Tallandier, 1978, in-8°, 541 pp, 16 pl. de gravures hors texte, chronologie, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Figures de proue)
Reference : 52446
L'auteur a cherché à comprendre la nature profonde de la "mission" de la Pucelle, à saisir le sens historique de cette épopée qui dépasse l'entendement. Et il a trouvé des clefs : des clefs qui "sont dans les caractères de l'époque et ceux des personnages", dit-il. C'est là toute l'originalité de ce livre à l'écriture dense et animée, où d'incomparables portraits des acteurs du drame voisinent avec des tableaux frémissants de la vie et des moeurs du XVe siècle.
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Orléans & Paris, chez les principaux libraires, 1869 2 titres en un vol. in-8, 64 pp., 48 pp., manquent les pp. 49-64 du second opuscule, demi-chagrin bouteille, dos à nerfs orné de filets et pointillés dorés, tranches mouchetées, couvertures imprimées conservées (Stroobants).
Dans la cité d'Orléans, le panégyrique de Jeanne d'Arc est un passage obligé pour les autorités religieuses et civiles.Le premier figure ici en quatrième édition ; le second en originale, second tirage.De surcroît, Félix Dupanloup entretint une relation particulière avec la sainte dès son intronisation de 1849 : il n'eut de cesse de militer notamment pour la reconnaissance des mérites religieux de Jeanne d'Arc, appelant solennellement à sa canonisation, laquelle, en raison de problèmes de procédure à la Congrégation compétente (et de quleques considérations politiques), ne surviendra qu'en 1920, soit quarante-deux ans après la mort de l'évêque.Lanéry d'Arc, 1042 (premier panégyrique) et 1056 (second panégyrique). Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Orléans, H. Herluison, 1894 in-8, 153 pp., imprimées sur Hollande, broché, non coupé. Tache sur la seconde couverture, avec quelques débords sur les derniers ff.
Édition originale (une seconde parut en 1909). Extrait du Bulletin de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans. Il s'agit d'un répertoire de toutes les pièces musicales inspirées par la geste de Jeanne d'Arc.Émile-Charles Huet (1851-1922), descendant d'une puissante famille de meuniers originaire d'Étampes, se consacra à partir de 1874 aux études locales et rencontra évidemment Jeanne d'Arc au cours de ses travaux.Envoi (nom du destinataire effacé). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Gallimard Gallimard, Coll. Leurs Figures, 1970, 251 p., broché sous jaquette, bon état.
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Rocher Nouveau Regard de l'Histoire Editions du Rocher, Coll. Nouveau Regard de l'Histoire, 1983, 261 p., broché. Coins des plats un peu cornés, dos insolé, quelques pages surlignées au marqueur, bon état pour le reste.
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Superbe exemplaire à marges immenses. Paris, François Regnault, 1528. Petit in-folio gothique de LXXX feuillets à longues lignes, titre compris en rouge et noir. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 256 x 188 mm.
Édition originale littéraire et historique fort rare relatant avec brio l’épopée de Jeanne d’Arc, le règne du roi Charles VII (1403-1461), les troubles occasionnés par la guerre de cent ans et la victoire finale. «Le volume que nous venons de décrire est l’édition originale de la Chronique de Charles VII. Cet ouvrage qui, dans la plupart des manuscrits, ne porte aucun nom d’auteur, était alors, on ne sait trop pourquoi, attribué à Alain Chartier. Le nom du poète figure de nouveau sur la réimpression de Nevers, Pierre Roussin, 1594, in-4; enfin André Du Chesne ne manqua pas d’insérer la chronique dans son édition des Œuvres de maistre Alain Chartier, 1617. Plus tard, le manuscrit de Bigot, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale (fr. 2860), permit à Du Chesne de corriger son erreur et lui révéla le nom de l’auteur, Gilles Le Bouvier, dit Berry, roi d’armes de France. Voy. l’excellent article publié par M. Vallet de Viriville dans la Nouvelle Biographie générale, XXX, 113-118» (Catalogue James de Rotschild, II, 2099). L’auteur commence sa chronique en l’an 1402, année où naquit Charles VII. Ce prince devient à partir de 1417 le point central du récit. Le chroniqueur nous brosse un tableau minutieux et vivant du règne et termine son récit à la mort du Roi le 22 juillet 1461. «Lors de la tragédie du pont de Montereau (1419), Charles VII publia des manifestes pour se disculper du meurtre de Jean sans Peur, accompli en sa présence; mais il n’en demeura pas moins chargé de la solidarité de cette sanglante représaille. Sa mère, l’indigne Isabeau de Bavière, le poursuivit de sa haine et contribua à la conclusion du traité de Troyes, par lequel il était exclu du trône au profit du roi d’Angleterre. A la mort de son père, il se fit couronner à Poitiers, pendant que le duc de Bedford, maître de Paris et d’une partie du royaume, prenait les rênes du gouvernement au nom de son neveu Henri IV, encore en bas âge. Les Anglais poursuivirent le cours de leurs succès, et les troupes de Charles VII perdirent successivement les batailles de Crevant (1423) et de Verneuil (1424). Déjà maîtres des trois quarts du royaume, les Anglais vinrent mettre le siège devant Orléans, et bientôt la funeste journée des Harengs (1429) vint porter le découragement parmi les derniers champions de l’indépendance nationale. C’est à ce moment qu’une jeune paysanne, exaltée par les misères et les douleurs de la patrie se présenta au roi en affirmant qu’elle avait reçu du ciel la mission de sauver la France, enflamma la nation et l’armée de l’enthousiasme patriotique et religieux dont elle était dévorée, et après une suite de succès extraordinaires, fit lever le siège d’Orléans et conduisit le roi à Reims, où l’onction sacrée lui donna aux yeux des peuples le prestige de la légitimité (1430). Quelques seigneurs puissants se rallièrent à Charles, et le duc de Bourgogne lui-même, brouillé avec les Anglais, se réconcilia solennellement avec lui par le traité d’Arras (1435). L’année suivante, Paris affranchi rouvrait ses portes au roi de France. Ce prince indolent et efféminé saisit d’une main ferme les rênes du gouvernement, s’occupa avec activité et persévérance à réparer les maux du pays, réforma son armée, dont les brigandages désolaient ses provinces, réorganisa les finances délabrées, montra le plus grand courage aux sièges de Montereau (1437) et de Pontoise (1442), et obtint enfin une trêve honorable (1444), qu’il sut employer à relever la France épuisée. Pendant cette période réparatrice, les cités sortirent de leurs décombres, les campagnes furent rendues à l’agriculture, les villes au commerce et à l’industrie, l’armée devint permanente et fut l’égide du pays au lieu d’être l’effroi des populations, les finances prospérèrent, et, sous l’influence de Jacques Cœur, le Colbert du XVe siècle, le commerce maritime fut créé et la prospérité publique se développa avec cette énergie créatrice qui suit les grandes calamités. Lorsque les Anglais, par une inspiration malheureuse, rompirent la trêve en 1448, ils trouvèrent une nation forte, unie et compacte, et n’essuyèrent plus que des revers. En moins d’un an, la Normandie était entièrement reconquise: en 1453, la Guyenne redevint définitivement française.» L’édition comporte un titre en rouge et noir avec belle initiale historiée sous laquelle figure la marque «à l’éléphant» de François Regnault. Sur le second feuillet un bois, représentant un docteur enseignant à ses disciples, précède le prologue. Le verso de ce même feuillet contient le portrait gravé sur bois du roi, surmonté de la devise «Espoir en dieu», et le commencement de la chronique. Le texte orné de nombreuses initiales décorées est accompagné de sommaires imprimés en manchettes. Né à Bourges en 1386, l’auteur, Gilles le Bouvier fut introduit à la cour à l’âge de 16 ans sous le patronage de Jean, duc de Berry; il obtint de Charles vii, alors régent, l’office de héraut d’armes en 1420; il fut créé roi d’armes du pays et Marche de Berry le 25 décembre 1420. A plusieurs reprises dans l’histoire du règne de Charles vii, G. le Bouvier prend part aux opérations importantes, tant sur le plan diplomatique que militaire. C’est ainsi qu’il pénètre à la tête de la Maison du Roi lors de l’entrée solennelle de Charlesvii à Paris le 8 novembre 1437. Les beaux exemplaires de cette édition originale littéraire et historique ont de tout temps suscite de fortes enchères. Le supplément de Brunet cite ainsi, dans les années 1870, les 920 F or atteints par l’exemplaire Potier (apparemment le présent exemplaire) relié en maroquin de Trautz; à titre comparatif aux mêmes ventes Potier et Benzon, l’édition originale des Essais de Montaigne imprimée à «Bourdeaux en 1580» atteignait 1420 F or en veau ancien. Superbe exemplaire à marges immenses (hauteur 256 mm, contre 239 mm pour l’exemplaire du marquis de Serrant relié en veau du XVIIe siècle). Références: Tchemerzine ii, 335; Brunet I, 1816; Cat. James de Rothschild, II, 2099; Institut de France, manuscrit Godefroy 242.