Paris, Le Cercle du Nouveau Livre, Librairie Jules Tallandier, 1972. 2 volumes in-8 reliure d'éditeur toile rouge. Tome 1 : La polka des canons. 534 pp. + 30 pp. iconographie. Tome 2 : Le coq rouge. 586 pp. + 30 pp. iconographie. L'auteur veut "faire revivre, et si possible somprendre l'époque" afin de faire cesser cet ostracisme sur une période "particulièrement sensible de l'affectivité nationale". (Le Quillec, p. 239)
Reference : 6378
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P., Dentu, 1876, gr. in-8°, vii-657 pp, reliure demi-veau glacé blond, dos à 4 nerfs filetés, soulignés à froid et bordés de filets dorés, pièce de titre chagrin carmin, tranches pennées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état, ex-libris de Montgermont. Edition originale. Bel exemplaire
"En politique, aussi bien que chez les êtres organisés, un monstre ne saurait naître avant d’être conçu. La Commune de Paris a dû avoir une origine propre, comme tout ce qui a une forme, une vie à soi et une fin. Des faits d’une inconcevable imprévoyance l’ont aidée à sortir de terre, rien de plus incontestable ; mais si, le 18 mars, elle a pu apparaître, et si elle s’est implantée au pouvoir pendant soixante-six jours, c’est que les organisateurs de cette orgie criminelle en avaient depuis longtemps préparé et combiné tous les éléments. Car ce n’est pas dans l’espace de deux mois seulement que les passions de plusieurs milliers d’individus ont été excitées et allumées jusqu’au délire. Il y a des années que l’œuvre infernale était étudiée dans tous ses détails par cette société qui a rempli le monde du bruit de ses congrès et de la discussion de ses théories : l’Internationale..." — "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." — L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste du Second Empire ». (Le Quillec, 4640) — "Voici un des travaux les plus complets qui aient été faits sur le douloureux episode d'histoire contemporaine dont nous avons été les témoins attristés et indignés : une horde de bandits, sortant des antres des sociétés secrètes, s'imposant â toute une population, régnant en. maîtresse dans la capitale, forçant le gouvernement à entreprendre un. siège en règle, et couronnant enfin sa honteuse domination par l'incendie de nos principaux monuments et le meurtre des otages. Quel tableau ! et comment le raconter dans tous ses détails, à travers les récits incomplets et contradictoires ? Comment tracer sa route au milieu de cette masse de documents plus ou moins dignes de foi ? M. l'abbé Vidieu n'a pas reculé devant cette tâche immense, nous constatons qu'il a réussi à mettre en relief tous les faits, qu'il les a groupés avec méthode et qu'il a même apporté sur plusieurs points sa part spéciale d'informations. Notre devoir était donc de signaler ce livre comme un des plus importants sur la matière. En voici le plan. et les divisions : – Première partie : Les origines et les. débuts de la Commune (p. 1-175). L'auteur recherche quelle part revient à l'Internationale dans le mouvement du 18 mars, raconte cette journée, l'intervention des maires, l'organisation du comité central, expose la constitution de la Commune, étudie son personnel et examine les causes qui préparèrent son avénement. – Deuxième partie : Règne de la Commune (p. 176-429).Voici la Commune à l'oeuvre : nous allons voir comment elle applique son programme et par quels procédés elle gouverne. L'auteur nous la montre dans une série de chapitres provoquant la guerre civile, persécutant les prêtres, s'attaquant à la liberté individuelle, emprisonnant les otages et les mettant au régime cellulaire ; supprimant les journaux, voulant régénérer la société par l'instruction communale et les clubs, soutenant énergiquement mais avec de continuels échecs la lutte contre l'armée de Versailles, en. proie à des divisions intestines qui l'affaiblissent encore, et, à bout de ressources, finissant par décréter la terreur. – Troisième partie : Chute de la Commune (p. 430-621). Nous assistons aux dernières convulsions de la haine et de la démence : lutte acharnée contre l'armée de Mac-Mahon; incendies allumés sur tous les points, massacre des otages. Après avoir retracé avec détail ces scènes effroyables, l'auteur donne l'exposé de l'oeuvre accomplie par la justice à l'égard des inculpés, et, dans deux derniers chapitres, il recherche les causes de la chute de la Commune et examine la possibilité de -son retour, en indiquant les moyens qu'il croit de nature à prévenir ce retour..." (Revue des Questions historiques, 1877)
Librairie Bloud et Barral 1885 In-8, relié demi-chagrin vert dos à 4 nerfs encadrés et soulignés de filets dorés. 213 pp. Tranches mouchetées. Pages de garde marbrées avec petits manques de papiers. Corps de l’ouvrage avec pages brunies. Marques d’humidité sur les 10 premières feuilles. Bon état.
La Commune a fait couler beaucoup d'encre. Cet épisode à la fois politique et historique a alimenté critiques et polémiques de toutes sortes, en raison notamment des thèmes toujours actuels que l'histoire de la Commune porte en elle (comme l'égalité, les problèmes sociaux, le droit des femmes, etc.). Cet ouvrage, devenu rare, concis et bien documenté, anti-communard, évoque remarquablement l’histoire et le poids du passé de la Commune dans la France de la fin du XIXe siècle. Bon état d’occasion
Paris, E. Dentu, 1876. In-8 de (4)-VIII-657-(3) pp., demi-chagrin vert, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Le Quillec : « L'ouvrage de l'abbé Auguste Vidieu (1831-1894), docteur en théologie et vicaire à Saint-Roch est dans la ligne de l'histoire "religieuse" de la Commune : début, règne et chute… aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter : la politique socialiste de l'Empire ! » Très bon exemplaire. Del Bo p. 108 ; Le Quillec, 4640.
Paris Arthème Fayard sans date vers 1873. In-4 403pp imprimées sur 2 colonnes 2 feuillets non chiffrés catalogue. Demi chagrin rouge, dos à ners orné de fleurons finement dorés, reliure de l'époque. Avec 1 grande vignette sur la page de titre, 1 vue en frontispice, 1 plan à pleine page, 68 illustrations dans le texte ou à pleine page (vues, scènes, portraits). Coupure sans manque au bas des pages 247 et 249, cachet de colportage en marge de la page de titre. Bel exemplaire complet du texte et de toutes ses pièces, dans une reliure de qualité décorative et en très bon état.
Le Quillec 1394. Edition populaire d'un texte hostile à la Commune.
P., Dentu et Palmé, s.d. (1880), in-12, 352 pp, tableaux du commandement et des effectifs de l'armée fédérée en annexe (34 pp), reliure pleine toile violine, dos lisse avec titres et tomaison dorés et filets à froid, encadrements à froid sur les plats, ex. frais et sans rousseurs, bon état
Tome 2 seul (sur 2) – "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." – L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste de l'Empire » (Le Quillec, 4640).