Paris, Bernard Grasset, 1909. In-12, broché, couverture imprimée, 224 pp plus table des matières.
Reference : 24420
Edition originale sans grand papier. Rare. Photos sur demande.
Livres de A à Z
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Coloniæ, Apud Nicolaum Schouten (Leiden, Jean Elzevier), 1658. (32), 608 pp. 8vo. Contemporary overlapping vellum, handwritten title to spine. Willems 829; Brunet, iv, 396; Tchemerzine-Scheler, v, p. 69; Peignot, Livres Condamnés, ii, 27; En Français dans le Texte 96; PMM 140 (both for the original edition). First Latin edition of the famous Lettres Provinciales, translated by Pierre Nicole (and with additions (p. 510-608) by Pierre Nicole (as "Willem Wendrockius" and as "Paulus Irenaeus")), published under the pseudonym Wilhelm Wendrock, a few months after the original French edition and just as that edition forbidden (by the Conseil d'État on September 23, 1660) and burnt. The book was printed by Jean Elzevier "pour le compte de ses parents d'Amsterdam" who had very good relations with the jansenists and were about to publish the first collective edition of the Provinciales (see Willems). Born in 1623, Pascal came under Jansenist influence in 1646. 'In 1654, after a period of discouragement and repeated meditations, he underwent a mystical experience which effected his definite conversion to a religious life ..... He now, in 1655, took up his residence in Port Royal ..... Attacks by the Jesuits on the Jansenist cause and on Antoine Arnauld led to the publication in 1656-7 of eighteen Lettres de Louis de Montalte à un Provincial de ses amis et aux RR. PP. Jesuites sur la morale et la politique de ces peres; they were composed by Pascal and are known as his Lettres provinciales. They deal with two subjects: divine grace, and the ethical code of the Jesuits ... Against the relaxed morality which the Jesuits were said to teach, he makes a vigorous appeal to public opinion by means of quotations from Jesuit works and by dialogues in which Jesuits are made, by their admissions, to cast discredit on themselves. The Lettres provinciales, written with polite irony and the utmost simplicity, lucidity, and objectivity, were an enormous success and dealt the Jesuits a blow from which they never recovered. The work was placed on the Index and was ordered by the Royal Council to be burnt (1660)' (Oxford Companion to French Literature, p. 541).After his mystical experience Pascal brought into this new existence "the gift of concrete precision which was the mark of his genius. The Lettres Provinciales are masterpieces of both the esprit de géométrie and the esprit de finesse. The first carried to the extreme the demands of a morality that was sincerely Christian and did not permit of serving two masters at the same time; the second unmasked one by one the abstract formulae, seemingly framed for juridical and secular purposes, behind which lay hidden the complaisance of the casuists. He forced the faithful Christian to scrutinize his own conscience, laying bare the depths of desire and the libido which testifies to the persistence of the original sin. (.....) If the influence of Pascal, which has been decisive in the history of positive science, in the history of French literature and in the history of Christian thought, continues to be felt in our own days, the reason is that no work invites us more to pass byond discursive abstractions and to uncover by direct contact with the realities of nature and of the soul the springs of vivifying intuition (Léon Brunschvicg in ESS, vol 12, pp. 7-8).'L'ouvrage le plus lu à son epoque, Les Provinciales ont contribué à imposer un art d'écrire classique' (En Français dans le Texte).'The Lettres Provinciales, as they are called, are the first example of French prose as we know it today, perfectly finished in form, varied in style, and on a subject of universal importance ... Pascal's weapon was irony, and the freshness with which the gravity of the subject contrasts with the lightness of the manner is an enduring triumph. The vividness of and distinction of his style recalls the prose of Milton at its best' (Printing and the Mind of Man). - Provenances: Guillaume Hoffman with engraved ex-libris "G.H.", manuscript ex-libris C. Stahl and a small stamp in blank portion of the title "Bibl. Familiæ Pajacsich."
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A Cologne, chez Nicolas Schoute, 1666. In-8 de (16)-355-(1) pp. Suivi de :Censura sacrae Facultatis theologiae parisiensis in librum cui titulus est Amadaei Guimenii (…) Paris, Vitré, 1666. 20 pp. La Théologie morale des Jésuites et Nouveaux Casuistes : représentée par leurs pratiques et par leurs livres : condamnée il y a déjà longtemps par plusieurs censures, décrets d'université et arrêts de cours souveraines : Nouvellement combattue par les curés de France ; et censurée par un grand nombre de Prélats et par des Facultés de Théologie catholique : Divisée en Cinq parties, qui se peuvent voir en la page suivante. Et augmentée en cette Nouvelle édition d'une Censure faite par la Sorbonne. Cologne, Nicolas Schoute, 1666. (4)-893 pp.3 parties en 1 vol. in-8, vélin ivoire rigide, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Première édition posthume des Provinciales suivies de la Censure de la Faculté de Théologie de Paris et de la Théologie Morale sortie des presses de Nicolas Schoute à Cologne qui publia la même année (1666) une édition différente des seules Provinciales (476 pp., Willems, n°1372).Les trois pièces (Provinciales, Censure, Théologie) avaient été réunies une première fois en 1659 par le même Nicolas Schoute, du vivant de Blaise Pascal (1623-1662). Les dix-huit Lettres provinciales parurent séparément du 23 janvier 1656 au 24 mars 1657. Cette édition comprend la 19e lettre (Lettre d'un avocat au parlement à un de ses amis) qui n'est pas de Pascal mais probablement de l'avocat Antoine Le Maître (Willems). Titre en rouge et noir ; chaque partie a sa page de titre propre avec la même adresse pour les Provinciales et la Théologie Morale et l'adresse : "Parisiis, apud A. Vitré" pour la Censure. Rousseurs mais bel exemplaire en reliure d'époque.Maire, II, 190-201 ; Basse, Monographie des éditions des Lettres provinciales, 31.
[Blaise PASCAL / Pierre NICOLE] - Louis de MONTALTE / Guillaume WENDROCK
Reference : NAS-14
(1658)
Ludovici Montaltii Litteræ provinciales, de morali & politica Jesuitarum disciplina. A Willelmo Wendrockio Salisburgensi theologo, E gallicâ in Latinam linguam translatæ ; Et Theologicis notis illustratæ, Quibus Tum Jesuitarum adversus Montaltium criminationes repelluntur : Tum præcipua Theologiæ Moralis capita à novorum Casuistarum corruptelis vindicantur. Coloniæ [Leyde], Apud Nicolaum Schouten [J. Elzevier], 1658. 1 vol petit in-8 de (16) ff (prologue, index et avertissement), 608 pp ; vélin à rabat d'époque, pièce de titre marron, tranches bleues. Léger manque au coin supérieur gauche de la pièce de titre. Cinq lignes manuscrites à la plume en regard de la page de titre. Ex-libris sur sur le premier contreplat, collé sur une mention antérieure à la plume dont reste visible la date de 1712 (en chiffrage romain "à la Elzevier"). Passages soulignés et paragraphes marqués au crayon rouge pp 447 à 449, deux lignes manuscrites à la plume et encre rouge s'y rapportant au haut du second contreplat.
Edition originale de la traduction latine des Provinciales, par Nicole (qui inaugure ici son pseudonyme de Wendrock), parue du vivant de Pascal -et si l'on en croit la préface qu'il aurait revue. Destinée, avec succès, à leur donner une audience "internationale", elle est augmentée des notes que Nicole a directement rédigées en latin, et qui elles-mêmes seront traduites en français par Melle de Joncoux en 1699 ("La lecture des notes de Wendrock est quasi indispensable pour comprendre les Provinciales", MSH de Clermont-Ferrand). Edition imprimée à Leyde par Jean Elzevier, sans doute pour le compte des Elzevier d'Amsterdam qui avaient édité l'année précédente la première édition des Provinciales, à pagination continue. On trouve de cette édition latine des exemplaires avec un, deux ou trois feuillets d'errata après la page 608, dernière page du texte (cf la collection Basse, dans laquelle figurent trois exemplaires et une contrefaçon de cette édition) : il y aurait donc eu la même année plusieurs impressions "feuille pour feuille, page pour page" auxquelles était ajouté progressivement un errata. Notre exemplaire n'en comporte pas, il s'agirait donc de la première impression. Condamné par un arrêt du conseil du 23 septembre 1660 à être lacéré et brûlé. Bon exemplaire en reliure du temps, sans doute d'Europe du Nord. (Maire, bibliographie des œuvres de Pascal II-1 p. 341 sq. ; Basse, 24 ; Willems, 829 ; Brunet, IV 396-397).
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Cologne, Balthasar Winfelt, 1684 In-8 de (20) ff., 613 pp., maroquin marine à grain long, plats ornés d'une succession d'encadrement de filets dorés et de roulettes à froid avec larges fleurons d'angle, dos à nerfs orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées (Thouvenin).
"Polyglotte, clandestine et des plus distinguées. Belle édition dite ""des quatre langues"", imprimée en français, latin, espagnol et italien. Elle permit aux Provinciales d'accéder à une audience européenne. La traduction latine est l'œuvre de Pierre Nicole qui se cache ici sous le pseudonyme de Wendrock. L'adresse de Cologne est fictive, l'impression passant pour provenir de l'officine bruxelloise d'Eugène Henri Fricx. Si les enjeux théologiques dans la querelle qui opposait jésuites et jansénistes ont quelque peu perdu de leur acuité, il n'en reste pas moins que ""Les Provinciales ont contribuer à imposer un art d'écrire classique"" (En français dans le texte, n° 96). Boileau tenait Les Provinciales pour ""le plus parfait ouvrage de prose qui soit en notre langue""; Bossuet vantait à Fénelon les ""grâces des Provinciales"" et déclarait que c'était l'ouvrage ""qu'il eut préféré avoir écrit"". Un portrait gravé vers 1780 ajouté en frontispice d'après le portrait posthume de Quesnel. Ex-libris ""Clapeyron"" manuscrit sur le titre. Splendide exemplaire, en parfait état de conservation, élégamment relié par Thouvenin. Rahir, Bibliothèque de l'amateur, 574. - Maire, Bibliographie des œuvres de Blaise Pascal, II, 99 et 212 : ""Edition faite avec beaucoup de soin et la typographie atteint une réelle beauté""."
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Cologne, Pierre de la Vallée, 1657. - Suivi de nombreuses pièces de controverses philosophiques, théologiques et religieuses s'échelonnant de 1655 À 1658, et d'une pièce de 1748. Table des pièces calligraphiée à l'époque sur les ff. préliminaires et portrait du Père Antoine Escabar, Théologien de la Compagnie de Jésus, ajouté. Ensemble 1volume in-4, vélin. Reliure de l'époque. 237 x 175 mm.
Edition originale des 19 lettres provinciales, imprimées séparément de 1655 à 1657 et réunies sous un titre général, suivi de 3 feuillets «d’advertissement » qui n'ont pas été insérés dans tous les exemplaires. L'Avertissement est ici en premier tirage avec l'orthographe « avertissement » et la mention de «XVII lettres ». La 17ème lettre présente bien aussi les caractéristiques du 1er tirage plus recherché, en 8 pages. Tchemerzine. Éditions originales, V, 62 à 67. La collation est conforme à celle donnée par Tchemerzine : « Première lettre (23 janvier 1656), 8 pp. ; 2ème lettre (29 janvier), 8 pp. ; 3ème lettre (9 février), 8pp. ; 4ème lettre (25 février), 8 pp. ; 5ème lettre (20 mars), 8 pp. ; 6ème lettre (10 avril), 8 pp. ; 7ème lettre (25 avril), 8 pp. ; 8ème lettre (28 mai), 8 pp. ; 9ème lettre (3 juillet), 8 pp. ; 10ème lettre (2 août), 8 pp. ; 11ème lettre (18 août), 8 pp. ; 12ème lettre (9 septembre), 8 pp. ; 13ème lettre (30 septembre), 8 pp. ; 14èmelettre (23 octobre), 8 pp. ; 15ème lettre (25 novembre), 8 pp. ; 16ème lettre (4 décembre), 12 pp. ; 17ème lettre (23 janvier 1657), 12 pp. ; 18ème lettre (24 mars 1657), 12 pp. » Le recueil contient en outre à la suite de la 12ème lettre, la réponse en 8 pp. et la Réfutation de la Réponse en 8 pages, qui constitue ainsi la 19ème lettre Provinciale de Pascal. Il contient enfin la réponse à la 13ème lettre en 8 pp., à la 14ème lettre en 8 pp. et à la 15ème lettre en 8 pp. Précieux exemplaire en condition rare, enrichi d'un nombre impressionnant de pièces de controverses en édition originale, revêtu de sa très plaisante reliure strictement d'époque en vélin, constituant ainsi un épais volume de 935 pages. Les pièces des controverses ajoutées à l'époque, en édition originale, soit 739 pages, sont notamment les suivantes : — Lettre d'un docteur en théologie à un homme de grande condition de ses amys, touchant les questions du temps. 24 pp. — Lettre de Mr Arnaud à Mr Messier curé de S. Landry, 24 novembre 1655. 2 pp. — Lettre de Mr Arnaud aux docteurs de la Faculté de Théologie de Paris. 16 janvier 1656, 3 pp. — Traduction de 2 lettres de Mr Arnaud au Pape et à la Faculté. 26 août et 10 novembre 1655, 4 pp. — G. Le Roy abbé de Hautefontaine. Lettre sur la constance. 1661, 32 pp. Barbier, II, 1207. — Octave ou dialogues familiers sur les disputes du temps. 1663, 78 pp. — Arnauld. Nicole. Mémoire touchant les moyens d'appaiser les disputes présentes. 1661. Barbier, III, 180, 8 pp. — Arnauld. Considérations sur la lettre composée par M. L'evesque de Vabres. Barbier, I, 38 pp. — Anne de Levis de Ventadour. Lettres pastorales de Monseigneur, archevêque de Bourges. 1659, 16pp., 32 pp., 12 pp. — Anne de Levis de Ventadour. Censure d'un livre intitulé apologie pour les casuistes. 1659, 40 pp. — Requête des curés d'Évreux. 1659, 12 pp. — Lettre pastorale de monseigneur l'évêque de Chaalons. 1658, 8 pp. — Lettre pastorale de monseigneur l'évêque de Chaalons. 1659, 12 pp. — Godeau Antoine. Ordonnance de monseigneur l'évêque de Vence. 1659, 12 pp. — Forbin de Janson. Lettre pastorale monseigneur évêque de Digne. 1639, 16 pp. — Harley de Champallon. Censure d'un livre intitulé Apologie pour les casuistes, contre les calomnies des jansénites. 1639, 8 pp. — Récit du différend entre Messieurs les curés et les PP Jésuites de la ville de Nevers. 1658, 12 pp. — Contes J. B. et Hodencq. A. de. Censure d'un livre intitulé apologie pour les casuistes. 1658, 22 pp. — Solminihac. Censure d'un livre intitulé Apologie pour les casuistes. 1639, 12 pp. — Arnauld. Censure d'un livre...1658, 6 pp. — Lettre pastorale de Mgr l'évêque de Beauvais. 1658, 14 pp. — Lettre de Mrs les curés de Paris avec la réponse. 1658, 4 pp. — Gondrin H. de. archevêque de Sens. Censure d'un livre intitulé Apologie... 1658, 24 pp. — Lettre pastorale. Monseigneur évêque de Tulle. 1658, 4 pp. — Factum pour les curés de Rouen. 1658, 12 pp. — Dufour Charles. Lettre d'un curé de Rouen. 1656, 12 pp. — Requeste des curés de Rouen. 1656, 4 pp. — Requeste des curés d'Amiens. 1658, 20 pp. — Décret de N.S.P. Le Pape Alexandre VII 1659, 4 pp. — Censure de plusieurs mauvaises propositions des nouveaux casuistes. Louvain. 1657. 20 pp. — Condamnation d'un prêtre à Caen. 1661, 12 pp. — Dufour Charles, Nicolle Pierre, Mémoire sur la compagnie de l'Hermitage à Caen. 1660, 40 pp. Barbier, III, 142. — Lettre de Mrs les curés de Sens à Mrs les curés de Paris. 1659, 8 pp. — Lettre de Monsieur l'abbé Doyhenard, trésorier de l'église de Nantes, écrite a monseigneur l'évêque D*** au sujet des affaires du tems. Nantes, 1747. 24 pp. Georges Langlois, seigneur de Colmoulins [?] (ex-libris armorié aux armes écartelées Langlois, Florette et Le Fèvre de Caumartin). La mère de Georges Langlois, Marie de Florette, était la fille d'Elisabeth Lefèvre de Caumartin et de Jean Florette. En 1642, Georges Langlois est premier président de la chambre des comptes de Normandie. Il devient seigneur de Motteville en 1658. «Chanlatte», lié à Port-Royal. Plusieurs membres de la famille furent élèves aux Petites Écoles de Port Royal (Frédéric Delforge, Les Petites Écoles de Port-Royal : 1637-1660, Éditions du Cerf, 1958, p. 227 ; Antony Me Kenna, Les Petites écoles de Port-Royal, p. 23). Parmi eux, dom Noël Chanlatte, vicaire de Beaune, et Cécile Chanlatte (Jérôme Besoigne, Histoire de l'abbaye de Port-Royal, Cologne, 1752, tome I, p. 413). Un Noël Chanlatte succéda, en octobre 1648, à Etienne Pascal, père de Blaise, comme locataire de la maison de la rue Brisemiche dans le quartier de Saint-Merri (Archives nationales, MC/RS//436). Notons enfin que Nicolas Chanlatte, échevin de Paris et directeur du commerce des Indes, était oncle de Louis Gorin de Saint-Amour (1619-1687), docteur en Sorbonne qui fut mêlé de près à la polémique janséniste. Défenseur des cinq propositions de Jansénius, il fut exclu de la Sorbonne en 1656 pour avoir soutenu Antoine Arnauld. On connaît un exemplaire des Provinciales annoté par lui (Sotheby’s, 22 juin 2022, lot 51) et aujourd'hui conservé à la bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne Métropole (Em 0231). Précieux exemplaire vendu 25000 € le 13 décembre 2003, il y a 22 ans.