Éditions Plon, 1931, broché, 478 pages.
Reference : AIX-2606-C15
Bon état. Petits plis sur les plats, une minuscule déchire sans manque en haut du premier plat. Intérieur frais.
Bouquinerie des Cinq Avenues
M. Alain Gilhodes
211 Boulevard de la Libération
13004 Marseille
France
bouquineriedescinqavenues@orange.fr
04 96 21 81 64
Ventes fermes et comptant. Réglements chèques. Frais de port en sus. Les frais de port indiqués concernent la France et l'Europe, mais peuvent être plus importants au-delà de ces frontières et en fonction de l'évolution des tarifs postaux.
1 p. in-12 (174 x 131).
Henri Lavedan (1859-1940), du fond de son lit, s’adresse au célèbre avocat Henri-Robert (1863-1936), membre de l’Académie Française et surnommé le «maître des maîtres de tous les barreaux» : «Bien cher Ami, Merci pour la série nouvelle de vos Grands Procès. Leur lecture, plus que jamais, a toutes les raisons de me plaire, de m’enchanter et, en plus, de m’être charitable dans l’accablement où je suis plongé depuis 20 jours à la chambre, en proie à la grippe... et à la coqueluche !!! Horrible ! Mort Horrible !»Henri-Robert venait de faire paraître chez Payot un nouveau volume de sa série Les Grands procès de l’histoire.
Paris : juin 2003. In-8. — Broché, couverture imprimée.
Neuvième partie de la vente de l’importante collection de M. Petiet. – Illustrations en noir et en couleurs. Complet du feuillet volant présentant l’ouvrage de Bassantin "Astronomique discours".
Belle et longue lettre sur sa pièce tirée du roman Mauprat et sur le théâtre de Nohant, adressée au comédien Henri Lafontaine (1826-1898):«Mon cher enfant, il est vrai qu’un Mauprat m’a été demandé à la Porte St Martin et que j’ai promis, mais tout cela sans traités et sans écrits directs. […] j’ai promis le rôle de Mauprat à Bignon qui est mon ami, et qui seul, dans la composition de la troupe avant votre projet d’engagement, pouvait jouer ce personnage. Mais que cela ne vous décourage pas de jouer dans la pièce, car je ne fais pas qu’un rôle, vous le savez, dans une pièce, et quand elle sera faite vous choisirez le meilleur en dehors de celui-là. Même en la faisant je songerai à vous particulièrement pour faire valoir votre talent auquel j’ai confiance, vous le savez, et que je tiens de tout mon cœur à mettre sur la ligne qui lui convient».Elle évoque sa pièce Maître Favilla pour les Variétés, puis le directeur de la Porte Saint-Martin Marc Fournier, qui est un personnage «glissant dans les mains; il m’a fait déjà un beau tour de son métier. N’importe, puisque la destinée des artistes est d’être floué moralement ou pécuniairement par ceux qui exploitent, il faut bien en prendre son parti, et aller de l’avant». Elle conseille à Lafontaine de ne pas attendre Mauprat pour débuter à ce théâtre. «Je ne pourrai travailler à Mauprat qu’au mois de juin. Je fais un roman qui finira dans le courant de mai. Il est probable qu’en juillet la pièce sera prête. Il faudrait tâcher de nous voir à ce moment-là si vous étiez libre pour une quinzaine de jours, nous essaierions sur notre théâtre-tabatière de Nohant, sinon de jouer toute la pièce, si nous manquons de personnages, du moins certaines parties où on vous donnerait la réplique en jouant tant bien que mal avec vous. Mais ceci n’est qu’un plaisir que nous prendrions en famille, et qui m’est utile à moi pour la confection de la pièce, car croyez bien que je n’ai pas besoin de vous voir essayer pour savoir que vous jouez admirablement bien n’importe quel type. Seulement ce sera un très grand plaisir pour nous de vous avoir quelque temps dans notre atelier rustico-dramatique, et en vous amusant, même à des improvisations avec mes enfans, vous pourriez me donner l’idée pour vous de quelque type neuf au théâtre, et faisant valoir des qualités que vous n’avez pas eu l’occasion de mettre en lumière»… Quant à Bignon: «Pour rien au monde je ne lui retirerais le rôle que je l’ai prié d’accepter, il ne faudrait même pas lui en montrer du regret car il serait capable de croire que vous parliez d’après mon désir, et il m’offrirait de vous le laisser, avec empressement. Mais je jouerais là un rôle désobligeant envers lui, et je serais désolée d’avoir un tort vis-à-vis de cet excellent artiste et de cet excellent ami»... Lafontaine, ayant débuté en province, connut le succès à Paris notamment au Gymnase. Il joua dans 5 pièces de George Sand: Le Mariage de Victorine (1851), Les Vacances de Pandolphe, Le Démon du foyer (1852), Le Pressoir (1853) et Flaminio (1854). Il rentra à la Comédie française en 1863 et en partit en 1871.Correspondance, t.XI, p.91.Provenance: collection Jean Depruneaux (1876-1958), pharmacien parisien, originaire de La Châtre, fondateur du musée George Sand.
1926
Carte de visite autographe du mathématicien, membre de l’Académie des Sciences, Émile Picard (1856-1941) adressée à l’avocat et historien français Henri-Robert (1863-1936). Il le remercie de lui avoir fait parvenir un exemplaire de son dernier ouvrage Les Grands procès de l’histoire, paru en 1926 chez Payot : « Merci mon cher confrère, pour l’envoi de votre Vème série des Grands procès de l’Histoire. »Il s’appuie ensuite sur la brillante définition du genre romanesque par Paul Bourget pour faire l’éloge du travail de son confrère : « Paul Bourget a défini un jour le roman : « de la petite histoire probable ». En vous lisant on se dit qu’il y a parfois de l’histoire qui est du roman et du roman qui est de l’histoire, et le tout fait au fond de la grande histoire. »
Paris : Charles Warée (impr. Schneider et Langrand), 1843. In-8, 220 x 140 : front., XXXI, 400 pp., couverture illustrée. — Demi-maroquin à coins à la bradel, filets dorés, dos lisse orné de motifs dorés et à froid, couverture et dos conservés (Carayon).
Première édition de la traduction par Germond de Lavigne de ce roman picaresque de l’écrivain espagnol Francisco de Quevedo-Villegas (1580-1645). L’édition débute par une lettre-préface du traducteur à Charles Nodier dans laquelle Germonde de Lavigne donne un historique de l’œuvre et décrit les différents aspects de sa traduction. Cette lettre est suivie de la réponse élogieuse de Charles Nodier.L’illustration, en premier tirage, est constituée d’un frontispice et de nombreuses vignettes dans le texte, gravés sur bois par Baulant d’après les compositions de Henri Émy.Très bel exemplaire relié par Carayon, complet des plats et du dos de la couverture.Quelques rares rousseurs, dos de la couverture doublé.