Calmann-Lévy, 1961, in-8°, 315 pp, préface de Jean Cocteau, traduction française de Jean Bloch-Michel, broché, couv. illustrée, bon état
Reference : 113990
Voici un roman par lettres. Ce qui est ailleurs un procédé littéraire, aujourd’hui bien démodé, est ici le reflet de la réalité même : c’est-a-dire qu’il s’agit de vraies lettres, mais aussi d’un vrai roman. Quand l’illustre dramaturge Bernard Shaw rencontra la célèbre actrice Béatrice Campbell, le sort décida que cette rencontre ne serait pas infructueuse. Shaw tomba amoureux et il fit jouer « Pygmalion » à celle qu’il aimait. Béatrice ne fut peut-être pas insensible, mais elle s’aperçut assez vite que Shaw vivait son amour en rêve, ce qui n’était pas le lieu où elle désirait voir se jouer sa vie amoureuse. Il s’ensuivit qu’elle épousa M. Cornwallis-West, et que Shaw en conçut une fureur, puis une amertume qui ne s’apaisèrent jamais. Pendant trente ans, ils s’écrivirent, s’aimèrent, se haïrent, se disputèrent, s’injurièrent, incapables, l’un comme l’autre, de se priver de l’admirable partenaire que chacun avait découvert en l’autre. Mais tandis que Bernard Shaw voyait grandir sa gloire et sa fortune, la belle actrice devenait une vieille dame, chassée des studios et des scènes, menant une vie de plus en plus misérable et solitaire. Quand elle se tourna enfin vers celui qui avait prétendu l’aimer, pour lui demander quelque secours, Shaw trouva, à le lui refuser, le plaisir le plus subtil qu’elle lui eut jamais procuré : enfin il se vengeait de l’avoir aimée, qu’un autre lui eut été préféré, et, surtout peut-être, d’avoir été trop bien compris. Cette correspondance – dont on a tiré la pièce « Cher Menteur » – est d’abord un extraordinaire document sur le théâtre au début de ce siècle. Mais c’est aussi l’histoire passionnante d’un amour impossible, puis d’une amitié – ou d’une haine, on ne sait pas très bien – vécue et exprimée par un homme et une femme que leur caractère et leur talent mettaient, ce qui est rare, à la hauteur de leur propre aventure.
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L’ensemble unique de la correspondance manuscrite, en grande partie inédite, d’Antoine Guillemet à Émile Zola, écrite entre 1867 et 1901. 1867-1901. 121 lettres manuscrites autographes, la plupart en cahiers de 4 pages, soit 334 pages au total. Écrites à l’encre marron ou noir.
[playlist type="video" ids="16286"] Ensemble unique regroupant les 121 lettres manuscrites autographes envoyées par Antoine Guillemet à Emile Zola entre 1867 et 1901, dont 111 sont encore inédites. « C’est par l’intermédiaire de Paul Cézanne que Zola fit la connaissance de Guillemet le 7 mai 1866. Une amitié qui ne devait s’achever qu’avec la mort de Zola en 1902, commençait… Zola possédait plusieurs toiles de Guillemet : ‘Marine, Temps gris’ de 1872 et la ‘Campagne d’Aix’ (1866) dédicacée à Zola… Dès ses premières lettres à Zola, Guillemet déborde d’enthousiasme pour les jeunes artistes de la nouvelle école. Il admire Cézanne et présente avec bonheur la mise en œuvre de tableaux restés célèbres… Guillemet évoque Pissarro, Cézanne, Baille, Marion dans la première lettre (2 novembre 1866) si intéressante pour la biographie de jeunes hommes qui étaient inconnus à l’époque et qui sont devenus de nos jours des hommes célèbres… Evidemment, Guillemet, peintre paysagiste, voyage à la recherche éternelle du motif inspirateur. Isolé, il réclame des nouvelles de ses amis à Zola… Il arrive souvent que Guillemet exprime son enthousiasme pour les romans de Zola, en particulier pour ‘Madeleine Férat’… La plupart du temps, Zola et Guillemet, séparés pendant les mois d’été, ne s’écrivent que pendant cette saison… Qu’il est regrettable que les lettres de Zola à Guillemet écrites à cette époque aient été perdues. Les dernières lettres de 1869-1870 sont datées de Saint-Raphaël. On sent Guillemet proche de l’impressionnisme dans son admiration des belles couleurs méditerranéennes : il fait des études, des ébauches. Il ne quitte pas de vue les œuvres de ses amis Pissarro, Manet, Monet, Cézanne… En bref, Guillemet s’est ému pour les gens de cette époque, narguant des célèbres et aimant des obscurs qui ne le restèrent pas indéfiniment. Il y apporta parfois une discrimination pas toujours heureuse, mais, avec beaucoup d’esprit, il sut déguiser les sentiments que lui inspirait l’infériorité de son art, ou plus exactement une certaine impuissance créatrice… N’empêche que, jusqu’en 1870, sa correspondance avec Zola nous révèle le caractère spontané d’un homme de goût. » (Renée Baligand) Paul Alexis, ami intime d’émile Zola rappelle le contexte de cette rencontre : ”Une belle année d'ailleurs, pour Zola, que cette année 1866-67. De la jeunesse, de l'enthousiasme, et les premières douceurs du succès ! Toutes les difficultés d'une vie jusque-là si difficile, subitement aplanies ! De la liberté, plus de travail de bureau le tenant à l'attache ! Et, avec cela, de l'argent plus qu'il n'en avait jamais eu ! L'été venu, il put s'offrir une débauche de verdure, aux bords de la Seine, à Bennecourt. Là, pendant quelques semaines, les amis de Provence, Baille, Cézanne, Marius Roux, Valabrègue, vinrent tour à tour ; et je vous laisse à deviner les parties de canot, coupées de discussions artistiques qui faisaient soudain s'envoler les martinets de la berge. A Paris, tout en restant beaucoup chez lui et en noircissant déjà pas mal de papier, Zola avait fait de nouvelles connaissances, surtout dans le monde des peintres. Avec Cézanne, qui venait alors de rencontrer Guillemet, il fit le tour des ateliers, surtout des ateliers de l'école dite « des Batignolles, » qui fut le berceau des impressionnistes d'aujourd'hui.” La carrière de Guillemet débute en 1859, lorsqu'on lui passe commande d'une copie de la célèbre toile de Géricault, Le Radeau de la Méduse. En 1861, le jeune Guillemet est présenté à Jean-Baptiste Camille Corot par Berthe Morisot. Cette rencontre lui fournit l'occasion de côtoyer de nombreux peintres de l'avant-garde, tels qu'Édouard Manet, Camille Pissarro, Claude Monet et Gustave Courbet. Impressionniste, il est tenté, à partir de 1872, par le naturalisme influencé en cela par sa longue amitié avec Zola, qui espérait en lui « le génie attendu ». L'écrivain s'en inspire pour écrire L'Œuvre. Il va d’ailleurs demander à Guillemet de le documenter sur la peinture en 1885. Ce dernier devient une source essentielle de renseignements, d’anecdotes sur le jury des Salons et ses intrigues. Critique d’art et amateur de peinture paysagiste, Zola exprime en ces termes son intérêt pour Guillemet à l’occasion du Salon de 1875: “Un autre élève de Corot, Guillemet, se distingue par une remarquable élégance… Il aime les larges horizons et les rend avec un luxe de détails qui ne nuit pas à la splendeur de l’ensemble”. A l’occasion du Salon de 1876, Zola écrivait encore à propos de son ami : « Au nombre des jeunes paysagistes en passe de devenir à leur tour des maîtres, je nommerai Guillemet, dont les toiles furent très remarquées lors du dernier Salon. Cette année son tableau appelé ‘Villerville’ m’a paru encore meilleur. C’est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l’horizon. Cela donne une pression sombre et sublime : une brise saline venant de la mer vous souffle au visage ; le soleil se couche, l’ombre approche des immensités lointaines. Ce qui constitue l’originalité de Guillemet, c’est qu’il garde un pinceau vigoureux tout en poussant à l’extrême l’étude des détails. Il appartenait autrefois à un groupe de jeunes artistes révolutionnaires qui se piquaient de n’exécuter que des esquisses ; plus le côté technique était maladroit et plus bruyamment on vantait le tableau. Guillemet a eu le bon sens de se séparer du groupe et il lui a suffi de soigner davantage ses toiles pour connaitre le succès. Il est devenu peu à peu un personnage connu, tout en gardant, je l’espère, ses convictions premières. Sa technique s’est perfectionnée et son amour de la vérité est resté le même ». Toutes ces lettres sont écrites et envoyées par Guillemet depuis les divers endroits dans lesquels il réside à la recherche de l’inspiration : Aix-en-Provence, Paris, Bennecourt, Saint-Raphaël, Jersey, Villerville, les Sablons, … Parmi les 121 lettres manuscrites de cette correspondance, la seconde, datée du 2 novembre 1867 comporte en plus du message de Guillemet toute une page autographe de la main de Cézanne également adressée à Zola, alors que les deux amis peintres passent quelques semaines à peindre à Aix-en-Provence. Ces 121 lettres adressées par le peintre à l’écrivain entre 1867 et 1901 constituent un témoignage unique et extrêmement précieux sur cette époque. Description des us et coutumes du milieu artistique, anecdotes concernant des peintres depuis devenus incontournables, peinture des paysages français de l’époque, ces lettres sont surtout riches des échanges d’idées entre les deux hommes et la preuve d’une sincère et fidèle amitié mêlée d’une admiration réciproque.
1885 Paris, Librairie catholique de l'oeuvre de Saint-Paul, 1885. In-8 (143 X 231 mm) broché ; 475 pages, une carte dépliante in fine. Quelques rousseurs. manque au bas du dos .
, ornée in fine d'une grande carte dépliante de la frontière du Tibet oriental. Ouvrage réalisé par C. H. Desgodins, frère de l'abbé Auguste DESGODINS (1826-1913) dont la correspondance a essentiellement servi la rédaction de cet ouvrage. Membre de la Société des missions étrangères de Paris, l'abbé Auguste Desgodins a en effet vécu une grande partie de sa vie en Asie. Il a contribué à faire connaitre le Tibet à l'occident, grâce notamment à sa correspondance qui fourmille de détails et d'anecdotes précieuses pour l'histoire de cette région située au nord de l'Himalaya.
Bruxelles Editeur Albert Dewit & Paris Editeur J. Gabalda et Cie 1919 506 pages in-8. 1919. broché. 506 pages. In-8 broché (198x142 mm) XI-506 pages. La correspondance de S.E. le Cardinal Mercier avec le gouvernement général Allemand pendant l'Occupation 1914-1918. Couverture brunie avec des petites coupures au dos. Brochage fragilisé. Des jaunissures angulaires aux premières pages sinon intérieur propre un peu jauni. Poids : 500 gr
Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru. S. l., 1789. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xv pp., (1) p. bl., 168 pp.; II/ 207 pp. Conservé dans ses couvertures muettes d’attente, cote de bibliothèque sur le plat supérieur des volumes, non rognés. Brochure d’origine. 220 x 140 mm.
Édition de l’année de l’originale de ce livre qui fit scandale. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 831 ; Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, I, 321. Il fut condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier, par la main du bourreau. « Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (le futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre ‘Histoire secrète de la cour de Berlin’ et fera scandale. Quand il revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Calonne refusant de l’employer à nouveau, il s’attaque à lui dans sa ‘Dénonciation de l’agiotage’ (1787). Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers État à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque, il fonde ‘Le Journal des États-Généraux’. Un des premiers, Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Une réputation douteuse l’a précédé aux États Généraux ; on le croit prêt à toutes besognes, et les représentants du Tiers États se montrent réservés sinon méfiants. D’autre part, il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Isolé à l’Assemblée, Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie. » Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru.
1967 CERCLE DU LIVRE PRECIEUX / COLLECTION "MEMOIRES INDISCRETS" 1967 : Environ 200 pages par volumes. Toile rose satinée, motifs floraux dorés, In-16 Cartonnage d'éditeurs. Littératures des langues romanes. Littérature française en 7 volumes avec emboitage tranche d orée , signet ouvrage en bon état general