Neuchâtel & Paris, Ides et Calendes, Collection des Ides Photographiques, n° 15, 1955. In-4 broché, couverture rempliée illustrée en couleurs, 5 ff. n. ch. -80 pp. Photos tirées en héliogravure. Edition originale.
Reference : 3952
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Les Editions de Minuit. 1945 In-12° de 90 pp.,
A noter une très légère déchirure sans marque sur la page de fausse garde.
14,3 cm X 20,2 cm, 204 pp, couverture souple. Broché.
Bords un peu frottés. Plats et tranches légèrement salis. Dos et bords insolés. Très bon état par ailleurs. Intérieur frais.
14 cm X 21,6 cm, 504 pp, couverture souple. Broché.
Bords un peu frottés. Plats et tranches légèrement salis. Trace de pliure sur les coins et le dos. Très bon état par ailleurs. Intérieur frais.
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), homme d'état, deuxième consul, archichancelier de l'Empire, membre de l'Académie française.
Reference : 017391
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), homme d'état, deuxième consul, archichancelier de l'Empire, membre de l'Académie française. Manuscrit autographe, Paris, 11 thermidor an XI [30 juillet 1803], 1pœ in-4. Très important brouillon d'une lettre du deuxième consul au troisième consul, Charles-François Lebrun (1739-1824) - le premier consul étant Napoléon. Les parties entre crochets sont barrées par Cambacérès. La lettre mentionne Napoléon et son épouse, Joséphine de Beauharnais. « Le Consul Cambacérès, au Consul Le Brun, La Lettre, mon cher Collègue, que vous avez eu la bonté de m'écrire, le 8 de ce mois, m'est arrivée en même temps que celle du 1er Consul en date du 9. Je vois dans cette dernière que vous avez déjà parcouru les environs de Bruxelles, ce qui ne vous a point empêché de conférer avec le Premier Consul, et de rendre vos devoirs à Mad. Bonaparte, à qui je vous prie, s'il est temps encore, d'offrir l'assurance de mes sentiments respectueux, et mes remerciements de son souvenir. [Nous sommes ici brûlés par la chaleur ; je vous souhaite de la pluie, pour la continuation de votre route.] Vous avez la complaisance [de me la tracer, mais ne me dites point] de m'indiquer la route que vous allez suivre, mais il n'est question ni du jour de votre départ de Bruxelles, ni du temps que vous mettrez à parcourir les villes qu'il est dans votre intention de visiter. L'époque de votre retour à Paris n'est donc point encore connue : [je n'ai pas le soin] il m'est inutile de vous dire combien je souhaite qu'elle soit très prochaine. Je souhaite aussi, pour vous & pour nous que la chaleur diminue : elle est aujourd'hui à un degré excessif. À cet inconvénient excessif près, tout va bien ici. Je présume que ma lettre du 9 vous aura trouvé encore à Bruxelles. Recevez, mon cher Collègue, les assurances de mon inviolable attachement ». Napoléon Bonaparte est alors en voyage d'inspection dans le Nord de la France et en Belgique, accompagné de Lebrun. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les papiers de Cambacérès ne sont pas revendicables. Comme le rappelle Thierry Bodin, en préambule du catalogue de la vente des lettres de Napoléon à Cambacérès (Paris, Aguttes, 19 octobre 2022), les papiers saisis par l'état à la mort de Cambacérès sont rendus en partie à la famille après un procès de 4 ans. Les documents de ses archives qui circulent font donc partie de cette restitution. Beau document [93]
Envoi autographe signé Paris, Hazan, 1995. 1 vol. (215 x 235 mm) de 81 p. et [1] f. Cartonnage éditeur. Édition originale. Texte de Carlos Fuentes. Envois signé : « à Tina Bruce, un ami de Jeanine, très cordialement, Henri Cartier [flèche en direction de son nom complet figurant sur la page de titre] ».
Henri Cartier-Bresson s'embarque en 1934 vers le Mexique pour participer à une mission chargée de reconnaître le tracé de la route panaméricaine. À peine arrivé, l'expédition se défait, faute d'argent, et Cartier-Bresson vit pendant plus d'un an une série d'aventures, d'abord à Mexico, puis à Juchitan, petite ville à l'entrée du Chiapas. Il y mène un travail d'ethnographe au milieu de quartiers pauvres et désoeuvrés : hommes, femmes, enfants, marginaux, paysans, prostituées, artisans, boutiques et cimetières forment les sujets de prédilection du jeune homme de vingt-sept ans, qui transporte son premier Leica acheté à Marseille deux ans auparavant. « On a dit que ces photographies appartiennent à sa période surréaliste. Le Mexique tout entier est une immense blessure, un mur tatoué de mitraille, un nopal lardé de coups de couteau, un autel ruisselant de larmes dorées qui l'émeut et qu'il précise ainsi : "en fait, la photographie surréaliste, je ne sais pas ce que c'est : pour moi le surréalisme, c'est avant tout la littérature. Mais pour la conception de l'existence, si le surréalisme c'est l'amour, la liberté, l'imagination, le pouvoir de l'inconscient, la révolte permanente, alors je n'ai jamais cessé d'être surréaliste." » (in Fondation Cartier-Bresson, présentation des Carnets mexicains).