Paris, Payot, 1925 14 x 23, 249 pp., broché, bon état
Reference : 5551
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Société reproductive des bons livres, 1838. 1838 3 vol in-8° de: [1 ff de titre], 386; [1 ff de titre] 396, [1 ff de titre] 386 pp. [1 ff de table]. Ex-libris gravé. ( brunissures sur les gardes tachées, corps d'ouvrage frais et sans rousseurs). Demi-basane d'époque, dos à faux nerfs titré à l'or sur maroquin beige et vert, papier marbré sur les plats. (défauts d'usage).
Bel exemplaire en reliure d'époque de ce texte majeur de François-René de Chateaubriand (1768-1848). Publié en France en 1802, le Génie du christianisme est un ouvrage apologétique écrit entre 1795 et 1799 par Chateaubriand, alors en exil en Angleterre. Dans cette uvre, Chateaubriand entreprend de défendre la sagesse et la beauté de la religion chrétienne, remise en cause par la philosophie des Lumières, puis par la tourmente révolutionnaire. Cette uvre est le premier grand succès littéraire de Chateaubriand, et a eu une influence considérable dans lhistoire des idées littéraires et religieuses en France au XIXe siècle.
Paris Gaume frères s.d. [1857-1858] 4 vol. in-8 brochés, non coupés, couvertures imprimées, rousseurs et traces de poussière sur les couvertures
1) 2 ff.n.ch., xvi, 469 pp., 1 carte coloriée et repl. h.t. - 2) 2 ff.n.ch., 455 pp. - 3) 2 ff.n.ch., xxii, 462 pp. - 4) 2 ff.n.ch., 476 pp. Cordier, Sinica, 770. Caillet, 5294. Numa Broc, Asie, 247-249. Remise en vente de l'édition de 1857-58, avec des titres de relais. Originaire de Caylus, près de Montauban, Evariste Huc (1813-1860) fit ses études à Toulouse avant d'entrer, en 1836, au séminaire de la Congrégation de Saint-Lazare. Devenu prêtre en 1839, il partit pour la Chine en tant que missionnaire. Après cinq ans de séjour, il fut chargé d'une grande tournée de reconnaissance et d'évangélisation à travers le pays : il effectua ainsi, de 1844 à 1846, un important voyage qui devait le conduire à Lhassa, où il réussit à pénétrer déguisé en lama. Il y séjourna six semaines avant d'être reconnu puis expulsé vers la Chine. La relation de son voyage, publiée à Paris en 1850, connut un grand succès. Le présent ouvrage, consacré à l'histoire du christianisme en Chine, est divisé en quatre parties : Depuis l'apostolat de Saint Thomas jusqu'à la découverte du Cap de Bonne-Espérance. – Depuis cette découverte jusqu'à l'établissement de la dynastie Tartare-Mandchoue en Chine. – Depuis l'établissement de cette dynastie jusqu'à la mort de l'empereur Khang-Hi. – Depuis la mort de cet empereur jusqu'au traité de Tien-Tsing en 1858. Il renferme aussi de nombreux documents sur les anciennes religions et sur l'occultisme en général (cf. Caillet). Bon exemplaire, à l'état de parution
Paris Madame Devaux An XI - 1803 2 vol. in-12 demi-chagrin bleu-nuit, dos à nerfs, tr. mouch. [Rel. de la fin du XIXe siècle]
1) xxiv et 299 pp. - 2) 2 ff.n.ch. et 335 pp.Quérard IX, 72. Édition originale.Importante compilation historique et anecdotique sur les missions françaises et étrangères en Asie (Cochinchine, Siam, Tonkin…). Sur le littérateur et polygraphe Serieys [1755-1829], voir Hoefer, t. XLIII, 783.Bon exemplaire, sobrement relié
Paris Charles Douniol, E. Dentu 1860 in-8 dérelié
208 pp.Auboyneau & Fevret, Essai de bibliographie de l'Empire Ottoman 483. Hage Chahine, 2755.L'archéologue François Lenormant (1837-1883) fut un témoin oculaire des événements, puis mêlé à une grande partie des faits racontés.Les chrétiens maronites de Damas furent exterminés au cours d'une nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supportait plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détenaient es postes officiels et administratifs les plus élevés. Le quartier chrétien fut dès lors pillé et brûlé, selon la coutume permanente de ces lieux. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens
P., Michalon, 2010, gr. in-8°, 317 pp, notes, annexes, biblio, broché, bon état
Que sait-on des premiers temps du christianisme ? Presque rien en dehors des témoignages chrétiens. En effet il n'existe aucune trace matérielle de christianisation avant l'an 200, seules des sources littéraires prises la plupart du temps pour argent comptant. S'appuyant sur des travaux académiques et une relecture soigneuse des sources, ce livre sérieux et décapant offre une nouvelle histoire des débuts du christianisme. Au IVe siècle, sous l'empereur Constantin, le monde romain a basculé. Le christianisme est devenu la religion quasi officielle, protégée et favorisée par l'empereur. En quelques dizaines d'années, il devient une religion d'État. Comment et pourquoi ? Les milliers de pages consacrées aux débuts du christianisme ont en commun de puiser aux sources chrétiennes, qui sont lacunaires. Et si la meilleure façon de raconter cette histoire était d'adopter le point de vue des Romains ? Le christianisme apparaît alors comme la réponse la plus adaptée aux profondes évolutions économiques et sociales des IIe et IIIe siècles : fin des conquêtes impériales et crise de l'esclavage, apparition de nouvelles élites foncières associées à un modèle économique inédit, la latifundia, et à un nouveau rapport de production : le colonat. Les grands propriétaires doivent trouver une nouvelle vision du monde qui rendra les colons dociles, voire déférents. Or, il n'existe aucune pensée classique, grecque ou romaine, qui prône la soumission à toute autorité et plus précisément la soumission au travail pour le compte d'autrui, celui-ci étant réservé aux esclaves. Sauf une : le christianisme.