‎ECHENOZ JEAN ‎
‎Je m'en vais‎

‎e Editions de mInuit Editions de minuit 1999. In-8 broché de 252 pages. Très bon état‎

Reference : 107845
ISBN : 2707316865


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‎Anonyme‎

Reference : 40320

(1946)

‎Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎


‎Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR350.00 (€350.00 )

‎MESRINE Jacques‎

Reference : 84669

(1976)

‎Lettre autographe écrite depuis la prison de la Santé datée et signée de Jacques Mesrine adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour : "Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais lme défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !"‎

‎Paris 12 Octobre 1976, 21x29,5m, une page recto verso.‎


‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 12 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine alors incarcéré à la Santé se montre d'une grande tendresse et se dévoile sous un autre jour, celui de l'amoureux affectueux et attentionné : "Bonsoir petite fille...tu aimes bien jouer "au St Bernard", tu ne changeras jamais à ce sujet. C'est toi qui a 7 ans 1/2 de taule et tu dois remonter le moral des "gamines" qui ont joué du calibre !" Il encense et s'étonne un peu de la dévotion de sa compagne pour un couple de jeunes criminels : "Tu me parles d'une sentence de 20 ans pour elle ! tu rigoles ou quoi... elle ne peut pas prendre plus de 8 ans je la vois plutôt avec 5 ou 6, si les choses s'arrangent. Son mari avec 20 ans au maximum." et tente de lui transmettre tout son optimisme, sa pugnacité et de lui remonter le moral : "Tu sais, ma puce; quand tu m'écris que la cause de Michou, est une cause perdue d'avance je ne te comprends plus. Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Jacques Mesrine évoque également son amour des courses hippiques tout en se targuant d'être un spécialiste des paris : "Oui j'avais joué "Dernier tango" mais seulement à la place. J'avais 2000frs dessus, je gagne donc 6000frs. Ce n'est pas de la chance, mais un savant calcul. Il m'arrive de perdre mais avec ma méthode, je suis obligé d'être gagnant... Forécement pour la suivre il faut un certain capital. J'ai mis plus d'un an à faire tous les calculs de probabilité. Cela doit me rapporter à peu près 7000frs par mois. Net d'impots (sic)..." Il ironise sur sa situation de prisonnier disposant de beaucoup de temps pour échaffauder ses stratégies de gains pécuniaires : "J'ai aussi mis au point une méthode pour le jeu de baccara. Que veux-tu... j'ai le temps de calculer un tac de choses (sic !) Tu me comprends ? ... L'administration aussi ! (resic). " mais déplore son impossbilité à poursuivre l'écriture de l'Instinct de mort : "... je suis actuellement incapable d'écrire une page de mon bouquin... je ne sais pas comment tourner ce passage-là... enfin je vais bien trouver la solution." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute d'espoir et d'avenir et toute empreinte d'une certaine innocence: "Nanou d'amour. Votre futur "z'époux" qui pour l'instant n'est que votre "vieil amant" pose ses lèvres sur les tiennes en une douce caresse amoureuse... Te quiero & EL VIEJO." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le découvre animé d'une grande bienveillance, d'un tendre amour pour son aimée et... les courses hippiques. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎Adam Olivier‎

Reference : 400015669

(2008)

ISBN : 2266310801

‎Olivier adam Je vais bien ne t'en fais pas‎

‎Pocket 2008 2008. Olivier Adam: Je vais bien ne t'en fais pas/ Pocket 2008 . Olivier Adam: Je vais bien ne t'en fais pas/ Pocket 2008‎


‎Très bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

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‎CHEVALIER Maurice‎

Reference : 83190

(1955)

‎Lettre autographe signée adressée à Alice Rim : "... Puis je vais chanter quatre semaines... en afrique du sud... pour goualer une dernière fois en angliche avant New York en septembre prochain."‎

‎S.n., Marnes-la-Coquette 8 Mai 1955, 21,5x27,5cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe datée et signée de Maurice Chevalier adressée depuis sa propriété "La Louque" de Marnes-la-Coquette à Alice Rim (34 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe) louant la sensibilité de sa correspondante qui se compare à une vache. Il lui écrit également savourer sa liberté d'être indépendant et de gérer seul sa carrière. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. La lettre est adressée, à Caro Canaille, nom de plume d'Alice Rim, l'épouse de Carlo : "5 - 5- 55, Chère Caro, merci de votre lettre où la sensibilité - la chaude sympathie - traversent les mots comme des rayons de vie. Je serai ravi de lire votre pièce qui j'en suis bien certain n'est pas pondue par une vache comme comme vous vous dénommez injustement vous même. On ne sent jamais le coeur des vraies vaches - on sent simplement leur bonté. Je serai à Marnes pour trois semaines à partir du 16 courant. Puis je vais chanter quatre semaines... en afrique du sud... pour goualer une dernière fois en angliche avant New York en septembre prochain. Plus je vais et plus je me régale de mon indépendance d'artisan chanteur et des responsabilités que j'affronte - seul - travailleur en chambre. Bien bien vôtre. Maurice". Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎SEGALEN Victor‎

Reference : 79496

(1903)

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Mignard évoquant les Immémoriaux : "Pendant mes quinze jours de mer je vais avancer ma documentation pour pouvoir dès mon arrivée à Tahiti, me mettre à l'ouvrage."‎

‎Nouméa 3 & 6 mai 1903, 9,2x12,2cm, 4 pages sur une carte lettre.‎


‎Lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur une carte lettre. Monogramme de Victor Segalen, créé par lui et tracé de sa main en bas à gauche de l'adresse. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Dans une lettre du 25 mars 1903, Segalen avait parlé à Mignard de la probable création d'un poste de médecin en Polynésie: «Le Gouverneur de Tahiti a demandé en France, par le précédent courrier, des médecins de renfort pour les îles Gambier, l'archipel de la Société et les Pomotous. Ces médecins seraient en même temps administrateurs.» Cette nouvelle lettre, rédigée un peu plus d'un mois plus tard, nous apprend l'avortement de ce projet: «Je devais t'avertir, mon bien cher Emile, des débouchés possibles. Je l'ai fait; en te les déconseillant sous la forme de fonctions d'administrateur colonial. Je t'en dissuade d'autant plus maintenant que l'on m'apprend le rappel en France du Gouverneur de Tahiti. Avec lui sombrera sans doute son projet. Tu n'as pas à le regretter.» Segalen, présent en Polynésie depuis fin janvier 1903 est désormais bien intégré aux colons et aux indigènes, avec lesquels il pratique désormais la chasse:«Pourtant je te dirai avoir pris quelque plaisir à chasser, sur un grand pied, le cerf. Comme rabatteurs: des chiens, des gendarmes, des canaques. Comme armes: des mousquetons Lebel dont nous avions limé les balles pour les transformer en dum-dum [balle destinée à s'écraser dans le corps de l'animal sans le traverser] Comme gibier, une dizaine de cerfs acculés dans une presqu'île.» En dépit de ces loisirs très pittoresques, Segalen songe toujours à la création romanesque: «Néanmoins j'ai besoin de moins de remue-ménage pour m'attaquer à ce qui me hante. Et mon Promeneur de nuit m'obsède. Pendant mes quinze jours de mer je vais avancer ma documentation pour pouvoir dès mon arrivée à Tahiti, me mettre à l'ouvrage.» L'ouvrage portera finalement le titre Les Immémoriaux et paraîtra en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme. Pour l'heure, Segalen est prêt à tous les sacrifices pour se consacrer à ce travail qui l'obsède: «Je liquide ma femme comme trop absorbante et pas assez maorie: j'ai changé de case et je vais loger face récif.» Belle lettre évoquant l'obsédante création des Immémoriaux, superbe hommage de Victor Segalen à la civilisation maorie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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