Paris, Emile-Paul, 25 juillet 1916. In-4, broché, 29 pp.
Reference : 22001
Édition originale tirée à 1000 exemplaires sur papier vergé à la cuve des Papeteries d'Arches. Exemplaire spécialement imprimé pour l'auteur n° 80. Bel ex. Photos sur demande.
Livres de A à Z
Mme Béatrice Bablon
3, rue des Moines
75017 Paris
France
09 50 67 82 02
Conditions de vente conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux réglements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Port en supplément : Pour la France : réglement par chèque. Paypal, Carte Visa, Eurocard, Mastercard, American Express acceptés. Mandat, virement bancaire et Paypal Pour l'étranger : réglement par carte visa, Eurocard, Mastercard, American express, Paypal, mandat international ou virement bancaire. Nous ne prenons pas les règlements par Eurochèques ou chèques en devises. L'ouvrage est envoyé après réception du règlement. Sans confirmation passé un délai de 10 jours l'ouvrage est remis en vente. Tous les ouvrages décrits sont complets et en bon état, sauf indication contraire. L'exécution des commandes téléphonées est garantie, mais sans règle absolue ; la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine, sauf le Lundi (ou sur rendez-vous) de 10h. à 13 heures et de 14 h. à 18h45.
Paris, Imprimerie de Prosper Dondey-Dupré, 1834. 4 vol. in-8, maroquin fauve, encadrement de multiples filets dorés, fleuron central à la cathédrale, dos lisse orné, roulette int., tranches dorées (Ducastin).Édition originale, rare. Réalisée à compte d'auteur, cette édition, très élégante et soignée, ne fut tirée qu'à 150 exemplaires hors-commerce, sur vélin fort.Ce guide de voyage à travers l'Angleterre et l'Écosse décrit de manière classique les villes et monuments ; mais il livre surtout un triste tableau de l'économie anglaise, ravagée par les excès de la Révolution industrielle.L'illustration comprend 11 cartes et plans, et 8 vues lithographiées dont 6 dépliantes. Exemplaire élégamment relié à l'époque par Ducastin, enrichi de cet envoi de l'auteur, au verso du faux-titre du tome I : "À madame Adrienne Poultier, de la part de M. Ducos".Rousseurs. Petits frottements, accrocs aux coiffes et mors fendillés.
1844 Paris, Madame Ve Louis Janet., s.d. (1844). Grand in-8, demi-maroquin rouge avec coins, dos à nerfs orné, tranches dorées (Lebrun).Édition originale de ce plaisant ouvrage, composé par le spécialiste de l'histoire et de la littérature anglaise. Philarète Chasles (1798-1873) fut conservateur à la bibliothèque Mazarine de 1837 à sa mort. Elle est joliment illustrée, en premier tirage, d'un frontispice et 17 planches gravées sur acier d’après Van Dyck, Rubens et Cattermole, en-têtes, culs-delampe et de 7 planches hors texte gravées sur bois.Très bel exemplaire, provenant de la bibliothèque de l'académicien Jules Janin (avec son ex-libris). Il fut relié à l’époque par Lebrun, l'un des meilleurs ouvriers de Simier. Installé à son compte de 1830 à 1857, Lebrun était reconnu comme l'un des maîtres du pastiche et compta parmi ses clients fidèles non seulement Jules Janin, mais aussi le baron Taylor, Armand Bertin...--------Revolution of England, Charles I, his court, his people, and his parliament, 1630 to 1660. An anecdotal and picturesque history of the social movement and civil war in England in the 17th century.Paris, Madame Ve Louis Janet, s.d. (1844). Large in-8, red half-morocco with corners, spine decorated, gilt edges (Lebrun).First edition of this pleasant work, written by the specialist of English history and literature : Philarète Chasles (1798-1873) was curator at the Mazarine library from 1837 to his death. It is nicely illustrated, with a frontispiece and 17 steel-engraved plates, after Van Dyck, Rubens and Cattermole, headers, footers and 7 wood-engraved plates out of the text, in first issue. A very nice copy, from the collection of the academician Jules Janin (with his ex-libris). It was bound at the time by Lebrun, one of the best workers of Simier. Lebrun, who worked on his own from 1830 to 1857, was recognized as one of the masters of pastiche and counted among his faithful customers not only Jules Janin, but also Baron Taylor, Armand Bertin…
[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
P., Didier et Cie, 1884, in-12, vi-257 pp, 2e édition revue, un fac similé dépliant hors texte, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Henriette-Marie est la fille de Henri IV et l'épouse de Charles Ier d'Angleterre. Elle naquit au Louvre le 25 novembre 1609, soit un an avant l'assassinat de son père. Elle était la sixième enfant et la troisième fille d'Henri IV et de Marie de Médicis. Elle épouse sur la volonté de son frère Louis XIII, en 1626, Charles Ier d'Angleterre qui était le petit fils de Marie Stuart. Ce fut Buckingham qui vint chercher la jeune reine à Paris pour la présenter à son mari le roi d'Angleterre qui n'avait pas pu se déplacer. C'est au cours de cette cérémonie qui eut lieu au Louvre que se tissèrent les liens mystérieux entre le duc de Buckingham et Anne d'Autriche, raconté à sa façon par Alexandre Dumas dans “Les trois mousquetaires”. La première partie de la vie d'Henriette-Marie, dont le portrait se trouve à l'ambassade d'Angleterre à Paris, fut assez mouvementée, jusqu'au moment où elle fut obligée de fuir l'Angleterre à cause des rivalités entre son mari et Cromwell qui finira par le faire exécuter. Henriette-Marie, qui a donné son nom à un état des États-Unis, le Maryland, sera obligée de quitter l'Angleterre avec ses deux enfants dont l'un Charles, deviendra Charles II, pour échapper aux poursuites de Cromwell. C'est auprès de son frère Louis XIII, qu'elle vivra cette période chaotique de l'Angleterre qui le fut également pour la France, puisque ce fut celle de la Fronde. C'est un miracle pour elle de survivre à l'assassina de son mari, s'assumer la protection de ses enfants, bravant le dénuement le plus complet. Son fils put gagner l'île de Jersey puis l'Écosse et l'Irlande et réussit après la mort de Cromwell à regagner son trône. Mais ceci ne facilita pas la vie d'Henriette-Marie qui malgré la sollicitude d'Anne d'Autriche, était tiraillée entre les tensions de la cour de France notamment au moment de la Fronde. La mort de Cromwell le 13 septembre 1758, va changer sa destinée et le 29 mai 1660 Charles revient triomphalement à Londres, date coïncidant avec le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse. Henriette-Marie se décide alors, accompagnée de sa fille Henriette à rejoindre son fils à Londres. Elle vécut encore pendant dix ans entre Londres et Paris, assez peinée de voir les dilapidations des finances du royaume d'Angleterre par son fils Charles II. Elle devait mourir le 3 août 1669 à l'âge de soixante ans, un deuil général fut ordonné dans toute l'Angleterre et quarante huit heures plus tard, Bossuet montra en chaire pour prononcer l'oraison funèbre d'Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre.
Hachette, 1961, in-8°, 300 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rousseurs, bon état
20 juin 1837 : Victoria monte sur le trône d'Angleterre. – 1er mai 1851 : La reine inaugure la première Exposition Universelle. Ces deux dates limitent la « Early Victorian period », époque attachante qui a vu l'Angleterre se transformer radicalement sous le seul effet de l'industrialisation. À la « Old Merry England » se substitue une Angleterre manufacturière et bourgeoise qui va se débarrasser des entraves au commerce et remplacer ses « coaches » par les chemins de fer. L'esprit religieux et traditionaliste des Anglais pour qui l'ordre social établi – et d'ailleurs nullement étanche – et voulu par Dieu, leur permettra l'économie d'une révolution. Un contexte humain aussi riche a poussé M. Jacques Chastenet à s'attacher surtout à la vie des hommes de l'époque victorienne. Grands seigneurs déployant encore un faste royal, fermiers hauts en couleur et bons vivants, derniers témoins de la Vieille Angleterre, paysans souvent malheureux mais conformistes, prolétariat urbain entassé dans des taudis, et dont l'Opéra de Quat'sous ne donne qu'une image poétisée, bourgeois récemment enrichis et fleurant encore l'odeur du vernis d'un ameublement tout neuf, tous revivent avec leur grandeur et leurs préjugés, fidèles agissants d'un Dieu qui est un Dieu anglais et bon comptable, loyaux sujets d'une Reine qui incarne leur idéal : la respectabilité... — "... Dès sa jeunesse, l’Angleterre l’avait fasciné, aussi bien par les vicissitudes originales de son histoire que par ses institutions... De cet intérêt sont sortis, en 1946, une belle étude sur “Le Parlement d’Angleterre” ; puis, distribués sur vingt ans à partir de 1947, “Le siècle de Victoria”, “Elisabeth Ire”, “Winston Churchill”, “La vie quotidienne en Angleterre au début du règne de Victoria”, et, enfin en 1965, “L’Angleterre d’aujourd’hui”. À l’exception de deux, ces livres traitent donc de sujets anciens, où Chastenet rencontrait d’illustres prédécesseurs en langue anglaise, mais aussi en langue française, et même en langue allemande avec Emil Ludwig, tardif et sévère chevalier servant de Marie Stuart. Son service en est-il déprécié ? Certainement non. La reprise fréquente, presque périodique, des matières historiques les plus importantes est légitime et nécessaire. Une époque lointaine, une haute figure, analysée en 1920 ou analysée en 1950, n’ont ni même formule ni même saveur et les bons historiens ne s’y répètent pas plus que ne font les bons peintres quand ils se lèguent de siècle en siècle des scènes traditionnelles. La vaste expérience que Chastenet avait acquise des hommes publics, des mouvements économiques, des méthodes de la diplomatie, le mettaient à même de percevoir l’ossature des événements, ce plan sans finalité, ce bilan de données profondes dont les contemporains n’ont pas toujours conscience et qui pourtant décide du succès ou de la perte de leurs entreprises..." (Georges Dumézil, Discours de réception à l'Académie française, 14 juin 1979)