Denoël Denoël, 1958. In-12 broché de 180 pages. Bon état.
Reference : 120114
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Paris, Imprimerie de Chalon [puis :] Imprimerie de la Société littéraire, 1790 400 livraisons en 8 vol. in-8, vélin rigide, dos à nerfs, tranches mouchetées de rouge [vol. I-IV et VI-VIII], broché sous couverture d'attente de papier bleu, dos fendillé [vol. V] (reliure de l'époque). Mouillures au vol. V.
Exceptionnelle collection complète de ces Lettres bougrement patriotiques rédigées par le journaliste jacobin Antoine-François Lemaire (1758-?). Ce périodique, inspiré évidemment de celui d'Hébert, mais librement (après tout, la figure populaire du Père Duchêne, antérieure à la Révolution, était un bien commun de la littérature de revendication), parut de façon irrégulière de 1790 à 1792 (en tout 400 livraisons). A partir de la déclaration de guerre, le titre se transforma en La Trompette du Père Duchêne.Nous avons les livraisons suivantes, de 8 pp. chacune, la plupart comportant un sous-titre spécifique :I. [Volume I] 1. A tous les soldats de l'armée. - 2. Au peuple. - 3. Sur les assignats. - 4. Aux mécontens. - 5. Cinquième lettre. - 6. Sixième lettre. - 7. Septième lettre. - 8. Huitième lettre. - 9. Neuvième lettre. - 10. A tous les matelots de l'armée navale. - 11. Onzième lettre. - 12. Douzième lettre. - 13. Missionnaires à envoyer pour prêcher la Constitution. - 14. Moyen très-simple pour avoir la paix sans effusion de sang. - 15. Comparaison. - 16. Seizième lettre. - 17. Motion du Père Duchêne pour que tous les Français indistinctement se tutoyent. - 18. Un petit mot relatif au clergé. - 19. Sur le duel. - 20. Projet de bienfaisance du sieur Lafarge. - 21. Vingt-unième lettre. - 22. Au Fauxbourg S. Antoine. - 23. Vingt-troisième lettre. - 24. Comparaison. - 25. Terrible vengeance et générosité du peuple de Perpignan. - 26. Aux amis de la paix. - 27. Les ânes tous trouvés pour faire monter les écrivains aristocrates. - 28. Bienfaits de l'Assemblée Nationale et du Roi. - 29. Histoire d'un pauvre chien, brûlé vif en Espagne par l'Inquisition, pour avoir passé, de Barèges, des papiers patriotes. - 30. Sur le refus du serment par les évêques et curés. - 31. De la nécessité de former des sociétés fraternelles. - 32. Trente-deuxième lettre. - 33. Trente-troisième. - 34. Trois aristocrates de la première force arrivés à Paris. - 35. Trente-cinquième lettre. - 36. Un mot sur les troubles d'Avignon. - 37. Aux citoyens. - 38. Un coup de patte à l'aristocratie. - 39. Moyen facile de ramener la paix dans l'Église de France. - 40. Le plus utile, le plus satisfaisant des décrets. - 41. Réflexions sur une pétition des citoyens catholiques de Strasbourg, soi-disant au nombre de 30,000, adressée au Roi. - 42. Quarante-deuxième lettre. - 43. Petits moyens employés pour parvenir à de grandes choses dans la paroisse de Saint-Sulpice. - 44. Réflexions sur les menées des aristocrates en Alsace. - 45. Un mot sur l'impôt. - 46. Article premier, sur l'impôt. - 47. Au peuple, dont je veux être toute la vie le bon ami. - 48. Quarante-huitième lettre. - 49. Article second, sur l'impôt. - 50. Aux amis de la Constitution. -Entre les livraisons 9 et 10 : L'Ami des soldats. Par l'auteur des Lettres bougrement patriotiques. Paris, Imprimerie de Chalon, 1790, 16 pp. Première et partie et sa suite, qui a donné lieu à deux éditions différentes : l'une, avec une adresse identique à celle de la première livraison, se terminant sur les "Vers sur l'Ami du Roi, par M. Lafite" (c'est le cas ici) ; l'autre faisant suivre cette épigramme des mentions : "Signé, le véritable Père Duchêne" et "à demain ma dixième lettre". Cf. Tourneux, II, 11501. - Martin et Walter, Journaux, 56-a.II. [Volume II]. 51. Les lâches fanfarons. - 52. Troisième article, sur l'impôt. - 53. Suite des réflexions sur l'impôt. - 54. Au Roi, sur sa maladie. - 55. Nouveaux évêques nommés à Paris, à Strasbourg, à Auch. - 56. Sur le décret touchant les successions. - 57. Cinquante-septième lettre. - 58. Deux citoyens massacrés par le peuple à Douai en Flandres. - 59. Espièglerie de l'abbé Maury. - 60. Motion du Père Duchêne, sur les invalides. - 61. Vrai bref du pape. - 62. Encore des coups de pieds au cul. - 63. Un chapeau rouge renvoyé au pape. - 64. La mort d'un Homme [Mirabeau]. - 65. Convoi de Mirabeau. - 66. Dénonciation d'un ministre, par M. de Menou. - 67. Culs fouettés. - 68. Insurrection arrivée, dit-on, à Madrid, capitale de l'Espagne. - 69. Soixante-neuvième lettre. - 70. Soixante-dixième lettre. - 71. Démarche du Roi à l'Assemblée Nationale. - 72. Idées sur l'arrêté que le directoire du département de Paris a publié à l'occasion de la vente des églises où le service ne se fera plus. - 73. L'aristocratie confondue par la lettre envoyée par le Roi constitutionnel des Français, à toutes les cours étrangères. - 74. Charles Villette au véritable Père Duchêne. - 75. Fête civique. - 76. Encore un mot à Monsieur le Pape. - 77. Brûlure d'un pape de papier. - 78. Sur le décret qui nous fout des assignats de 5 livres pour 100 millions (...). - 79. Comment et quand tout cela finira t-il ? - 80.-85. Différentes espèces d'aristocrates et de patriotes. - 86.-87. Prenez-y garde, ou bien au foutard la liberté. - 88. Révolution de la Pologne. - 89. De la peine de mort. - 90. La contre-révolution telle qu'on doit nous l'apporter : on dit comme ça que c'est pour la fin de juillet. - 91. Aux émigrans. - 92. Quatre-vingt-douzième lettre. - 93. Ô les bons apôtres que les jeanfoutres d'aristocrates. - 94.-95. Les souhaits du Père Duchêne entremêlés de raison et de folies. - 96. Tempête patriotique arrivée à Turin. - 97. La liberté ou la mort. - 98.-99. Retour du Roi. - 100. Arrivée du Roi dans Paris. III. [Volume III]. 100. Arrivée du Roi dans Paris. - 101. Sur la déclaration de Louis XVI. - 102. Élection d'un gouverneur pour le Dauphin. - 103. Avis au coëffeur du Roi et de la Reine. - 104. Sur le changement de couleur des drapeaux des régimens. - 105. Vain et sot projet. - 106. Réponse de M. Alexandre Beauharnois, président de l'Assemblée Nationale, aux invalides. - 107. Le Père Duchêne aux ouvriers des ateliers de charité. - 108. L'opinion du Père Duchêne sur notre situation. - 109. Ça finira mal. - 110. Réunion de cagots et d'imbécilles pour empêcher qu'on rende à Voltaire les honneurs qu'on lui prépare. - 111. Encore un mot sur Voltaire. - 112. Au Roi des Espagnols. - 113. Copie d'une adhésion adressée au président de l'Assemblée Nationale (...). - 114. Aux amis de la liberté. - 115. Cent-quinzième lettre. - 116. Le bonheur et la paix, c'est tout ce qu'il nous faut. - 117. La division parmi nous fera triompher nos ennemis. - 118. encore un crime. - 119. Cent dix-neuvième lettre. - 120. Belle action d'un enfant de la liberté. - 121. Sur les faux Duchênes. - 122. Ça n'ira pas sans union. - 123. S'il y a des coupables au quartier de réserve, la liberté est au foutre. - 124. Sur M. Duveyrier. - 125. Adresse à tous les soldats étrangers. - 126. Adresse aux paysans armés par le conseil des prêtres, au nombre de cinq mille, dans le département de la Seine-Inférieure. - 127. Adresse aux Suisses. - 128. Cent-vingt-huitième lettre. - 129. Liste civile. - 130. Heureux présage pour l'assemblée nationale. - 131. Cent-trente-unième lettre. - 132. Mariage d'un prêtre. - 133. Tant mieux, la guerre, foutre. - 134. Encore un mot au Coq. - 135. Les aristocrates auroient-ils le dessus ? - 136. Cent-trente-sixième lettre. - 137. Grands motifs de consolation. - 138. Cent-trente-huitième lettre. - 139. Au Pape. - 140. Duchêne citoyen français, à Gustave Roi de Suède. - 141. Sur le titre de représentant du peuple donné au Roi. - 142. Cent-quarante-deuxième lettre. - 143. Cent-quarante-troisième lettre. - 144. Sur le marc d'argent. - 145. Sur la noblesse. - 146. Adresse aux citoyens de Paris armés pour aller sur les frontières, et maintenant campés à Senlis. - 147. Au Roi des Français. - 148. Récompense accordée par l'Assemblée Nationale aux habitans de Varennes (...). - 149. Bariolace de réflexions. - 150. Sur les contributions publiques.IV. [Volume IV]. 151. A la Garde nationale. - 152.-154. Suite de l'article sur les impositions. - 155. Nouvelle manufacture de princes. - 156. Cent-cinquante-sixième lettre. - 157. Aux soldats. - 158. Aux officiers. - 159.-160. De l'autorité royale. - 161. Des contributions nouvelles. - 162. La Constitution finie et présentée au Roi. - 163-169. Suite sur les contributions. - 170. Scapulaire d'un nouveau genre. - 171. Cent-soixante-onzième lettre. - 172. La Constitution acceptée par le Roi. - 173. Le Roi sans décoration. - 174. Cent-soixante-quatorzième lettre. - 175. Sur le décret en faveur des gens de couleur. - 176. Cent-soixante-seizième lettre. - 177. Le Père Duchêne à l'opéra. 178. Seconde dénonciation aux Gardes nationales (...). - 179. Cent-soixante-dix-neuvième lettre. - 180. Où en sommes-nous ? - 181. Réconciliation du Père Duchêne à moitié faite avec le Coq. - 182. Adieux à l'Assemblée nationale. - 183. Histoire diabolique. - 184. Adresse à la nouvelle législature. - 185. Adresse aux écrivains patriotes. - 186. Honneur aux braves soldats de la garnison de Lille. - 187. Grande peur faite aux petits enfans. - 188. [Sans titre]. - 189. Duchêne au salon de peinture. - 190. Ah ! pour Dieu, laissez-nous donc tranquilles avec votre foutue contre-révolution. - 191. Le premier coup de canon. - 192. Je vous l'avois bien dit que le soir vous diriez noir après avoir le matin dit blanc. - 193. Les intérêts des Parisiens. - 194. [Sans titre]. - 195. Guerre de la bonne compagnie contre la mauvaise. - 196. Rira bien qui rira le dernier. - 197. Sur la police. - 198. [Sans titre]. - 199. En dépit de l'enfer, la Constitution fera le tour du monde. - 200. [Sans titre].V. [Volume V, broché]. 200 (répétée). - 201. Réveillez-vous, Français. - 202. Grande désolation chez les aristocrates. - 203. Grand triomphe des patriotes. - 204. Nouvelle espièglerie aristocratique. - 205. Sur les jeux. - 206. Noble manière de recevoir les conjurés chez les princes. - 207. Sur les prêtres fanatiques. - 208. Discours prononcé le 23 octobre 1791 par M. Le Maire. - 209. [Sans titre]. - 210. Adresse au peuple sur les prêtres qui n'ont pas prêté le serment. - 211. [Sans titre]. - 212. Des décorations. - 213. Réclamation de braves officiers amis de la patrie. - 214. La liberté vengée. - 215. Ce qu'il faut faire. - 216. Les processions nocturnes. - 217. Sur le discours de M. Isnard. - 218. O la bonne besogne que j'en attends de cette assemblée nationale. - 219. Avis très-sérieux aux émigrés. - 220. [Sans titre]. - 221. Adresse à la jeunesse française. - 222. Belle action du sixième régiment de chasseurs (...). - 223. Haro sur les conspirations hypocrites. - 224. La coalition des aristocrates. - 225. L'excès du mal amènera le bien. - 226. Ce que le roi devroit dire aux prêtres aristocrates. - 227. Des lois sages ont fait des fous. - 228. [Sans titre]. - 229. Sur la proclamation du Roi. - 230. L'embarras des prêtres. - 231. Mauvais accueil à M. de La Queuille chez l'Empereur. - 232. Quelques vérités bonnes à dire. - 233. Réponse à des pauvretés, qui n'en mériteroient pas. - 234. Sur la Garde nationale parisienne. - 235. Sur les finances. - 236. Les dangers du nouveau maire de Paris. - 237. Conversation entre Brisefer, dragon patriote, et M. Cagotin, son oncle, curé aristocrate. - 238. En vérité nous sommes fous. - 239. Grande conversation entre le diable et le père Duchêne. - 240. Adresse aux habitans des campagnes. - 241. Honneur à un ci-devant noble, excellent citoyen. - 242. [Sans titre]. - 243. Garre la bombe ! - 244. Instruction publique. - 245. Nouvelles fausses répandues à dessein. - 246. Impossibilité d'une contre-révolution. - 247. Pensées du Père Duchêne. - 248. Une foule de bons Français amis de leur patrie et la liberté, reviennent en France. - 249. Aux émigrants. - 250. Réponse du président de l'Assemblée nationale, à la société des Whigs, constitutionnels anglais.VI. [Volume VI]. 251. Les grands intérêts de la patrie. - 252. Sur la pétition faite par quelques membres du département de Paris (...). - 253. Vous avez demandé à vous instruire sur les dispositions des esprits relativement aux affaires ecclésiastiques. - 254. Attaquerons-nous, n'attaquerons-nous pas ? - 255. Ne perdons pas courage. - 256. Conversation entre Bayonette, grenadier, et la Liberté, dragon. - 257. Sur le discours du Roi, prononcé à l'Assemblée nationale, le 14 décembre 1791. - 258. Encore un mot sur la guerre. - 259. Un petit mot à l'oreille de l'Assemblée nationale. - 260. Courts détails de la cérémonie qui a eu lieu dans la séance des amis de la Constitution, le 18 décembre 1791 (...). - 261. Très-grand, très-étonnant complot des Jacobins (...). - 262. Note sur l'opinion que j'ai manifestée relativement à la question de la guerre (...). - 263. Contraste frappant entre des soldats patriotes et des soldats vauriens (..). - 264. Utilité publique. - 265. La croisade de la liberté. - 266. Sur la notification de l'Empereur au Roi. - 267. État des frontières. - 268. Idées sur la guerre. - 269.-270. Sur une adresse que l'Assemblée nationale doit faire au peuple français. - 271. Marche des patriotes revenant de la chasse aux aristocrates. - 272. Aux peuples chez qui se retirent les émigrés. - 273. Réponse à l'Empereur sur sa notification au Roi. - 274. Un petit mot à l'oreille des soldats français. - 275. Séance des amis de la Constitution. - 276. Beau trait de patriotisme. - 277. Adresse aux femmes patriotes. - 278. Très-révérendissimes capucins évincés à Pau. - 279. Petit échantillon des gentillesses qu'on exerceroit sur les patriotes (...). - 280. Prédictions du père Duchêne. - 281. [Sans titre]. - 282. [Sans titre]. - 283. Réplique simple à tous les bougres qui font entendre que nous devons craindre la banqueroute. - 284. Aux troupes rassemblées sur les frontières. - 285. Extraits demandés par des abonnés. - 286. Prends garde à toi, maître Léopold (...). - 287. Principes des malheurs du peuple. - 288.-289. Nous n'avions qu'un fantôme de monarchie. - 290. Aux ci-devant nobles. - 291. Étrangers, apprenez ce que c'est que le citoyen français. - 292. Qu'est-ce que le Français libre ? - 293. Le tonnerre est patriote. - 294. Souscription pour la liberté de tous les peuples. - 295. Le fin mot (...). - 296. Bel exemple à suivre. - 297. Le plus parfait modèle des soldats français. - 298. [Sans titre]. - 299. Conversation véritable entre un bon villageois et le Père Duchêne. - 300. Moyens pour faire triompher la liberté.VII. [Volume VII]. 301. L'Assemblée nationale au peuple. - 302. Preuve sans réplique qu'on ne veut que des patriotes dans la garde du Roi. - 303. Extrait d'un discours prononcé à Annonai (...). - 304. Sur les bruits du départ projetté du Roi. - 305. Rêve après une ribotte. - 306. [Sans titre]. - 307. Réflexions sur la lettre de Pierre Manuel au Roi. - 308. [Sans titre]. - 309. Guerre de corruption contre la liberté prouvée par un fait. - 310. Honneur au brave patriote Luckner. - 311. Encore une réponse aux jeanfoutres qui voudroient et qui annoncent la banqueroute. - 312. Si vous voulez la paix, préparez la guerre. - 313. Entretien entre M. Bigotin, mon voisin, et moi Père Duchêne. - 314. [Sans titre]. - 315. Abbé foutu en prison par des chasseurs du 6e régiment (..). - 316. À ceux qui ont changé. - 317. Guerre de certains directoires contre les municipalités. - 318. Manoeuvres des écrivassiers aristocruches. - 319. Les barbouilleurs aristobrigands (...). - 320. À tous les Français de tous les partis. - 321. Rapport du père Duchêne qui a rêvé qu'il étoit ministre de l'intérieur. - 322. Apostrophe aux ennemis des sociétés patriotiques. - 323. Patriotes, craignez la division. - 324. Spectacles. - 325. Séance perdue. - 326. Encore du boucan au spectacle. - 327. Discours destiné à être prononcé à la société des amis de la Constitution. - 328. On veut nous lasser, c'est le plan. - 329. Délivrance des soldats de Châteauvieux. - 330. Conte pour rire. - 331. Le carême prenant. - 332-333. Réflexions chaudes d'un Français sur les idées froides d'un Allemand. - 334. Excommunication annoncée par la trompette infernale (..). - 335. Au peuple, sur les troubles du Royaume. - 336. Réflexions d'un ami de la constitution (...). - 337. Des lois, mais non du sang. - 338. Honneur aux femmes patriotes. - 339. Réflexions sur le zèle de la jeunesse française. - 340. Petite querelle du Père Duchêne avec un aristocrate. - 341. Grand remue-ménage dans le ministère. - 342. Mort de l'Empereur. - 343. De quel côté sont les brigands ? - 344. Lettre d'un ci-devant noble au père Duchêne. - 345. Profitons du moment, sans quoi le diable brouillera tout. - 346. Bonnets rouges. - 347. Cloches à fondre. - 348. Conseils au peuple. - 349. Lettre au Père Duchêne sur les bonnets rouges. - 350. Opéra d'Adrien.VIII. [Volume VIII]. 351. Fête civique des élèves de l'Académie de peinture. - 352. Peine de mort. - 353. Aux prêtres qui rétractent leur serment. - 354. Ils sont les braves à faire crever de rire. - 355. Décret sur les colonies. - 356. Le pape en colère. - 357. Nous ne sommes pas au bout. - 358. Trait sublime de patriotisme. - 359. Lettre écrite au Père Duchêne. - 360. Châteaux brûlés. - 361. Insolence bohémienne. - 362.-363. Moyens d'avoir la paix. - 364. Effets perdus ou trouvés. - 365. Les ténèbres. - 366. Motion civique de M. L... - 367. Assassinat du roi de Suède. - 368. Abolition de l'habit de prêtre. - 369. Quoi ! toujours des brigandages. - 370. Conversation du Père Duchêne avec un vieux Allemand. - 371. Nouveau passe-tems du Pape. - 372. [Sans titre]. - 373. Le coup de grâce aux prêtres turbulans. - 374. Fête de la liberté. - 375. Revenons aux prêtres. - 376. [Sans titre]. - 377.-378. Les souhaits du Père Duchêne. - 379. Patriotes, on veut vous désunir. - 380. Qui menace a peur. - 381. Voilà pourtant la guerre, foutre ! - 382. Opinion sur la guerre. - 383. Premier pas des patriotes vers la victoire. - 384. [Sans titre]. - 385. Adresse au peuple sur la guerre. - 386. Adresse à tous les soldats de la patrie. - 387. Plus de tolérance pour le crime ! - 388. [Sans titre]. - 389. Dons patriotiques, offerts avec enthousiasme. - 390.-391. Citation sur les prêtres en général. - 392. Sur la malheureuse affaire de Tournai. - 393. Sur la guerre et la défiance. - 394. Prévoyance, force, activité, surveillance, union, courage et fermeté. - 395. L'expérience naît du malheur. - 396.-398. Réponse à la proclamation des gouverneurs des Pays-Bas. - 399. Avis à mes lecteurs. - 400. Grands moyens de défense pour la France.Martin & Walter, Journaux, 1031. La collation de notre exemplaire correspond exactement à celle, détaillée, de cette bibliographie, que l'on trouvera aux pp. 479-484. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Précieux et bel exemplaire de cet ensemble de traités philosophiques de Diderot sur l’esthétique, relié en veau blond de l’époque. Londres, 1749. In-12 de 220 pages chiffrées et 1 p. d’avis aux relieurs (la pagination saute de la p. 209 recto à la page 211 verso), 6 figures gravées hors-texte. - [Relié avec]: II - Lettre de M. Diderot au R.P. Berthier, Jésuite. 1751. 56 pp. -Et: III - Additions Pour servir d’Eclaircissemens à quelques endroits de la Lettre sur les Sourds & Muets. Faux-titre et pp. 242 à 400 (1) f. d’errata, 2 planches hors texte. Ensemble trois ouvrages en 1 volume in-12. Veau blond, filet doré encadrant les plats, dos lisse orné au fer doré à la toile d’araignée, pièce de titre brunie à froid, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 156 x 94 mm.
Editions originales de ces lettres de critique littéraire destinées à détruire le mythe de la «belle nature», principe cher à l'époque, contre lequel s'insurge Diderot tout en prenant prétexte de ces débats pour élargir sa propre théorie esthétique. I - «Édition originale de cet écrit philosophique et scientifique de Diderot, publié en 1749, qui fit sensation et valut à son auteur d’être conduit au donjon de Vincennes.» Tchémerzine. Éditions originales, II, 925; Adams, Bibliographie des œuvres de Denis Diderot 1739-1900, t. 2, LG1; Cioanescu 24111. Ce fascinant petit texte fut rédigé par Diderot après la première opération de la cataracte d’une aveugle de naissance par le docteur Réaumur qui avait convié quelques philosophes à assister aux premières réactions du «sujet» au contact de la lumière. De là vint à Diderot l’idée de tirer parti de la cécité comme d’une autre manière d’appréhender le monde, illustrée par trois figures: celle de l’aveugle-né Puiseaux, celle du célèbre géomètre anglais Saunderson, et celle de Melle de Salignac. L’ouvrage aborde le problème des sens, de la morale, du jugement esthétique, de la religion. «La démarche de Diderot lui permet de formuler des intuitions où éclatent la force et la vigueur de cet esprit encyclopédique et audacieux: émergence d’un sixième sens par l’exacerbation des autres sens, sensibilité et énergie de la matière, idées transformistes et notion d’évolution où le hasard joue un rôle, calcul des probabilités, etc.» (En Français dans le texte, n°153). L’ouvrage parut de manière anonyme mais la paternité en fut attribuée à Diderot qui fut emprisonné à Vincennes un mois plus tard. Diderot, philosophe athée, instaurait les premiers fondements du sensualisme: nos sens fondent nos idées et nos croyances. «Si l’aveugle n’a pas les mêmes croyances que nous autres, c’est parce que ses yeux lui font défaut. Notre croyance en Dieu n’a en elle-même rien de divin, elle est issue de nos sens mêmes». L’ouvrage est orné de six planches gravées hors-texte non signées dont une figure tirée de «la Dioptrique» de Descartes. II - Edition originale. Adams, LE1; Tchemerzine, II, 930. Dès février 1751, Diderot réplique sur un ton badin au jésuite Berthier qui, en janvier, dans les "Mémoires de Trévoux", avait critiqué le projet de l'Encyclopédie d'après le prospectus, en particulier pour avoir plagié le projet encyclopédique de Francis Bacon. Diderot répond en écrasant Berthier de son ironie et en s'attaquant à l'ordre des Jésuites. Comme échantillon attractif du contenu de l'œuvre à venir, Diderot livre, dans cette "Lettre à Berthier", l'intégralité de son article "Art" (à partir de la page 15), "l'un de plus élaborés et des plus profonds donnés à l'Encyclopédie" (selon P.-P. Gossiaux in "Diderot et son temps"). Si la réponse facétieuse de Diderot mit les rieurs de son côté, la presse savante qui attendait une justification sur le fond se montra plus sévère vis-à-vis de cette "Lettre" et peu satisfaite de la réponse de Diderot. Il reste que la large polémique qui s'en suivit excita la curiosité du public et contribua à entraîner un afflux de souscripteurs vers l'Encyclopédie, plus de mille dès la fin avril. III - Les Additions furent données par Diderot en mai 1751, soit trois mois après la première émission de la Lettre sur les Sourds et Muets. Supplément imprimé pour compléter la 1re émission de la "Lettre sur les sourds et muets" parue en février 1751 et dans laquelle le dernier cahier, signé X, se composait de la p. 241 (X1r°) et de la table des matières (X1v°-X6v°). Écrit en réponse aux critiques sur la "Lettre sur les sourds et muets". La 1re émission de la "Lettre sur les sourds et muets" et les additions ont été reliées ensemble selon des modalités différentes selon qu'elles l'ont été par les libraires ou les lecteurs eux-mêmes. L'ouvrage ainsi composé a été catalogué séparément. Bibliographie des œuvres de Denis Diderot, 1739-1900 / David Adams, Paris, 2000, t. 2, p. 227-228, LH3 ; "La Lettre sur les sourds et muets de Diderot" / Wallace Kirsop dans "Bibliographie matérielle et critique textuelle : vers une collaboration", Paris, 1970 (Biblio notes, 1). Les Additions sont ornées de 2 planches gravées sur cuivre par Le Mire d'après Charles Eisen. Le faux-titre des Additions est contrecollé sur la page 241, et le feuillet d'errata l'est sur un titre de la seconde émission de la Lettre. Précieux et bel exemplaire de cet ensemble de traités philosophiques de Diderot sur l’esthétique, relié en veau blond de l’époque.
L’acte initial de la Révolution Française. Paris, de l’Imprimerie Royale, le 24 Janvier 1789.Placard in-folio. La lettre est imprimée sur quatre colonnes séparées par un filet noir. Pts. manques de papier dus aux plis, qq. rousseurs. Encadré. 825 x 545 mm.
Précieux exemplaire de la lettre écrite par le roi le 24 janvier 1789, visant à expliciter le règlement d’élaboration des cahiers de doléances et les modalités d’élection des députés des 3 ordres à l’assemblée des États généraux qui se tiendra le 27 avril 1789 à Versailles. Il s’agit de l’acte initial de la Révolution Française. Depuis la crise commencée en septembre 1788 jusqu’à la réunion des Etats-Généraux le 5 mai 1789, le royaume était agité par la préparation des élections. Celles-ci se déroulèrent dans un climat d’angoisse en même temps que d’espoir. La Noblesse, le Clergé et le Tiers Etat apportaient chacun leurs voix dans les assemblées de baillages d’où allait naître le principe de la souveraineté nationale. Cette grande affiche règle les modalités d’élection des députés aux Etats-Généraux et la confection des cahiers de doléances. La convocation des états généraux est l'ensemble des actions requises pour assurer le succès des États généraux. Elle dura globalement une année, de la mi-juin 1788, avec les premières initiatives royales, à l'ouverture solennelle le 5 mai 1789. Cette période fut consacrée à la publication des directives à partir de janvier 1789, puis à leur mise en application sur tout le territoire, puisqu'il était entendu que l'habitant le plus éloigné de toutes les provinces aurait la possibilité de faire entendre sa voix. Le roi rappelle l'objectif assigné aux futurs états: «Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons, relativement à l'état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume» et plus loin le roi invite à travailler à «l'établissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration.» Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les Etats-généraux, qui seuls peuvent décider la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque le début de la Révolution Française. Précieux exemplaire de la lettre du roi du 24 janvier 1789, acte initial de la Révolution Française.
Edition originale de la Lettre sur la comète de Maupertuis, précieux exemplaire conservé dans son maroquin olive décoré de l’époque. S.l. [Paris], 1742.In-12 de (1) f.bl., (4) ff., 111 pp., (1) f.bl. Relié en plein maroquin olive de l’époque, plats ornés d’une dentelle dorée, dos à nerfs orné de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, doublures et gardes de papier décoré d’un semis d’étoiles dorées, tranches dorées sur marbrures. Coins légèrement frottés. Reliure de l’époque. 155 x 87 mm.
Edition originale de ce traité d’astronomie écrit par Maupertuis à l'occasion du passage de la comète de 1742. Graesse, Trésor de livres rares, IV, 448 ; Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 1207 ; Brunet, III, 1543 ; Quérard, La France littéraire, V, 642 ; Houzeau-Lancaster 5826. La comète dont il est question dans cette Lettre fut observée le 2 mars 1742 à l'Observatoire de Paris. L'auteur y explique le système de Newton. Maupertuis, dans sa Lettre sur la comète, considérant l’extrême chaleur que celle de 1680 avait contractée vers le soleil, semble croire que si la comète eût passé près la Terre, elle l’aurait réduite en cendres, ou l’aurait vitrifiée, et que si sa queue seulement nous eût atteints, la terre eût été inondée par des exhalaisons brûlantes et destructives. Pierre-Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759) était un philosophe, géomètre et astronome français. Voyageant pour s’instruire auprès des savants du temps, il se lia avec les Bernouilli, La Condamine et Voltaire dont il devait faire un disciple enthousiaste du système de Newton. En 1737 il fut envoyé par Maurepas au pôle Nord avec une expédition qui devait mesurer un degré du méridien terrestre. En 1740, Frédéric II l’avait nommé président de l’Académie de Berlin. En 1743, la Société royale de Londres, puis l’Académie Française lui ouvraient leurs portes. « La comète observée le 2 mars 1742 à l’Observatoire de Paris fut pour lui l’occasion d’adresser à une dame une lettre où il rassemblait tout ce qui avait été dit de faux ou de vrai sur ces astres. Mais, loin de rassurer les hommes, il montre les ravages que les comètes pourraient causer dans l’univers par leur rencontre avec notre planète. » (Biographie générale, 34, 389). « Les détails qu’on lit dans la ‘Lettre sur la comète’ offrirent de l’intérêt à une époque où la science astronomique n’était pas popularisée comme elle l’est aujourd’hui. Selon Maupertuis, la comète en question aurait bien pu nous voler notre lune, et, ‘si nous en étions quittes pour cela’, dit-il, ‘nous ne devrions pas nous en plaindre’. (P. Levot, Biographie bretonne, II, 428) Précieux exemplaire de ce traité d’astronomie de Maupertuis conservé dans sa fine reliure en maroquin olive décoré de l’époque, condition rare pour les éditions originales scientifiques.
Paris, Desenne, 1790 2 partis en un vol. in-8, 8-[4]-192-143 pp., demi-basane verte, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure du XIXe s.). Coiffe sup. rognée, un mors sup. fendu.
Tout ce qui a paru des Lettres à ses commettans de Lally. La première lettre aux commettants commente et explique la démission adressée au Président de l'Assemblée Nationale (placée en tête), et promet un compte-rendu détaillé de son activité politique : c'est ce que contient en détail la seconde lettre, complétée par de nombreuses pièces justificatives (en pagination séparée).Martin & Walter, 18650 (pour la première lettre) ; 18656 (pour la seconde). Relié à la suite, du même : Observations du comte de Lally-Tolendal, sur la lettre écrite par M. le Comte de Mirabeau, au Comité des Recherches, contre M. le Comte de Saint-Priest, ministre d'Etat. Paris, Desenne, 1789, 54 pp. Martin & Walter, 18658. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT