‎LESAULNIER (Jean) et Antony McKENNA (dir.).‎
‎Dictionnaire de Port-Royal.‎

‎ P., Honoré Champion, 2004, in-4°, 1176 pp, 285 illustrations, portraits, gravures et plans, dont 25 en couleurs, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Prix de la Société d'études du XVIIe siècle)‎

Reference : 126377
ISBN : 9782745310507

‎Le Dictionnaire de Port-Royal est un dictionnaire bio bibliographique de tous les personnages liés à Port-Royal au XVIIe siècle. Il comporte des articles sur quelque 2.500 personnes, institutions, ordres religieux, lieux privilégiés de l'histoire de Port-Royal entre 1599 et 1710, avec 285 illustrations. On y trouvera en outre une Introduction sur la place de Port-Royal dans l'histoire culturelle du XVIIe siècle (par Jean Mesnard) et sur la théologie de Port-Royal (par Philippe Sellier), une chronologie détaillée de l'histoire de Port-Royal, les listes établies pour la première fois, des religieuses et des pensionnaires de l'abbaye, des professeurs et des élèves des Petites Écoles, les cartes utiles, la liste des manuscrits et la bibliographie chronologique de tous les documents exploités. Le Dictionnaire de Port-Royal est le fruit du travail d'une équipe de chercheurs sur une quinzaine d'années. Les articles proposent la synthèse des connaissances engrangées au cours des siècles et ouvrent de nouvelles perspectives au moyen d'enquêtes archivistiques et de recherches nouvelles. — "Magistral ouvrage de référence, le Dictionnaire de Port-Royal entend faire la somme au sens plein du terme des connaissances disponibles sur une communauté religieuse dont l’influence et le rayonnement furent exceptionnels. Les termes chronologiques sont délimités par la prise de fonction officielle de l’abbesse Angélique Arnauld en 1602 et la destruction de l’abbaye ordonnée par Louis XIV en 1710. Les maîtres d’œuvre de cette entreprise qui rassemble, au-delà des principaux artisans (Jean Lesaulnier, Antony McKenna, Régine Pouzet, Frédéric Delforge, Jean Mesnard, Philippe Sellier, Paule Jansen et Henri Schmitz du Moulin), une quarantaine de collaborateurs hautement qualifiés, se proposent, en 2.300 notices environ, de restituer cette communauté originale dans toutes ses dimensions, religieuse, morale, politique, ecclésiastique et sociologique. (...) Le Dictionnaire se conclut par des annexes d’une grande richesse, peu fréquentes dans ce genre de littérature. Certaines sont classiques, comme des tableaux généalogiques ou de précieuses listes (solitaires, pensionnaires, élèves et professeurs) et une très riche bibliographie classée par année. D’autres contributions enfin appartiennent à la sphère des textes de recherche comme cette synthèse inédite de grande qualité dédiée à l’affaire Arnauld en 1655-1656 (p. 1065-1086) ou l’analyse de 207 actes notariés passés pour l’essentiel par Achille Vallet, notaire à Port Royal de 1675 à 1689, et retrouvés par chance en 1987 (p. 1087-1097). Ils complètent heureusement ce superbe monument collectif érigé avec empathie et érudition à la mémoire d’un mouvement social autant que religieux du Grand Siècle." (Olivier Poncet, Revue d'histoire de l'Église de France, 2005) – "C'est une somme, telle que pouvaient seuls la concevoir et la mener à bien ses auteurs, que, bien que spécialistes reconnus, on aurait aimé voir présenter au lecteur. Au-delà d'une introduction sur la place de Port-Royal dans l'histoire culturelle du XVIIe s. par Jean Mesnard et d'une autre sur la théologie de Port-Royal par Philippe Sellier, on trouve dans cet énorme dictionnaire 2.500 notices concernant les acteurs, institutions, ordres religieux, lieux privilégiés de l'histoire de l'abbaye entre 1599 et 1710, avec tous les personnages qui s'y rattachent. Saint-Simon n'est pas oublié, bien sûr, et la notice qui lui est consacrée est une des dernières œuvres d'Yves Coirault, utile à lire. Il faut, sinon lire de bout en bout, au moins parcourir et surtout consulter cet admirable recueil pour prendre conscience du nombre d'acteurs, de premier ou d'arrière-plan, d'adversaires ou de sympathisants qu'a recrutés cette tragédie. On ne pourra plus parler d'histoire religieuse au XVIIe s. sans garder sous la main ce gigantesque travail. Un maître livre." (Georges Poisson, Cahiers Saint-Simon, 2005) ‎