‎ROCAL (Georges).‎
‎Vieilles coutumes dévotieuses et magiques du Périgord. Dessins inédits de Maurice Albe.‎

‎ Périgueux, Pierre Fanlac, 1971, in-4°, 206 pp, préface de Géraud Lavergne, 42 dessins dans le texte et à pleine page, dont le frontispice, notes et documents, reliure simili-cuir noir de l'éditeur, dos lisse, titres et fers originaux dorés au dos, un fer original doré au 1er plat, bon état. Réédition tirée à 3000 ex. sur vélin blanc filigrané de l'édition de Toulouse, 1922, augmentée de dessins inédits de Maurice Albe‎

Reference : 122105

‎"Le volume de Georges Rocal est un gracieux monument commémoratif élevé en l'honneur du folklore et plus spécialement du folklore Périgourdin. Toutes les légendes, toutes les coutumes de ce pittoresque pays, l'auteur les a recueillies, classées et fidèlement reproduites. En écrivant la préface de cette étude sérieuse, M. Géraud Lavergne, naguère archiviste départemental de la Dordogne, a naturellement respecté l'anonymat, – on devrait pouvoir dire le « pseudonymat » de l'auteur, – mais il laisse entendre que nous sommes en présence d'un homme particulièrement au courant des mœurs et superstitions paysannes. Le premier chapitre traite du mariage et des cérémonies extra-liturgiques qui l'accompagnent ; le second a pour titre « La naissance ». Il en est un consacré aux animaux, un autre aux récoltes, d'autres aux fêtes chrétiennes et à la mort. Enfin, trois chapitres entiers ont trait aux remèdes – remèdes dévotieux, rituels ou magiques. Par remèdes dévotieux, l'auteur entend ceux qu'inspire la croyance aux saints ou aux revenants. Si l'enfant pleure la nuit, c'est qu'il reçoit la visite de ses aïeux, qui tentent de le reprendre. S'il a la fièvre, c'est qu'il est tourmenté par un saint peu aimable. Il y a comme cela en Dordogne quelques saints « notablement dangereux ». M. Rocal a encore classé dans la catégorie des remèdes dévotieux l'attouchement d'objets sacrés : statues, pierres d'autel, etc.. Par remèdes rituels, il entend les exorcismes, dont l'Eglise a fixé le cérémonial. Enfin, il a considéré comme remèdes magiques tous ceux qu'administrent les nombreux sorciers et sorcières qui vivent... et s'enrichissent dans nos campagnes. Vous serez certainement conquis par leur saveur et fraîcheur campagnardes..." (Eugène-Humbert Guitard, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1922) ‎