PUF, 1950, in-8°, viii-330 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Reference : 85921
"... Si j'ai analysé longuement ce livre, qui fera date dans nos études homériques, c'est pour essayer de faire sentir cette sorte de dialectique à rebours qui l'anime d'un bout à l'autre, et qui, partant des dieux, nous fait descendre jusqu'aux hommes et jusqu'à l'homme que fut Homère. L'immense mérite de l'ouvrage est de restaurer fort heureusement – en face des nombreuses tentatives faites pour disloquer les poèmes homériques – la notion de poète, de créateur..." (Etienne Lapalus, Revue des Études Grecques, 1951)
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Le plus bel exemplaire de cette édition cité et décrit par Cohen provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller. A Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1712-1717. 6 volumes in-12 : Iliade : I/ cxvi pp. y compris 1 frontispice, 300 pp., 8 pl. hors texte ; II/ (2) ff. dont 1 frontispice, 389 pp. et 9 pl. hors texte ; III/ (2) ff. dont 1 frontispice, 373 pp., 9 planches hors texte. Odyssée : I/ cxviii pp. dont 1 frontispice, (1) f., 299 pp., 7 pl. hors texte ; II/ (1) f., 1 frontispice, 348 pp., 7 pl. hors texte ; III/ (1) f., 1 frontispice, 333 pp., 8 pl. hors texte ; Soit au total 3 frontispices, 1 fleuron qui se répète sur le titre de chaque volume, 26 figures pour l’Iliade, gravées par Broen et 3 frontispices et 22 figures de Farret pour l’Odyssée, gravées par Jonghe et V. Buysen. - Supplément à l’Homère de Madame Dacier (1 volume). Amsterdam, chez les Wetsteins, 1731. In-12 de 1 frontispice, (1) f., 164 pp., xlviii pp., (73) ff., 2 pl. hors texte dont 1 dépliante. Soit 7 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 158 x 87 mm.
L’exceptionnel exemplaire E. Odiot complet des 7 volumes, cité et décrit par Cohen, adjugé 700 F. Or à la vente Müller contre 149 F. Or pour le bel exemplaire Daguin-Louis Cartier relié en maroquin ancien : « L’exemplaire Odiot, en maroquin rouge ancien, contenant de plus un 7ème volume (Vie d’Homère par Mme Dacier, de l’édition de 1731) a été vendu 700 fr., vente Müller (n° 71). » (Cohen, 494). « [Clio parle]. Inscrivez en tête d’un papier le nom d’Homère. C’est le plus grand nom, mon enfant. Les dieux ne seraient rien, et non seulement les dieux mais les hommes, s’il ne les avait pas chantés… Rien n’est aussi pur qu’Homère… C’est le plus grand. C’est le plus vieux. C’est le patron. C’est le père. Il est le maître de tout. Et notamment il est le maître de tout ce qu’il y a jamais eu de plus grand dans le monde, qui est le familier. » Charles Péguy. Madame Dacier (1651-1720) était la fille de Tanneguy-Lefebvre. « Elle collabora aux travaux de son mari, notamment à sa traduction de la Vie des Hommes illustres de Plutarque mais poursuivit une œuvre personnelle au moins aussi importante que celle d’André Dacier : traduction de Plaute, d’Aristophane, de Térence (1688) mais surtout de l’Iliade et de l’Odyssée qui lui valurent la gloire. Admiratrice fanatique d’Homère, Mme Dacier se trouva tout naturellement mêlée à la Querelle des Anciens et des Modernes qui venait de renaître et où les Modernes étaient soutenus par Lamotte et Hardouin. L’une des deux éditions les plus recherchées avec celle, concomitante de Paris, Rigaud, 1711-1716 dont Brunet décrit ainsi les différents exemplaires : « Les exemplaires reliés en maroquin, dont la reliure n'a rien d'extraordinaire, se donnent communément pour 60 ou 72 fr., comme on l'a pu remarquer aux ventes de Hangard, Bourdillon, Giraud, etc. ; mais on a payé 400 fr. à la vente Nodier un exemplaire en mar. r. dent. doublé de mar. v. dont pourtant la reliure de chacun des deux poëmes différait par la dorure, et nous- même avons fait pousser inutilement jusqu'à 750 fr. à la vente De Bure un exemplaire en mar. bleu rel. par Padeloup avec un soin tout particulier et une élégante simplicité ; cela prouve que le prix de ces sortes de livres dépend entièrement de la concurrence que fait naître la beauté de l'exemplaire, et qu'on aurait grand tort de rapporter ces prix sans faire mention des circonstances qui les ont motivés. Ainsi un exemplaire en mar. doublé de mar., a été vendu 1 010 fr. Baron Pichon, et acheté par un amateur de passage à Paris, qui le céda bien vite au libraire Aug. Fontaine, lequel en demandait et en trouva 1 400 fr. ; M. de Coislin avait payé ce charmant spécimen de la reliure de Boyet 400 fr. à la vente Nodier de I844. » Superbe exemplaire cité par Cohen, magnifiquement relié en maroquin rouge de l’époque, provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller.
HOMÈRE; RONSARD Pierre de; JODELLE Étienne; MAGNY Olivier de; SALEL Hughues (trad.); PELETIER DU MANS Jacques (trad.):
Reference : 21044
(1571)
A Paris, Pour Claude Gautier libraire, tenant sa boutique au second pillier de la grand'salle du Palais, 1571. 2 parties en un volume petit in-8 de [8]-207-[1]-8; 29-[2] feuillets (sig, A-Z8; Aa-Ee8 et A-D8). Le feuillet 126 mal chiffré 125 et un feuillet non chiffré entre 213 et 214 (ornement typographique). Plein vélin ivoire à rabats, dos lisse décoré de roulettes dorées, filets et petit médaillon central dorés sur les plats, tranches dorées.
Une des première éditions d'Homère en français. C'est en effet la première langue vernaculaire dans laquelle a été traduit L'Illiade, puis l'Odyssée. En 1530, Samxon donne une traduction de l'Illiade à partir de la traduction latine de Lorenzo Valla. Hugues Salel est le second traducteur de l'Illiade, mais le premier a travailler à partir du texte grec. "Salel ne fait pas d’Homère un historien : en effet, on ne croit plus guère, à partir de la moitié du XVIe siècle, à l’origine troyenne des rois de France. Contrairement à la traduction de Samxon, son projet est sinon commandé, du moins vivement encouragé par François Ier, qui en reçoit la lecture à mesure que son valet de chambre avance dans son entreprise – laquelle prend fin au dixième livre, quand meurt le roi. La traduction de Salel vise donc d’abord un cercle restreint de lecteurs incapables de lire Homère autrement qu’en vernaculaire, a fortiori en grec. Comme le reste de la noblesse d’épée, la cour de François Ier est séduite par ces récits de guerre antiques mais remis au goût du jour; l’emploi du vers s’explique aussi par la volonté de séduire ce public courtisan." L'épître liminaire de "Dame Poësie" s'adresse à François Ier. En 1545 paraît sa traduction des dix premiers livres du texte. En 1570 Claude Gautier publie ces dix livres avec les livres onze, douze et en partie le treizième. Et il fait suivre les deux premiers livres de l'Odyssée qui ont été traduits pour la première fois en français pas Jacques Peletier du Mans et publiés une première fois dans ses "Oeuvres poétiques" en 1547. Véritable production de la Renaissance, cette édition comporte plusieurs textes encomiastiques de Pierre de Ronsard, Étienne Jodelle, Olivier de Magny, François Charbonnier, Jean de Pardeillan, Pierre Paschal, Jacques Tahureau. Agréable exemplaire de cette seconde émission; jolies vignettes de titre (ainsi que les bandeaux, lettrines et culs-de-lampe). Un seul exemplaire répertorié sur RareBookHUB, chez Maggs en 1930. Déchirure sans manque au feuillet 100. Brunet, III, 290; Tchemerzine, IV, p.264 à Olivier de Magny et V, p. 153 à Peletier du Mans. Ellen Delvallée, "Première transmission de l’Iliade en France au xvie siècle : Lemaire, Samxon, Salel" in Notre Homère. UGA Éditions, 2021.
BELIN. 2010. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 606 pages - déchirures sur le 1er plat. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
le poete et sa legende, la question homerique, analystes et unitaires, de l'analyse a la neo analyse, de l'oralite a l'ecriture, la langue d'homere,l'art d'homere, homere et l'histoire, narration narrateurs et poetes, le monde des dieux, ... Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Lyon, Chez Bruyset, 1796. 12 volumes in-18, plein maroquin rouge grenat à long grain, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison vertes.
Orné d'un portrait gravé d'Homère.
<p><meta charset="utf-8"><span>Homère fascine, et son rayonnement demeure encore immense et ce de l'Antiquité à nos jours (Paul Claudel, Gabriel Audisio, Joyce, Cavafy, Kazantsakis). Mais certains ont sévèrement critiqué la poésie homérique (Xénophane, Platon, Epicure). Xénophane (6e a.C.) reprochait à Homère de donner aux dieux une image peu flatteuse et immorale; quant à Platon il estimait que l'étude la philosophia devait sublimer l'étude la poésie homérique alors fondement de l’éducation de la jeunesse grecque.</span><br><span>Pourtant les Anciens n’ont cessé de se pencher sur les mythes d’Homère afin d’y déceler des arrière-plans. Ils leur fallait réconcilier la poésie homérique et la philosophie dans une recherche de la signification cachée des mythes. C’est ce qu’on nomme l’exégèse allégorique. Elle débute dès le 6e a.C. avec Théagène de Rhégium et perdure jusqu’à Proclos (5e p.C.).</span><br><span>Pour les Grecs, le mythe est une enveloppe trompeuse dont il faut percer le secret et tirer l’idée de l’image.</span><br><span>L’exégèse homérique s’est développée dans trois directions:</span><br><span>La physique: pour les allégoristes, les mythes d’Homère recouvrent des notions scientifiques sur les structures mêmes de l’univers. Exemple: les dieux ne sont rien d’autres que des éléments primordiaux (air, éther, eau, feu, terre) qui se livrent à des conflits cosmiques.</span><br><span>La morale: les mythes sont une réflexion sur la vertu (Plutarque, Maxime de Tyr) et apprennent aux individus à avoir une conduite héroïque, raisonnable, sage.</span><br><span>La théologie: pour les néoplatoniciens (Porphyre, Proclus), les dieux d’Homère trouvent leur correspondance avec les dieux et les démons du néoplatonisme et dans la croyance à la transmigration de l’âme (aventures d’Ulysse de Calypso, de Circé, des sirènes). Les mythes d’Homère révèlent la structure de la réalité du monde car ils ne sont plus des fictions mais des vérités pures.</span><br><span>La tradition de l’exégèse allégorique restera vivante jusqu’à l’époque byzantine et jusqu’à la Renaissance.</span></p><!----> Paris, rééd. 2010 Belles Lettres 677 p., reliure toile éditeur. 16,5 x 24,5
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