Paris, Librairie Académique Perrin, 1898. 11 x 17, 63 pp., broché, bon état.
Reference : 106.248
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Paris Nouvelle Librairie Parisienne, Albert Savine Editeur, 1888, 10x15cm, broché, 201p. Impression sur papier vergé. Rousseurs sur certaines pages. Couverture défraîchie avec manques angulaires et manque au centre du second plat sur la couverture rempliée, dos renforcé. Néanmoins solide exemplaire. Table des noms cités. Envoi de l'auteur au poète et dramaturge Emile Michelet : A Emile Michelet, son ami, Frédéric Loliée.
Moulins, Durond, 1900 ; plaquette in-8, brochée. 57pp.-1f. Pliure au plat inférieur, si non parfait état.
Edition originale, avec un envoi autographe de l'auteur. Courte introduction de François Coppée. Thèse présentée au concours à l'Académie Française en 1898.
EUROPE. Mai 1998. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 253 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Jules Michelet - Nouveaux regards sur Michelet par Michel Delon, Michelet et l'avènement de la République par Paul Viallaneix, Terra Mater par Claude Dourguin, Jules Michelet et l'invention de la prose cyclique républicaine par Jacques Darras, La nation et le peuple chez Michelet par Isabelle Garo, Un précurseur par Georges Duby Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
La grande oeuvre de Michelet ( La Mer, L'Oiseau) est une épopée : celle de l'homme du XIXe siècle, confiant dans lui-même, qui s'ouvre à la merveille qu'est le monde et apprend à le respecter. Darwin, Fabre et d'autres nous font ainsi voyager dans l'immédiatement proche, en convoquant tout notre imaginaire intérieur. Michelet se régale et on le sent. Il est le premier à s'embarquer dans ce voyage-là. Il est historien, habitué à dépouiller les vieux livres. Leur siècle déborde de récits de voyages et d'explorations. Il y puise. Il nous embarque vers les pôles, dans les mangroves. Il s'émerveille d'un colibri. C'est un raconteur, un raconteur et un rêveur. Comme pour le récit de la tempête à Cordouan dans "La Mer", il part de sa table d'écriture elle-même : cette année 1866, il écrit le terrible livre du coeur sanglant de la Révolution française, "Quatre-vingt-treize". Pour cela, lui et sa compagne se sont réfugiés à la campagne, pas très loin de Nantes, sur les bords de l'Erdre... Les oiseaux sont sa compagnie immédiate. Alors on se laisse faire comme par un grand poème. La nature avant ces gens-là est effrayante, ou utilitaire, ou la cible de la chasse (on n'en a pas fini avec les zigouilleurs d'oiseaux, mais Michelet est le premier à tenter de leur porter un coup). Après Michelet, ce n'est pas qu'on serait devenu savant sur la chouette, l'aigle et le vautour, la frégate, le pic ou l'hirondelle – c'est juste que chacun des oiseaux, même le timide rossignol chanteur, nous a appris quelque chose de notre humanité. C'est nous, que nous apprenons à lire. Pas un hasard qu'il cite, à côté de poètes comme Ruckert, le beau texte satirique d'Aristophane, ses "Oiseaux" bâtissant une cité aérienne... Edition définitive, revue et corrigée, vol. grand in-8, 24x18, relié demi cuir, 575pp, bel état intérieur. Paris Flammarion, vers 1860 ref/270
Salvator, 2020, gr. in-8°, 426 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Edmond Michelet a-t-il été le premier résistant de France ? En tout cas, il est le premier à avoir publié un tract appelant à la résistance. Au moment même, mais sans le savoir, où de Gaulle lançait l'appel du 18 Juin. Membre du mouvement Combat, il est capturé en février 1943, puis déporté à Dachau. Son témoignage, Rue de la Liberté, est une lecture irremplaçable sur l'univers concentrationnaire. Cette biographie fouillée et enlevée montre comment ce père de famille a été amené à entrer en résistance et ce qui a découlé de son engagement : une vie politique ininterrompue aux côtés de celui qui deviendra son grand ami, le général de Gaulle. Il occupera plusieurs ministères, dont celui de la Justice pendant la guerre d'Algérie. En 1969, il succède à André Malraux comme ministre des Affaires culturelles : Malraux, l'agnostique, et Michelet, le catholique, étaient profondément liés. C'est en allant inaugurer une Maison de la culture que Michelet est frappé d'une congestion cérébrale. Il meurt quelques jours plus tard, le 9 octobre 1970. Edmond Michelet fut dévoré toute sa vie, comme il disait, par « la hantise des autres ». Cet ouvrage de référence présente également la correspondance clandestine inédite et bouleversante d'Edmond Michelet, alors prisonnier des Allemands à Fresnes, avec son épouse.