Discours de MM. Nadaud, Bouchet, Faure (Maire de Tournon). Tournon. Imp. Royer, 1905. Plaquette in-8 (21/15cm), 18 pages. Brochée. Couverture imprimée.
Reference : 16468
Bon état.
Librairie la Devinière
J. Mazoyer - R. Munari
LA DEVINIERE, 386 Chemin des Mûriers
01090 Montmerle sur Saône
France
04 74 69 35 19
Conformes aux usages de la Librairie Ancienne. Toute première commande doit être confirmée par courrier, fax ou e-mail. L'expédition se fera à réception du règlement. - Les prix indiqués sont nets. Les frais de port sont à la charge de l'acquéreur, les envois se font en recommandé par la poste. L'emballage est gratuit. Dans un délai de 15 jours après réception, tout ouvrage ne convenant pas, pourra être intégralement remboursé, s'il est retourné (en recommandé) à la librairie, soigneusement emballé, après accord. Les règlements émis par des banques étrangères ou en eurochèques doivent être majorés de 15 euros (pour frais de banque). En cas de paiement par Carte Bleue, les numéros peuvent être transmis par téléphone.
Liasse de documents relatifs au dépôt du brevet d'invention, à savoir 3 formulaire pré-remplis in-folio, et les documents joints (récépissés, dessins techniques, mémoires descriptifs) et une petite notice nécrologique tirée du "Courrier de La Presse" du 8 novembre 1896. Rappel du titre complet : Brevet d'Invention accordé le 12 octobre 1858 à M. David Dietz, chef d'atelier au Chemins de Fer de l'Est, pour un système perfectionné de graissage à l'huile des essieux de chemins de fer applicable aux tourillons des arbres tournants des machines de toute nature (avec le Mémoire Descriptif et le dessin technique) [ On joint ] Brevet d'invention du 12 octobre 1858 [ Certificat d'addition introduisant quelques modifications avec le Mémoire Descriptif et le dessin technique ] [ On joint ] Notice nécrologique
Rare et remarquable documentation technique relative à un brevet d'invention, aux temps héroïques de la machine à vapeur. Nous citerons l'intégralité de la brève notice nécrologique publiée par le "Courrier de La Presse" du 8 novembre 1896: "Nous avons le regret de faire part de la mort de M. David Dietz, ingénieur retraité du matériel roulant de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est, ingénieur en chef des Chemins de fer Ottomans, chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 31 octobre 1896, en son domicile, 6 rue Donizetti, à l'âge de 70 ans. C'était un ingénieur de haute valeur, et un alsacien-lorrain d'un patriotisme ardent. C'est lui qui, breveté en France, pour une boîte à graisse, dont le brevet lui avait été refusé en Prusse, fit saisir tout un train de chemin de fer appartenant au gouvernement prussien et qui, muni des boîtes à graisse brevetées, passait devant les ateliers de Montigny-les-Metz, dont Dietz était alors le chef. La saisie fut levée moyennant le versement immédiat d'une somme de 30000 francs. Dietz a été lui aussi inhumé au Père-lachaise, où nombreux étaient les amis, les camarades qui l'ont accompagné, notamment les anciens élèves des Ecoles nationales d'Arts et Métiers, car Dietz était de l'Ecole de Châlons, promotion de 1842-1845, membre et ancien membre du Comité de la Société de ces anciens élèves où il comptait de nombreuses amitiés". Voir également dans notre catalogue
Paris 1847 revue generale biographique et necrologique Hardcover 1st Edition
Notice necrologique sur M. Rombaut-Corneille Ghislain Neefs ancien président des administrations des hospices et du bureau de bienfaisance, et ancien membre de conseil comunal de Malines Belgiqu , 232 x15 cm, hardcover, 4 blz, bon état rare
, Gand, Leroux/ Annoot - Braeckman, 1838., Relie, demi - veaux verte, dos a 5 nerfs, plats marbre, couverture d' editeur colle sur les plats superieurs, 15,5x24,5cm, 420pp + 376pp + 458pp + 566pp + 486pp + 434pp, illustre n/b.
Revues, corrigees et considerablement augmentees par l' auteur, suivis de ses oeuvres posthumes.
[Dunod] - Collectif ; Menche de Loisne ; Darcel ; Raillard ; Picard
Reference : 48023
(1878)
2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, Dunod, Paris, 1878, pp. 362-613 et pp. 617-882 et pp. avec 4 grandes planches dépliantes hors texte [ Contient : ] Notice nécrologique sur M. Homberg - Mémoire sur l'Alimentation en eau des agglomérations de l'arrondissement de Lille par Menche de Loisne - Mémoire sur l'éclairage des villes par M. Darcel - Notice historique sur le nivellement général du Nord et sur la carte au 40.000e annexe de cette opération par M. Raillard - Canal de la Marne au Rhin. Exhaussement du Pont de la Station de Frouard par M. A. Picard
Bien complet des 4 planches dépliantes hors texte sur l'Alimentation en eau des agglomérations de l'arrondissement de Lille, sur l'éclairage des villes et sur le nivellement général du Nord et l'Exhaussement du Pont de la Station de Frouard. Etat très satisfaisant (dos un peu frottés, mouill. intérieure discrète n'affectant pas les planches dans le second volume)
Paris, Fischbacher, 1884. Mulhouse, Imprimerie Brustlein & Cie, 1887. In-8 de 182 pages et un feuillet de table. Exemplaire sur papier ordinaire. Les deux notices nécrologiques sont sur beau papier vergé. Parfait état intérieur. Demi-chagrin noir, dos lisse orné d'un fleurons et filets dorés. Griffures au second plat et petits frottements au dos.
Frédéric Engel-Dollfus est un protestant, industriel du textile et soucieux de la condition ouvrière. Frédéric Engel-Dollfus naît en 1818 à Cernay. Après ses études à Cernay et à Paris au collège, puis au lycée Henri IV, il entre en apprentissage dabord à Mulhouse puis au Havre. De retour à Mulhouse, après un voyage en Angleterre, en Écosse et en Irlande, il entre dans la maison Vaucher puis chez Dollfus-Mieg et Cie (fabrication des filés et toiles de cotons, impression des étoffes) dont il devient un des associés en 1843. Adepte du saint-simonisme il réorganise lentreprise par la mécanisation et lintégration du processus industriel, ainsi que par le développement de nouveaux produits. Il y développe notamment la production de fil à coudre et de coton à broder quil réussit à imposer sur les marchés du monde entier. Quant à la « fabrique dindiennes » déficitaire depuis de nombreuses années, elle fut liquidée en 1888. Elle ne fut pas la seule à disparaître à Mulhouse en cette fin du XIXe siècle. La notoriété quil avait acquise comme industriel lamena à prendre une part active, au moment de la guerre de 1870, aux négociations économiques qui précédèrent et suivirent le traité de Francfort. Il fut un des membres de la députation envoyée à Tours au gouvernement de la Défense nationale et de la Commission de défense des intérêts alsaciens. Sa sensibilité saint-simonienne lamène à se consacrer aussi à la création d'uvres utilitaires et philanthropiques destinées à contribuer au bien-être moral, matériel ou physique de la classe ouvrière : « le patron doit plus à louvrier que son salaire » et aussi « Il est de son devoir de soccuper de la condition morale et physique de ses ouvriers, et cette obligation, toute morale et quaucune espèce de salaire ne saurait remplacer, doit primer les intérêts particuliers ». Certaines uvres étaient destinées plus particulièrement aux ouvriers de la maison Dollfus-Mieg et Cie : caisse de secours et de retraite, assurances collectives, asile de vieillards, société dencouragement à lépargne, écoles et salles dasile (ancêtres des maternelles). Dautres uvres eurent un retentissement tant en France quà létranger, à limage de ce qui existait déjà en Angleterre. La plus importante est certainement « LAssociation préventive des accidents » destinée à étudier et à appliquer les moyens de parer aux dangers auxquels les machines exposaient les ouvriers. Fondée par plusieurs fabricants, cette association visait la prévention des accidents, dont les inspecteurs contrôlaient les manufactures associées. Cette initiative a eu un effet certain dans la promulgation des lois de 1871 (en Allemagne) et de 1874 (en France) relatives à lamélioration des conditions de travail des ouvriers au point de vue de la sécurité et de la salubrité. Avec laide de diaconesses, Frédéric Engel-Dollfus créa aussi à Mulhouse un « dispensaire pour enfants malades » dans le but de procurer aux enfants indigents les soins que leurs parents ne pouvaient leur faire donner. Il en assuma entièrement lui-même la construction et lentretien. Il contribua aussi à fonder, entre autres, lÉcole de dessin destinée à former des dessinateurs pour lindustrie des toiles peintes et lÉcole de filature et tissage de Mulhouse. Le succès et loriginalité de cette dernière école était dû à son enseignement alternatif : théorie puis pratique, grâce à linstallation dun matériel ad hoc. Cétait un enseignement déjà très novateur, car les élèves faisaient leur apprentissage en suivant des stages pratiques en entreprise après quelques temps de théorie. Lefficacité de la méthode faisait quils devenaient ainsi des cadres recherchés, car tout de suite opérationnels sur le marché du travail.