Paris, Librairie Garnier, Bibliothèque d'Histoire Littéraire et de Critique, 1922. In-8, broché, 407 pp.
Reference : 6937
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1939-1952, Louis Conard, trois in-8 brochés de 608, 312, 441 pages, couverture blanche, titrage et calligraphie bleu sur couverture, notes et éclaircissements de M. Jacques CREPET et Claude PICHOIS, Oeuvres complètes de Charles Baudelaire, Juvenilia, Oeuvres posthumes, Reliquiae, trois tomes | Etat : Etat général moyen, couverture légèrement défraichies, quelques petites déchirures sur dos, tranches et aux coins, coiffes frottées, de nombreuses pages encore à séparer, dos légèrement usés (Ref.: ref80645)
Louis Conard
1966, le club français du livre, in-8 plein cuir noir de 1638 + 1476 + 1831 pages, rhodoïds, titrages dorés. Edition établie dans un ordre nouveau présentée et annotée par Yves Florenne. | Etat : Bon état général, accrocs et manques sur le rhodoïd du 1er tome (Ref.: ref100096)
le club français du livre
2003, Textuel, in-4 cartonné, couverture toilée rouge, Les dessins de Baudelaire | Etat : état moyen, mouillures sur la partie inférieure de la couverture, bas des pages légèrement gondolées par l'humidité (Ref.: G9251)
Textuel
1967, Hachette, in-4 cartonné de 162 pages, jaquette illustrée en noir et blanc, Baudelaire à Paris, photographies de Maurice Rué | Etat : bon état, jaquette abîmée, dessins sur la garde (Ref.: G7046)
Hachette
s. d. [mai 1854] | 13.9 x 21.7 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Antoine Arondel, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, d'habiles restaurations d'infimes manques n'affectant pas le texte, une petite déchirure sur la signature discrètement restaurée. Cette lettre a été retranscrite dans laCorrespondance I de Baudelaire (Collection de la Pléiade, p. 277) et datée par Claude Pichois de mai 1854. Baudelaire envoie des places de théâtre à son marchand d'art Antoine Arondel personnage sulfureux et sans scrupules qui profita du goût immodéré du poète pour les beaux-arts et excita sa manie de la collection. * Baudelaire possédant le génie de la poésie mais non celui des affaires, avait rapidement dépensé une grande partie de l'héritage paternel de 70 000 francs reçus à sa majorité en 1842. Son correspondant, le peintre-brocanteur Antoine Arondel, habitait en même temps que Baudelaire à l'hôtel de Lauzun, alors connu sous le nom de lhôtel Pimodan, sur l'île Saint-Louis. Au rez-de-chaussée, son dépôt de curiosités installé dans la cour de l'hôtel fut un « véritable lieu de perdition pour le prodigue »(Marie-Christine Natta, Baudelaire) : Arondel lui procura un grand nombre de « rêves peints sur la toile » - espagnolsà la manière du peintre baroque Zurbaran, et italiens dans le genre du Bassan.Le poète paya bien cher son antiquomanie, «s'endettant par des billets et des traites, dont le plus ancien remonte au 5 novembre 1843; plusieurs autres furent antérieurs à la dation du conseil judiciaire intervenue le 21 septembre 1844. Cet usurier fit tant et si bien que son client s'aperçut assez tôt qu'il était berné, mais sans pouvoir se dégager. D'où une moquerie décochée sous l'anonymat dans Les Mystères galans des Théâtres de Paris en 1844 et des mentions, mi-figue mi-raisin, dans les Salons de 1845 et de 1846.» (Claude Pichois, Lettres à Charles Baudelaire, 1973, p. 13). Baudelaire se vengea en effet dans un paragraphe sanglant des Mystères galans, qui visait également le baron Pichon à qui le poète louait ses appartements de lhôtel Lauzun: « N'avez-vous pas aujourd'hui MM. Hiéronyme Pichon, lordArundellet pas mal d'amateurs de rosses plus ou moins arabes, qui lésinent sur leur débauche, et grapillent sur le revenu du rat qu'ils paient, on ne fait aujourd'hui que de la débauche pot-au-feu». A la lecture de cette insulte, Arondel exigea que Baudelaire fasse des excuses à Pichon. Sous la menace, le poète consigna même par écrit sa rétractation. A lécriture de cette lettre en 1854, Baudelaire nétait toujours pas libre dArondel: «Les années passant, Baudelaire renouvelait les billets augmentés des intérêts. Arondel cherchait à recouvrer, multipliait les manuvres et se heurtait au refus de tout paiement par Ancelle[responsable de sa tutelle] » (Claude Pichois, ibid). Lune de ces manuvres fut de revendre les obligations à des hommes de paille. Désespéré, Baudelaire sollicite ici dans un cryptique et dramatique passage l'aide d'Arondel pour apaiser lun de ces désagréables personnages qui réclamait paiement : «Je vais vous écrire une lettre, dès ce soir, où je vous expliquerai très clairement ce que je puis faire, ce que je désire, - le possible, et l'impossible, puis vous m'écrirez pour me donner un rendez-vous pour voir votre Perducet, dont il faut absolument que je triomphe,- avec votre aide». Selon Pichois, «il nen fut rien», et Baudelaire nécrivit pas dautre lettre à son correspondant. Pour amadouer Arondel, Baudelaire lui offre des places de théâtre: «Je vous engage, si vous voulez voir mes merveilleux Chinois, à aller là-bas de bonne heure, car si vous vouliez esquiver le drame précédent, vous risqueriez fort de ne pas trouver de places, - le papier que je vous laisse étant un simple mot du directeur, et n'impliquant pas la retenue de places numérotées. » Cette troupe dacrobates avait satisfait le goût pour lexotisme de Baudelaire, qui louera « la grâce divine du cos
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