‎Collectif.‎
‎Fonti diplomatiche in età moderna e contemporanea. Atti del Convegno Internazionale, Lucca, 20-25 gennaio 1989.‎

‎ Rome, 1995, gr. in-8°, 631 pp, broché, jaquette illustrée, bon état (Pubblicazioni degli Archivi di Stato)‎

Reference : 107124

‎43 études érudites : 26 en italen, 12 en français, 3 en anglais, 2 en espagnol. — "L'histoire des relations internationales ne se nourrit pas uniquement de sources diplomatiques et ces dernières peuvent servir à éclairer des aspects étrangers au récit des négociations d'Etat à Etat. C'est ce qu'ont voulu montrer les 43 contributions préparées pour le colloque international organisé à Lucques du 20 au 25 janvier 1989. Les différents textes s'articulent autour de cinq grands thèmes : les documents diplomatiques et l'histoire des relations internationales; les documents non diplomatiques pour l'histoire des relations internationales ; les documents diplomatiques pour l'histoire non diplomatique; les correspondances personnelles, les protagonistes; les sources diplomatiques et non diplomatiques pour l'histoire des pays balkaniques. (...) Les critères d'édition des textes, placés au cœur de plusieurs articles, ne sont pas envisagés sous un angle programmatique. Plusieurs grands pays confrontent en fait leurs propres expériences, comme celle des Documents diplomatiques français, dont les principes et l'histoire sont exposés par Maurice Degros (p. 152-159). La synthèse de Pietro Pastorelli (p. 118-127) montre clairement comment la sélection des documents, qui pouvait être motivée à l'époque moderne et jusqu'au XXe siècle par des considérations d'ordre politique (justification de choix, explication de responsabilités, célébration de mérites, etc.), est devenue inéluctable avec l'inflation documentaire dont notre siècle est le témoin. (...) Le substitut pourrait en être les archives et les mémoires des diplomates eux-mêmes, dont il est traité dans la quatrième partie du volume. Mais là encore, s'il faut en croire le sévère tableau de la gens diplomatica dressé par L. V. Ferraris, l'historien futur risque bien de n'y trouver que le reflet de la pensée ministérielle, à tout le moins une vision déformée et de seconde main, puisée dans des rapports ad hoc ou dans la presse locale. Par ailleurs, fait observer Sergio Romano à propos des mémoires de la seconde guerre mondiale et de l'après-guerre en Italie (p. 394-403), de tels écrits sont d'abord un autoportrait de leur auteur à la date du travail d'écriture et non pas de l'époque décrite. (...) La deuxième partie du colloque, consacrée aux sources non diplomatiques, a le mérite de rappeler que l'histoire des relations diplomatiques peut s'écrire en dehors des centres d'archives des divers ministères des Affaires étrangères. Les intéressantes contributions d'Antonello Biagini et d'Antonio Fiori joignent l'exemple au précepte, la première dédiée à l'apport des archives militaires à la connaissance d'une politique extérieure italienne « parallèle » avant la première guerre mondiale (p. 183-197), la seconde à la recension des sources des rapports italo-polonais de 1918 à 1940, tant dans le domaine politique que culturel et économique (p. 210-216)..." (Olivier Poncet, Bibliothèque de l'école des chartes, 1997) ‎