Bruxelles, Editions du Frêne, 1946. 14 x 22, 251 pp., broché, bon état (dos légèrement gauchi).
Reference : 73888
Traduit de l'allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac.
Librairie Ausone
M. Michaël Collet
chaussée de Gand, 366, boîte 7
1080 Bruxelles
Belgium
32 (0)2 410 33 27
virement bancaire européen - chèques français - Paypal
ALMANACH IMPERIAL AN BISSEXTIL 1812 PRESENTE A. S. M. L’EMPEREUR ET ROI.
Reference : LCS-18199
Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. A Paris, chez Testu, Imprimeur de sa Majesté, 1812. In-8 de 976 pp. Maroquin vert, roulette aux feuilles de vignes et grappes de raisin autour des plats, chiffre F frappé or au centre des plats au sein d’un blason, dos lisse richement orné avec l’aigle impérial frappé dans deux caissons, coupes décorées, doublures et gardes de moire rose, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 120 mm.
Exemplaire sur papier fin de Hollande relié en maroquin vert de l’époque au chiffre de Joseph Fouché. Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. Joseph Fouché (1759-1820 est né à Pellerin (Loire-Atlantique) le 19 septembre 1754. Il fit ses études chez les oratoriens de Nantes puis entra dans cette congrégation et professa à Juilly, à Arras et à l'école militaire de Vendôme. Il était préfet des études au collège de Nantes quand éclata la Révolution. Comme il n'était pas engagé dans les ordres, il quitta l'habit ecclésiastique, devint avocat, se fit remarquer par son zèle révolutionnaire ce qui lui valut d'être envoyé à la Convention le 7 septembre 1792 par le département de la Loire-Inférieure. Il vota la mort du roi et se signala dans les diverses missions qui lui furent confiées, en particulier à Lyon par des exactions et de sanglantes prescriptions. Radié du club des Jacobins à la demande de Robespierre, il contribua au 9 Thermidor. Repoussé par les thermidoriens, il fut sur la proposition de Boissy d'Anglas décrété d'arrestation le 22 thermidor an III (9 août 1795). L'amnistie du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) lui restitua la liberté. Ayant dévoilé une conspiration babouviste à Barras, il en fut récompensé par l'ambassade près la République cisalpine (1798) puis par l'ambassade de Hollande où il demeura jusqu'à ce que le Directoire l'appelle, le 2 thermidor an VII (20 juillet 1799) au ministère de la Police générale. Il prépara le 18 brumaire et mena une vie fastueuse en recevant dans de brillantes soirées les survivants de l'ancienne noblesse. N'ayant pas su déjouer la conspiration de la machine infernale, il quitta le ministère de la Police mais le même jour reçut les titre de sénateur. Après la courte trêve de la paix d'Amiens, la vigilance de Fouché fut de nouveau jugée indispensable. Il réintégra donc le 21 messidor an XII (1er juillet 1804) le ministère de la Police et il devait y rester jusqu'au 3 juin 1810. Durant toute cette période, la puissance de Fouché fut très grande ; il avait été créé comte d'Empire le 24 avril 1808 et, le 15 août 1809, duc d'Otrante. Envoyé à Rome comme gouverneur général, il fut, après les désastres de Russie, nommé gouverneur des provinces illyriennes, poste qu'il rejoignit en juillet 1813. Envoyé ensuite en mission à Naples auprès de Murat, il revint en France et se trouvait à Avignon lorsqu'ayant appris l'abdication de l'Empereur, il offrit ses services aux Bourbons qui ne les acceptèrent pas. Pendant les Cent-Jours, l'Empereur rappela Fouché qui occupa pour la troisième fois le poste de ministre de la Police. Lorsqu'après Waterloo, les Chambres nommérent une commission du gouvernement, le 23 juin 1815, c'est Fouché qui en fut le président. Il profité de cette position pour intriguer avec les Bourbons, les Orléans et la cour d'Autriche. La deuxième Restauration le rappela au ministère de la Police mais son opposition à la réaction royaliste le contraignit à donner sa démission de député, puis de ministre le 24 septembre 1815. Nommé ambassadeur à Dresde, il fut atteint par la loi des régicides du 12 janvier 1816. Il perdit ses fonctions et l'autorisation de résider en France. Il se retira à Prague, se fit naturaliser autrichien en 1818, et alla mourir à Trieste en 1820. Provenance rarissime et extrêmement recherchée. Ex libris F.B. Pochard sur la première garde.
P., Editions de Saint-Clair, 1968, 2 vol. pt in-8°, 293 et 269 pp, un portrait-frontispice en couleurs, 24 gravures et portraits hors texte, tiré sur bouffant alfa vergé, reliures simili-cuir décorées de l'éditeur, bon état
Homme de la manigance et du complot, ministre de la Police sous le Directoire et le Consulat, mais aussi sous l'Empire et durant les Cent-Jours, nul n’incarna mieux que Joseph Fouché (1759-1820) l’omnipotence ambiguë des forces de l’ombre et le cynisme de l’Histoire cachée. Survivant aux changements de régimes, tenant les puissants à merci, il fut fait comte d’Empire puis duc d’Otrante par Napoléon. Ses sulfureux Mémoires, rédigés pendant son exil en Autriche, en 1816, apportent sur la Révolution et l’Empire l’extraordinaire témoignage d’un des hommes les mieux renseignés de son temps. À l'image de leur auteur, ses Mémoires, publiés quatre ans après sa mort, en 1824, ont suscité une vive controverse. S'ils sont unanimement jugés passionnants, beaucoup de contemporains ont mis en doute que Fouché en soit l'auteur. Louis Madelin les tient pour authentiques, Jean Savant non, Jean Tulard ne se prononce pas. Une source indispensable à quiconque s'intéresse à l'histoire de la Révolution et de l'Empire. — "Il est certain que Fouché a songé à écrire ses mémoires entre 1815 et 1820. Le texte paru en 1824, quatre ans après sa mort, est-il authentique ? Alphonse de Beauchamp, ancien employé du comité de sureté générale puis du ministère de la police, historien des guerres de Vendée et fabricant de mémoires s'en est déclaré l'auteur. (...) Autre problème : celui de la partialité du témoignage. L'intérêt de l'ouvrage n'en est pas moins certain". (Tulard, 560
Jean De Bonnot Reliure de l'éditeur,plein cuir vert ,plats orné de deux encadrement aux motifs floraux à l'or cernant un cadre formé de deux filets dorés au centre duquel est inscrit le titre,lui-même en lettre d'or,dos de même facture ,tête dorée,446 pages, portraits frontispices, gravures dans le texte et à pleine pages .Accroc sans gravité au pied du mors inférieur.
Bon Etat Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et pays suivants desservis : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes de votre achat sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
P., Société des Bibliophiles / New York, Merrill and Baker, s.d. (1903), 2 vol. in-8°, li-302 et xi-344 pp, 10 gravures et portraits hors texte sous serpentes, reliures percale bleue de l'éditeur, titres dorés au dos, têtes dorées, reliures frottées, bon état Tiré à 503 ex. numérotés sur vergé (Versailles Edition). Texte en anglais
Complet en 2 volumes. De cette "Versailles Edition" limitée et numérotée, seuls 503 exemplaires en anglais ont été imprimés (n° 349, les 2 volumes sont numérotés). Compilée par Léon Vallée, la collection “Courtiers and Favourites of Royalty” comprend vingt volumes de « Mémoires de la Cour de France avec illustrations et fac-similés de documents provenant des Archives nationales françaises ». — Homme de la manigance et du complot, ministre de la Police sous le Directoire et le Consulat, mais aussi sous l'Empire et durant les Cent-Jours, nul n’incarna mieux que Joseph Fouché (1759-1820) l’omnipotence ambiguë des forces de l’ombre et le cynisme de l’Histoire cachée. Survivant aux changements de régimes, tenant les puissants à merci, il fut fait comte d’Empire puis duc d’Otrante par Napoléon. Ses sulfureux Mémoires, rédigés pendant son exil en Autriche, en 1816, apportent sur la Révolution et l’Empire l’extraordinaire témoignage d’un des hommes les mieux renseignés de son temps.
Relié comme neuf . 446 pages . 1986.PHOTOS SUR DEMANDE