Paris, N.R.F., Gallimard, 1945 in 4 broché sous couvertures à rabats de 86 pages plus tables
Reference : 12165
Sur Félix Fénéon. Edition originale. Un des 960 exemplaires numériotés sur Hélio mat supérieur seul tirage avec 40 vélin de Rives. Illustrations in et hors-texte, en noir et en couleurs, d'après Bonnard, Luce, Matisse, Van Dongen, Van Rysselberghe etc. Petits manques au dos par ailleurs jauni sinon bon exemplaire.
Librairie Pascal Corseaux
M. Pascal Corseaux
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Première partie du XVIIIème siècle. 2 volumes in-4 de [2]-614-[7] et [2]-435-[3] pages, calligraphie soignée, parfaitement lisible, plein veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison en maroquin rouge et vert, tranches rouges.
«Au début du XVIIIe siècle, circule en Provence un manuscrit curieux produit par un personnage énigmatique. Joseph Scipion de Barcilon de Mauvans présente une vision de la noblesse qui met l’accent sur la supériorité de la vieille noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Sa position sur la question de la dérogeance est radicale: il s’agit d’un refus de juger la qualité nobiliaire en fonction de la fortune, un refus de l’exclusion de la noblesse pauvre qui repose sur une remise en question des évolutions de la société moderne. En quelque sorte, une réponse à son propre sentiment d’exclusion.» Valérie Pietri. Très important manuscrit du XVIIIe siècle tant par son étendue - de plus de mille pages, que sa complétude - 425 familles sont détaillées et 167 blasons gravés ont été collés (parfois dessinés). Rédigé à l'encre noire, il a été enrichi par de très abondantes notes dans les marges à l’encre rouge, réalisées en 1868 d’après «l’exemplaire de la bibliothèque de Marseille annoté par Faucon & coté Aa 15bis, in-4 2 vol. manuscrits». L’annotateur a signé de son monogramme à la fin du second volume et laissé son même monogramme au recto des pages de garde (non déchiffré). De toutes les copies manuscrites de ce texte passées en vente publique ces dernières années, cet exemplaire semble être le plus abouti, le plus soigneusement rédigé. Le premier volume s'ouvre sur le détail de l’ouvrage: «Cette critique contient l’épurement de la noblesse du pais de Provence; la différence des gentilshommes de sang, d’origine, de nom et d’armes, d’avec les noble de races, anoblis et de la noblesse de robe; la différence sur les diverses espèce de noblesse. Les notes sur les diverses familles éteintes dont d’autres ont pris le nom et les armes. Les observations sur les usurpateurs de la noblesse, que l’auteur du Nobiliaire a employés comme véritables gentilshommes. Les moyens pour éviter les usurpateurs et le mélange dans la noblesse et pour finir une fois pour toujours les recherches contre les véritables nobles. Le catalogue des gentilshommes de sang, de nom et d’armes et celuy des nobles de robe et celuy des familles éteintes, le tout par ordre alphabétique. Avec une table sommaire des matière contenues dans cet ouvrage. L’abrégé de l’histoire des juifs en Provence. Le catalogue des nouveaux chrétiens de race judaïque dans ce pais avec les observations pourquoy ils sont en si grande horreur. » «La conversion de nombreux juifs qui eut lieu, en Provence, au XVe siècle et surtout à la suite de l'ordonnance royale du 31 juillet 1501, décrétant leur expulsion, ainsi que l'imposition ou taxé que Louis XII leva sur les nouveaux chrétiens, en 1512, fait sans grande importance par lui-même, soulève un problème historique qui n'a pas trouvé jusqu'ici de solution satisfaisante. Cette imposition, si elle a eu lieu, implique forcément une liste des imposés, autrement dit, une espèce de catalogue de noms indiquant quelles étaient les familles juives converties à la religion chrétienne. C'est ce catalogue dont on a contesté l'existence, parce que les documents originaux relatifs à la taxe en question et qui devaient se trouver aux archives de la Cour des Comptes à Aix, ont disparu. Barcilon de Mauvans, dans la Critique du Nobiliaire de Robert de Briançon, est le seul qui ait reproduit cette liste retrouvée, dit-il, dans les archives de l'Ordre de Malte. Comme sa Critique détruisait beaucoup de légendes et donnait à l'amour propre de nombreux parvenus les plus cruels démentis, il s'est créé contre l'ouvrage un courant d'opinion qui l'a classé dans la catégorie des pamphlets sans valeur généalogique. Du même coup, la liste des néophytes a été déclarée apocryphe.» Du Roure. Ce texte à circulé sous le manteau durant la première partie du XVIIIème siècle, l’auteur y met l’accent sur la supériorité de la vielle noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Il refuse de juger la noblesse en fonction de la fortune. Le texte de Barcilon de Mauvans est précieux en ce qu’il lève un coin du voile qui recouvre les sentiments identitaires de cette vieille noblesse appauvrie et oubliée au fond des provinces. A consulter : Valérie Pietri, «Modernité et déclassement social. Barcilon de Mauvans, interprète de la dérogeance de noblesse», Cahiers de la Méditerranée, n°69, 2004 Baron Du Roure, « Les Néophytes en Provence et leur taxe par Louis XII en 1512» Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXV, 1904-1905. [vol. premier] 55 blasons et 231 famillesp. 1 Critique du Nobiliaire de Provencep. 3 Remontrances faites au Roy sur les désordres qui sont survenus en la Cour du parlement de Provence a cause des grandes parentés et alliances des Neophites en l’année 1611. p. 20 Lettre des Juifs de Provence au Satrape et grand Rabin de Constantinople datée du 13... 1489. p. 21 Réponse du grand Satrape... p. 23 Extraits des archives de sa majesté aux pais de Provence et du registre Veritasp. 45 Imposition de six mille livres faite par Louis Douze Roy de France sur les nouveaux Chrestiens dits Neophites de Provence, avec cotisation par eux faite. p. 56 Rolle [sic] des familles qui sont venues habiter dans la ville d’Aix depuis la susd[ite| cotisation, qui ont été baptisées depuis l’année 1518 et suivantes, ainsi qu’il conste [?] des procès verbaux de leur baptèmes insérés dans les écritures. - Dalardy et Dougier de l’année 1620 anciens notaires de lad. ville. p. 59 Teneur de l'arrêt donné par la cour du parlement en faveur des dénommées cy-après. p. 62 Attestation des commissaires nommés pour prendre le Rolle [sic] des Neophites de Provence et le remettre fidèlement aux archives de l’ordre de St. Jean de Jérusalem de Malthe. p. 64 Copie de l’ordonnance rendue a Malthe contre les neophites ou nouveaux Chrestiens. p. 68 Suit la critique du Nobiliaire de Provence de Mr. Labé [sic] Robert. Préfacep. 148 [ici commence la liste des familles, classées par ordre alphabétique qui se termine p. 614. de la famille Agout à Guiran]4 ff. [non chiffrés contenant la Table des noms des familles contenues dans ce premier volume. [vol. second] 112 blasons et 194 famillesp. 1 à 414 [liste des familles, classées par ordre alphabétique de la famille Hondis à Volland]p. 415 Sobriquets des plus nobles familles de la province trouves dans les archives du Roy René l’an 1480. p. 417 Table des noms des familles contenues dans ce second volume. p. 423 Catalogue des familles nobles de sang et d’origine. p. 424 Catalogue des nobles de sang de nom et d’armes. p. 425 Catalogue des nobles de Race. p. 427 catalogue des nobles de Robe. p. 428 Catalogue des annoblis avec la datte des lettres patentes de leur anoblissementp. 429 Catalogue des familles éteintes. p. 431 à 435 [complément des notices des familles Riqueti de Mirabeau, Thomas, Thomassin et Valbelle, par l’annotateur du 19e, à l’encre rouge].
Paris, Editions de Minuit, 1951. In-12 de 110-[2], broché, couverture imprimée en noir et bleu.
Edition originale, un des 18 sur Alfa mousse (n°20), après 9 vélin et 5 Madagascar, mais avant 500 Navarre. « Cette leçon de stylistique à l’usage de la critique littéraire constitue le seul volume de la collection Méthode, créée sur mesure pour Paulhan» H. Vignes, Bibliographie des éd. de Minuit, n°140.
, Brepols, 2023 Paperback, 445 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:1 col., 1 maps color, Language: French. ISBN 9782503597263.
Summary La parrh sia antique id alis e, cette parole franche qu'autorise et exige la d mocratie, devrait dispara tre avec l'installation des pouvoirs souverains du Moyen ge. De fait, la r pression l gale des paroles sacril ges signale la naissance de la th ocratie pontificale et de l' tat moderne au tournant des XIIIe et XIVe si cles. L'absolutisme va de pair avec une r duction de la libert de parole un simulacre politique. Entre le VIIIe et le XIIIe si cle cependant, en Occident latin, en Islam et dans l'empire byzantin, des pouvoirs souverains qui disent tenir de Dieu leur autorit voient leurs lites religieuses continuer revendiquer et pratiquer une forme de libert de parole. Ces lites exercent une critique justifi e par leur ma trise de la tradition crite et par leur exp rience du gouvernement. Elles envisagent la libert de parole comme un devoir religieux vis- -vis du prince, en appellent sa conscience et l'exhortent tre la hauteur du pouvoir re u de Dieu. Leurs paroles critiques prennent aussi un public t moin, dans le cadre d'un rituel politique qui n'est jamais parfaitement contr l ni instrumentalis . Elles contribuent ainsi associer une large communaut , fond e religieusement, l'exercice du pouvoir.En comparant la libert de parole assum e par ces lites m di vales, c'est donc le fonctionnement des empires du Moyen ge central qu'on analyse - des empires dont l'assise th ocratique reste compatible avec la critique et implique la participation sous contr le d'une partie des populations. Au d but de la p riode, celui qui critique le prince lui donne un gage de fid lit ; il d clare que le pouvoir exerc peut tre am lior . la fin de la p riode, le critique fait d'abord valoir son amiti pour le souverain - indice de la r duction de l'assise collective de ces r gimes. TABLE OF CONTENTS Avant-propos Introduction Michel Senellart, Le concept chr tien de parrh sia, de Peterson Foucault Marie-C line Isa a, Point de d part : la libert de parole, IVe-IXe si cle Porte-paroles Makram Abb s, De la parrh sia l'art du conseil. La libert de parole dans Kalila et Dimna Vincent D roche, La libert de parole de Th odore Stoudite (759-826)? Louise Marlow, Les miroirs aux princes et la critique de l'autorit royale dans l'Orient samanide. Concepts et contraintes Ma t Billor , La parole critique la cour Plantagen t. Formes et enjeux d'une pratique politique travers les lettres de Pierre de Blois? Gis le Besson, Un regard sur le gouvernement de l' glise dans la Chronique de Salimbene de Adam. Le discours critique d'un franciscain (XIIIe s.)? Communication Mohamed Ben Mansour, Essai sur la parrh sia po tique l' poque abbasside? Giacomo Vignodelli, Satire et critique allusive dans l'Europe post-carolingienne? Jo o Vicente de Medeiros Publio Dias, Critique et repr sentation de soi. Les discours de Jean l'Oxite Alexis Ier Comn ne (1081-1118) en contexte? Leidulf Melve, La libert d'expression durant la Querelle des Investitures? Vanessa Van Renterghem, L'admonestation (wa??) au souverain selon Ibn al-?awz? (m. 1201). Instrument de critique du pouvoir ou simple topos ?? Politiques Warren Pez , Vestra fidelis devotio ammonere curabit. La critique du pouvoir au d but du r gne de Charles le Chauve? Rosa Beno t-Meggenis, La critique politique des moines dans l'empire byzantin (IXe-XIIIe si cle). La libert de parole au service de l'autorit imp riale? Neguin Yavari, Progressive et illib rale: la critique ash'arite de la situation politique du XIe si cle? Benjamin Bourgeois, Quand l'abb de Sk vra nie la royaut du roi d'Arm nie. Orientations religieuses et contestation politique dans l'Orient chr tien la fin du XIIIe si cle? Olivier Brisville-Fertin, La critique de l'alfaqui au roi ou la pr pond rance du sabio selon un exemplum en aljamiado? Libert de parole. l ments de conclusion, Beno t Gr vin et Annick Peters-Custot Index des noms de personnes
Turnhout, Brepols, 2006 Paperback, 325 p., 14 b/w ill., 160 x 240 mm. ISBN 9782503523354.
Le Moyen Age est considere par beaucoup comme l?? age de la foi ? . Aujourd?hui, on insiste plus volontiers sur les progres qu?il a fait accomplir a la pensee, aux techniques, aux sciences. Mais peut-on parler pour autant d?une reflexion critique, voire, comme le suggere le titre un peu provocateur de ce livre, d?une methode critique, c?est-a-dire d?une attitude consciente permettant un discernement dans les donnees de la foi, de l?histoire ou de la science ? Les etudes rassemblees ici montrent que cette reflexion critique a bien eu lieu durant tout le Moyen Age et qu?elle s?est exercee dans les domaines de la critique textuelle, de la critique des faits, de la critique d?authenticite et de la critique doctrinale. Si la critique historique se montre parfois hesitante, on sera peut-etre surpris de constater que c?est dans le champ du religieux que l?esprit critique s?exerce le plus intensement et le plus rigoureusement, qu?il s?agisse de l?etablissement du texte de la Bible, du rejet de certaines superstitions ou de la mise a l?epreuve de toutes les theses de la theologie, y compris des plus fondamentales. Deux contributions portant sur le XVIe siecle, considere comme le debut de l?esprit critique, montrent que le moyen age soutient bien la comparaison. Cet esprit critique se developpe en effet dans tous les domaines, surtout a partir des contradictions entre autorites : que faire quand deux autorites de meme niveau s?affrontent ? Les auteurs du Moyen Age ne se sont pas resolus a l?aporie et, apres avoir examine tous les aspects d?une ? question ? (theologique, scientifique, historique?), ont toujours cherche une solutio, manifestant ainsi une liberte qui nous etonne. Languages: French, English.
In-12 de [4]-110-[2]; 184 (mal chiffrées); [4]-66; 20; 21; 24 pages, demi-basane beige du temps, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges.
Singulier recueil de pièces peu communes, notament la sarcellade. Les "Mémoires d'un frivolite" sont de Toussaint-Gaspard Taconet " acteur et auteur dramatique trivial, mais gai et amusant" Gay-Lemonnyer, III, 148; Barbier, III, 188; "La disgrâces des amans" est du Chevalier Mailly, bien que Paul Lacroix, dans le catalogue Pixerécourt, l'attribue au fameux chevalier de Méré, Barbier, I, 1053; la "Critique sur les préjugés démasqués" est une sarcellade (genre littéraire en patois de Sarcelles inventée par Nicolas Jouin) harangue adressée à l'encontre de l'archevêque de Paris De Vintimille, qui suspendit de se fonction le curé de Sarcelles Du Ruel pour avoir refusé d'accepter la constitution Unigenitius. De toute rareté. (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, janvier 1859, longue notice du libraire Techener); la "Relation de la maladie [...] du jésuite Bertier" est de Voltaire (sans p. de titre) Bengesco, II, 1641 pour l'édition originale de 1759; le " Testament de monsieur de Voltaire [...]" (sans p. de titre) et la "Relation de la maladie [...] par moi, Jospeh Dubois." (manque les derniers ff.) sont de Nicolas Joseph Selis.