc disparaîtrait le malheureux Babou, dont c’est, de nos jours, le seul « titre » de gloire ! [NOTE 1] ce recueil est imprimé « à cheval » sur les cahiers 68 et 69 : - feuillet 68/8 [pp. (1079)-1080, titre et premier poème], - feuillets 69/1-7, le poème XVIII (et dernier) recto du septième feuillet (p.1093), le verso (p.1094) occupé par le début de la « chronique de la quinzaine). [NOTE 2] Perdu ! Baudelaire ne sera jamais mis à l’Index. Quoique… Un demi-siècle plus tard, en 1917, les démons de la Censure agitèrent le Vatican : le Saint-Office se pencha sur le cas de quelques auteurs sulfureux, décédés (Baudelaire, bien sûr, Barbey d’Aurevilly, Bloy, Huysmans, Verlaine) ou contemporains (Claudel, Mauriac et même le très catholique Francis Jammes) ; la procédure ne dura que dix ans et aboutit, après une lutte acharnée entre les pro- et les anti- condamnation, le 3 mai 1927, à la publication d’une « Instruction intitulée « De sensuali et de sensuali-mystico litterarum genere » [qui] ne mentionne aucun titre d’ouvrages, aucun nom d’auteur ». On y dénonce le côté immoral des œuvres [empreintes] d’une « sensualité maladive » sans fournir d’exemple » ; ce texte fut traduit dans quelques bulletins diocésains. (d’après Jean-Baptiste Amadieu, in L’année Baudelaire, Paris, Champion, 2018, hal.archives-ouvertes.fr) . [NOTE 3] Diacritics, , volume 28 n°3, 1998, pp. 86-100, publié par The Johns Hopkins University Press. [NOTE 4] in « persee.fr » (Littératures, 1987/ 16 / pp. 115-121) . B. Delmay : Deux notes sur Baudelaire (II-Les Fleurs du mal : Naissance d’un titre).
. Que penser de ces beaux découpages, montrant une fausse plaquette qui se termine joliment (p.1094), sur un fragment de texte, mieux encore, sur une césure (cf. note 1) , souvent richement reliés, quelquefois par des Maîtres ; parfois, le mal est moindre : on propose un tome X, seconde partie, débutant à la page (665)… Dans tous le cas, ce sont des « canards boiteux ». [NOTE 5] [ NOTE 5] Explications : un client pointilleux, quelque peu heurté par ce dernier propos m’a demandé de le justifier. Pour ce faire, j’ai utilisé, en bon Béarnais, une autre métaphore culinaire : comparaison –osée- avec un jambon de Bayonne, façon détournée de balancer mon porc… Dans cette image, le véritable intégriste exigerait la possession de la totalité du cochon, soit la collection complète de la Revue ! Plus modestement, un cochonnet pourrait figurer l’année complète. Je me limiterai au jambon : - la plaquette, forcément bricolée, représente la chiffonnade, tranche très, très fine [cf. note 1] ; - plus épaisse, une belle tranche de jambon, quasiment une rouelle : la livraison du premier juin 1855 (pp.889-1336), avec sa couenne (pardon, avec sa couverture d’origine) ; - enfin, demi-cuisseau, demi-cuissot, demie-cuisse, par mutilation du tome X. Le « canard » est bien boiteux ! Bel exemplaire, décoratif, très rare dans sa présentation d’origine : les mentions frappées sur les dos des reliures sont strictement utiles, nécessaires et suffisantes à la présentation de ces deux fragments de la Revue des Deux Mondes. BUR (H3/2)