Paris, Maison de la Bonne Presse, s.d. (ca 1890). 13 x 19, 561 pp., nombreuses illustrations, reliure dos/coins toilés, bon état.
Reference : 38911
illustrations de MM. Damblans, Lemot, Malharro, Montégut, Mob.
Librairie Ausone
M. Michaël Collet
chaussée de Gand, 366, boîte 7
1080 Bruxelles
Belgium
32 (0)2 410 33 27
virement bancaire européen - chèques français - Paypal
Lyon, Antoine Boudet, 1695. 4 volumes in 12, veau fauve, dos à nerfs ornés, coupes ciselées, tranches rouges, défauts aux coiffes supérieures des premiers et troisième volumes, ex-libris (Reliure de l’époque). [1 f.], 286 pp. ; [1 f.], 240 pp. ; [1 f.], 264 pp. ; [1 f.], 326 pp., [1 f.].
Henriette de La Suze (1618-1673), petite-fille de l'amiral de Coligny est une des très rares femmes de la haute noblesse à ne pas s'être cachée d'être une femme de lettres. Elle est certainement une des poètes majeures de son siècle. Elle s’est tout particulièrement, illustrée dans l’élégie qu’elle remet en vogue (ce genre poétique date de l’Antiquité) en l’adaptant au goût de son temps. Le nombre des éditions de ce recueil, constamment enrichi jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, montre à la fois la considération dans laquelle on tenait la comtesse et le succès prolongé de la poésie galante en faveur au XVIIe siècle. On y trouve, outre les propres œuvres de Mme de La Suze et de Pellisson, des vers de Mlle de Scudéry, La Princesse de Montpensier de Mme de La Fayette, les Maximes d’Amour de Bussy Rabutin, le Dialogue de l’Amour et de l’Amitié de Charles Perrault. A noter enfin l’Ode à Christine de Suède de Mme de La Suze, où la souveraine « sans seconde » est qualifiée d’« azile des beaux esprits ». Le permis de réimprimer est daté successivement de novembre 1689 puis du 31 décembre 1693 à Claude Chize libraire à Lyon qui céda ses permissions aux libraires Claude Rey et Antoine Boudet. Ex-libris de Nicolas Jean Baudelot de Rouvray seigneur de St Germain sur Indre, gravé par Corlet.
FORMAT IN 4-LES BRETONS ET L'ALCOOL DES MANIERES DE BOIRE SINGULIERES, PAR JEAN-FRANCOIS LE QUELLENEC, 14 PAGES-LE COSTUME DE PLOUGASTEL I DE 1800 A 1890, 20 PAGES-L'ILE AUX MOINES AU FIL DES MEMOIRES, PAR FRANCOIS DE BEAULIEU, 10 PAGES-BECHEREL, CITE DU LIVRE, 6 PAGES-(E1024)
COUVERTURE SOUPLE ETAT TRES BON
Marseille Librairie Provençale de Boy 1861. In-8 broché 2 feuillets non chiffrés 32pp. Orné d'un tableau à pleine page. Imprimé sur beau papier. Cachet ex-libris sur le faux-titre "G Leroy". Bel exemplaire frais, enrichi d'un envoi à Augustin Fabre en tête du 1er plat de la couverture. Les pages 21 à 32 présentent des notes sur le polyptique de Wadalde (814) et sur les plus anciennes chartes du cartulaire de Saint Victor. (PLAQ 25)
Paris, Valade, 1774. 2 parties en un volume in-12, veau fauve de l’époque, dos à nerfs orné, coupes ciselées, accroc à la coiffe supérieure, mors et coins frottés, ex-libris. [4 ff.], 156 pp. ; [2 ff.], vj, 172 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Mme de Laisse, dont la biographie est incertaine, a laissé des volumes de contes et de proverbes, ainsi qu'un roman, Ouvrage sans titre, dédié à Marie-Antoinette. Celui-ci est dédié à la comtesse d’Artois (sur le titre Mme de Laisse indique qu’elle est l’épouse d’un Capitaine de Cavalerie au Régiment d’Artois). Fortunée Briquet, dans la notice qu'elle lui consacre retranscrit ce quatrain adressé à Mme de Laisse : « Minerve en t'écoutant te nomme sa rivale, / Vénus en te voyant frémit de ta beauté. / Mais peux-tu redouter leur vengeance fatale, / Quand tu tiens le brevet de l'immortalité ? » Deuxième volume de contes publié par Mme de Laisse après un Recueil d’anecdotes paru en 1772, il contient : Lettre à mon ami ou les sœurs rivales — Il n’est pas impossible de parvenir au bonheur – Les dangers d’une mauvaise éducation – L’orgueilleux corrigé par l’amour – La jeunesse du françois – L’orgueilleux non corrigé. Ses contes n’ont pas encore suscité – à tort – l’intérêt des critiques contemporain.e.s alors qu’elle y représente les femmes de façon novatrice, dépeignant souvent ses héroïnes comme des individualistes qui ont du mal à s’adapter aux exigences de la société. Elle n‘hésite pas à blâmer leurs défauts dont elle rend responsable leur manque d’éducation et, dans l’ « épître aux femmes » qui ouvre la seconde partie, elle les engage à étudier « la morale, les beaux-arts, les sciences ». Plusieurs de ses personnages féminins ont ainsi acquis une solide culture. Ainsi dans « Lettre à mon ami ou Les Sœurs rivales » qui raconte l’histoire de deux sœurs que tout oppose en dehors de leur instruction : histoire, poètes notamment latins. Mme de Laisse est également très à cheval sur le respect que l’on doit aux femmes et le héros de « Il n’est pas impossible de parvenir au bonheur » qui en prend à son aise avec elles, se fait durement semoncer par sa mère.
EXEMPLAIRE N°1051 D'UN TIRAGE DE 33.800-FORMAT IN 4-(E24)
CEF COUVERTURE SOUPLE ETAT COMME NEUF