Les belles lettres Paris, Les belles lettres, 1927. In-12 broché de 392 pages. Collection Byzantine. Bon état
Reference : 116339
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Pacific Palisades 1976-1978 | 23 pages A4
Superbe ensemble complet des 17 lettres autographes signées d'Henry Miller et adressées à l'écrivain Béatrice Commengé, auteur notamment de Henry Miller, ange, clown, voyou et traductrice de nombreuses oeuvres d'Anaïs Nin. On joint une enveloppe autographe adressée par Henry Miller à Béatrice Commengé et une lettre autographe signée d'Anaïs Nin à Béatrice Commengé. En 1976, Béatrice Commengé, alors jeune étudiante en lettres, entreprend la rédaction d'une thèse consacrée à Anaïs Nin et Henry Miller. Depuis son village périgourdin, elle écrit à l'une et à l'autre. Nin, très souffrante, regrette de ne pouvoir l'aider. Miller, par contre, se laisse d'abord séduire par l'idée d'échanger avec une habitante de Domme, village dont il avait autrefois célébré la beauté dans Le Colosse de Maroussi. Très rapidement, impressionné par la perspicacité et le style de l'étudiante, il engage avec elle une correspondance qu'ils entretiendront jusqu'à ce que, deux ans avant sa mort, la vue d'Henry Miller se dégrade définitivement et l'empêche de lire et d'écrire. À cette époque, Miller, âgé de quatre-vingt-cinq ans, vit presque reclus à Pacific Palisades en Californie, rejetant l'American Way of Life et ses illusions, redoutant les trop fréquentes sollicitations. Mais le vieil écrivain est très vite charmé par le regard que porte Commengé sur son oeuvre : « You are a gem ! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci ! Merci mille fois ! », écrit-il dès la seconde lettre. Une véritable amitié épistolaire se noue alors entre le vieil écrivain et la jeune muse : « I think of you as some sort of terrestrial angel » ; « what a delight to get a letter from you » ; « Keep writing me, please ! » Dans des lettres passionnées rédigées dans tous les sens, où l'anglais se mêle au français, les mots sont soulignés, les parenthèses et les exclamations abondent et les post-scriptum sont ajoutés dans les marges, Miller se penche sur ses souvenirs et sur son oeuvre. Refusant une correspondance purement universitaire, « To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventionally thought of. We are both confirmed ''fabulators''. » Miller recommande à la jeune femme ses nouvelles lectures et ses vieux amis, « [Lawrence] Durrell is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out » ; « [he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même » ; « that great master of the french language - Joseph Delteil » ; « Delteil is almost a saint. But a lively one. » ; « Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day ». Puis il la félicite d'abandonner son projet didactique au profit d'un « imaginary book about me » et engage une correspondance bien plus intime. Il lui confie ainsi ses étonnements : « Did you read about the french prostitutes protesting and demonstrating in Paris against my receving [the legion of honor] ? They say I did not treat them well in my books. And I thougth I had ! ! ». Il partage ses gouts littéraires : « I prefer the Welsh. They are the last of the poets. » Il met également en garde la future traductrice d'Anaïs Nin, contre la dualité de son ancienne maîtresse : « She is or was a complete enigma, absolutely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the writer », lui confiant ses secrets : « she is slowly dyin (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous !) » et révélant ses nouveaux amours : « I am in love with a very beautiful chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near ''eternal'' love as I've never been. » En effet, malgré son grand âge, l'auteur de Sexus n'a rien perdu de sa passion pour le beau sexe et celui de sa correspondante n'échappe pas à ce Don Juan : « On est curieux - êtes-vous belle etc., je crois que oui. En tout cas je vous prie de m'envoyer un
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S. n. chez John Adamson | à Londres 1781-1782 | 11.50 x 19 cm | relié
Edition originale de ces deux ouvrages. Reliure en plein veau marbré. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête, idem en queue. mors supérieur ouvert en tête et queue. 3 coins émoussés. Manque la marge basse des pages 97 à 128. * Correspondance satirique entre le roi, son cordonnier et ses ministres sur les affaires du royaume et la monarchie anglaise, notamment sur la guerre d'indépendance américaine (Absent à Fay : Bibliographie critique des ouvrages français relatifs aux Etats-Unis). L'ouvrage de Pidansat de Mairobert, donné comme un supplément à L'espion Anglois (argument commercial) est également une satire et une correspondance sur les affaires de France, notamment la démission de Necker, les relations franco-anglaises et la détention de Linguet à la Bastille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions Unes | s. l. 1986 | 11.50 x 15 cm | en feuilles
Edition originale de cette plaquette, un des 33 exemplaires numérotés sur pur chiffon du moulin de Larroque, le nôtre un des hors commerce distribués aux amis des éditions Unes. Cette dites "correspondance" est en réalité un échange poétique de savoureux aphorismes facétieusement attribués à diverses traditions exotiques. Le faux-titre comprend une fantaisiste mention de tomaison : Correspondance complète (I). Il n'est évidemment jamais paru de second tome. Bel exemplaire. Cher Roche, «Si la pierre tombe sur l'uf, malheur à l'uf, Si l'uf tombe sur la pierre, malheur à l'uf.» (Proverbe bulgare) Cher Sollers, «Quand on pédale dans le yaourt, on fait son beurre.» (Autre proverbe bulgare) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Henri Plon | Paris 1864-1868 | 14 x 23 cm | 4 tomes reliés
Edition originale pour la "Correspondance de Collé" et nouvelle édition en partie originale car augmentée de fragments inédits pour le "Journal et mémoires". Reliures en demi chagrin vert bouteille, dos décolorés à cinq nerfs, dos comportant de petites éraflures, plats de papier marbré marginalement et légèrement éclaircis sans gravité, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées. Le volume de correspondance est orné, en frontispice, d'un portrait de Charles Collé. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [ca 1865] | 13.40 x 20.80 cm | 4 lettres sur 16 pages
Correspondance de 4 lettres autographes signées d'Émile Le Noir, rédigées à l'encre noire sur 16 pages et adressées au jeune chartiste et paléographe Paul de Fleury (1839-1923) auteur de plusieurs ouvrages sur les orgues et qui fit également l'inventaire des manuscrits de la bibliothèque de Poitiers. Discrètes pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante correspondance amicale évoquant des connaissances communes (les organistes Dessane, Joseph Franck et Lefébure) et des compositions d'Émile Le Noir. "M. Dessane [il s'agit probablement de Léon-Auguste Dessane, maître de Chapelle, organiste du grand orgue de Saint-Ambroise, deuxième organiste de Saint-Sulpice, l'un des fils du violoniste Louis Dessane] l'organiste de Saint-Sulpice, le remplaçant de M. Franck [il s'agit de Joseph Franck, le frère cadet de César Franck], se rend à Poitiers pour les affaires de famille à la suite de la mort de son père." Émile Le Noir lui a fait remettre un exemplaire de ses Cantiques. Il n'a pas reçu le compte-rendu de la réception de l'orgue de Saint-Louis, demande à Paul de Fleury de lui envoyer la composition de l'orgue de chur de la Madeleine de Paris qui doit être dans Georges ainsi que celui de Notre-Dame de Vitré qui est de Ducroquet. "L'affaire de mes cantiques est loin d'être terminée (...) quant au Libera de Monsieur d'Aubigny [un ami du père de Paul de Fleury], j'aime mieux attendre à être à Paris pour traiter cette affaire de vive voix avec Monsieur Franck (...) J'ai eu à apprendre à la gent enfantine une messe de Monsieur Franck pour la Saint-Jean". Il évoque ensuite le Libéra composé par Monsieur d'Aubigny: "J'ai porté le susdit Libera à M. Franck qui l'a trouvé à son goût, mais engage M. d'Aubigny à le faire chanter par 4 voix d'hommes. Je n'ai pas eu l'occasion de le montrer à M. Dubois [l'organiste et compositeur Théodore Dubois], mais je sais qu'il fait chanter des Libera en musique, je ne sais à quel moment de l'office à Saint-Sulpice". Il donne ensuite des précisions sur ce chant. "Monsieur Lefébure [Lefébure-Wely, organiste] est en vacances depuis plusieurs semaines, c'est M. Dessane qui le remplace. Dimanche dernier, il a fait un orage involontaire, les deux coudes sont tombés sur le clavier (...)Monsieur Franck n'est plus à Saint-Sulpice, on lui propose une très bonne place en province qu'il a accepté, c'est M. Dessane un de ses concurrents du mois d'octobre et un protégé de celui d'en haut qui a eu la place". Il évoque une messe à Saint-Augustin au cours de laquelle, il a entendu l'orgue électrique de Barker : "il est bon ? l'inauguration n'a pas eu lieu, je ne sais pas encore quand ce sera (...) Je dois aller dimanche prochain en remplacement orguener à notre Saint-Sulpice" et donne la description de l'instrument. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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