Paris, Grasset, 1975. In-8, broché, couverture illustrée, 313 pp.
Reference : 10033
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Livres de A à Z
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Paris, Librairie Achille Faure 1866. In-12 broché de 366 pages + 20 pages de catalogue éditeur en fin d'ouvrage. Superbe couverture illustrée par le caricaturiste, illustrateur et affichiste Paul Hadol. Dos resté assez carré, bruni avec petits frottis et petites fentes aux mors. Couverture brunie avec 2 minuscules frottis. 4ème plat brunis. Intérieur assez frais malgré un petit manque au bas de la page de titre. Papier blanc avec de très rares rousseurs éparses. Souvenirs et anecdotes de celui qui fut surnommé " Le plus célèbre Charlatan de l'histoire du Spectacle ". Rare édition originale en état général très correct.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Barnum's Digest. 10 Monstres Fabriqués par Jean Boullet et traduits de l'américain par Boris Vian. ( Exemplaire avec dédicace et dessin de Boris Vian à Marc Doelnitz ). Paris, Aux Deux Menteurs, sans date (1948 ). Plaquette in-8 en feuilles de non paginé ( d’environ 30 pages ) au format 13,5 x 21 cm. Couverture illustrées à rabats. Dos muet, insolé avec petite restauration, effectué au filmoplast, au verso. Plats légèrement insolés. Intérieur frais. Textes de Boris Vian accompagnés de 10 dessins à l'érotisme déviant de Jean Boullet, en hors texte. Rare édition originale tirée à uniquement à 250 exemplaires, avec comme précisé par Noël Arnaud, et annoncé au justificatif, il semblerait bien que " La plupart des exemplaires ne soient pas numismatés ". Exceptionel exemplaire, enrichi d’une dédicace et d’un petit dessin de Boris Vian, à Marc Doelnitz. Dédicace certainement réalisé lors d’une soirée au Club " Le Tabou ". Livre en provenance de la bibliothèque de Marc Doelnitz, qui fut ami intime de Boris Vian, Jean Cocteau, Christian Bérard, Marie-Laure de Noailles, et du Marquis de Cuevas, mais aussi animateur du Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre, cofondateur du Tabou et du Club de Saint-Germain. Il fut une des figures marquantes du quartier, avec Juliette Gréco et bien sur, Boris Vian. Provenance idéale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Paul Dupont pour Barnum et Bailey, 1902 ; in-4° (250 mm), 44pp., couverture illustrée imprimée en couleurs sur couché brillant, nombreuses photographies en noir et blanc. On joint : Programme officiel. Barnum et Bailey, Greatest Show on Earth. Saison 1902. Paris, Paul Dupont pour Barnum et Bailey Ltd ; in-4° (247 mm), 20 pp. et couverture en couleurs avec portraits de Barnum et Bailey et publicité en quatrième de couverture pour le dentifrice Kalodent !On ajoute 1 feuillet débroché du Réveil Républicain de Lyon daté du 30 mars 1902 avec un grand article-reportage de Léon Varigny sur le titre : Une Visite chez Barnum.
Edition originale de ce “Guide officiel” de ce “plus grand cirque du monde”, dont la célébrité fut telle que le nom de Barnum est passé dans le langage courant pour désigner une grande tente à parois amovibles pour organiser des réceptions ou protéger un stand sur un marché, une foire, etc. Bel exemple de publicité “à l’américaine”, avec les effets d’annonces, les produits dérivés, le langage “sensationnel”, l’abondance de photos, bref, tout ce qui peut créer “l’envie”.Bon état pour ces trois documents devenus difficiles à trouver.
Phone number : 06 60 22 21 35
P., chez tous les libraires, s.d. (1883), in-12, xv-332 pp, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec pièce de titre basane havane, fleuron et double filet dorés en queue (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sans mention
Marie Colombier, amie de Sarah Bernhardt l'accompagna en Amérique lors de sa tournée. Mais après une brouille entre les deux amies, Marie Colombier publia cette virulente biographie satirique décrivant une Sarah Barnum à la vie décadente, qui meurt d'une surdose d'absinthe. Elle fut poursuivie pour outrages aux bonnes mœurs, condamnée à trois mois de prison et 1.000 francs d'amende, et le livre saisi et retiré de la vente. L'éditeur le réédita ensuite dans une version expurgée, sans les passages incriminés et avec une lettre explicative de l'auteur... Voir Pascal Pia, “Les livres de l'Enfer”, pp. 473-474, qui consacre plus d'une page à cette affaire qui défia la chronique : "Marie Colombier et Sarah Bernhardt avaient débuté à peu près en même temps au théâtre et dans le demi-monde..." — Marie Colombier (1844-1910) débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : “Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique” en 1881, puis “Les Mémoires de Sarah Barnum” en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann... « Sarah Bernhardt eût mieux fait de rester chez elle, de s'envelopper dans sa dignité de grande artiste et de laisser le dédain public faire justice d'un livre abominable. Maintenant, le mal est fait ; le volume dont personne n'avait parlé s'arrache ; c'est Sarah qui l'aura voulu ainsi, la colère est toujours mauvaise conseillère. » (Albert Wolff du Figaro, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) ; « Avant le scandale, on avait fait de “Sarah Barnum” un tirage de dix mille. En trois jours, Paris a acheté ces dix mille volumes. La maison Marpon, qui s'était faite l'éditeur anonyme du livre, ne s'était jamais trouvée à pareille fête. (...) le succès de ce mauvais ouvrage est le plus grand succès de librairie de l'année. Et cela va continuer. L'éditeur a été forcé de suspendre la vente avant-hier soir, pour cause d'épuisement de l'édition (...) Les commissionnaires en librairie d'Allemagne, à Leipzig, Stuttgart, Berlin, ont déjà fait des commandes qui se montent à quinze mille exemplaires ; l'Italie en demande autant ; la Russie davantage. Et nous ne parlons pas de la province qui réclame par centaines de télégrammes des envois énormes qu'on ne peut lui faire. (...) La diffamation dont se plaint très justement celle qu'on a voulu peindre aura donc une publicité énorme. Et qui a fait autour de cette diffamation toute cette publicité ? La diffamée, la victime. » (Mermeix dans Le Gaulois, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) . Marie Colombier sera condamnée pour « outrage aux bonnes mœurs » en 1884, et le livre retiré de la vente... — 1862-1883 : Marthe Pigeonnier, comédienne, suit les déboires financiers de Sarah Barnum, comédienne également. Femme entretenue, mais l'argent lui brûle les doigts, elle est toujours "dans la dèche". Extravagante, autoritaire, orgueilleuse, égoïste, sans coeur, jalouse, vulgaire, menteuse, s'évanouissant ou crachant du sang avec ruse, faisant du chantage au suicide, piquant ses amants à sa petite sœur Reine, avec "sa meute de créanciers et d'amants" qui l'entretiennent. Sarah Barnum a une proposition de tournée au Mexique, elle engage sa soeur comédienne également, mais celle-ci tombe malade : elle se rabat sur Marthe Pigeonnier avec le contrat d'Antoinette : "c'est une question de vie ou de mort". Bonne pâte, celle-ci accepte. Le jour de la paye, naturellement, le contrat n'est pas respecté. “Roman” très intéressant sur la (à peine cachée) grande Sarah Bernhardt. La bonne copine, Marthe Pigeonnier est, bien sûr, Marie Colombier, actrice, qui fit effectivement la tournée avec Sarah. Ce livre fit scandale : oser toucher à l'intégrité de la déesse des planches à son apogée ! Les 10.000 livres édités furent confisqués par l'État, un procès fut intenté à l'auteure qui fut condamnée. Le préfacier Paul Bonnetain fut provoqué en duel par Octave Mirbeau, ami de Sarah. Alors, qui est la menteuse ? Marie Colombier, qui aurait pu être jalouse du succès de Sarah, et surtout de son maigre paiement de la tournée de 1881, ... ou Sarah Bernhardt, gloire nationale, proche du duc de Morny, et de Victor Hugo, amante de plusieurs hommes français de premier plan, politique ou littéraire, un "monstre sacré", d'après Jean Cocteau...
P., chez tous les libraires, s.d. (1883), in-12, xv-332 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Edition originale sans mention
Marie Colombier, amie de Sarah Bernhardt l'accompagna en Amérique lors de sa tournée. Mais après une brouille entre les deux amies, Marie Colombier publia cette virulente biographie satirique décrivant une Sarah Barnum à la vie décadente, qui meurt d'une surdose d'absinthe. Elle fut poursuivie pour outrages aux bonnes mœurs, condamnée à trois mois de prison et 1.000 francs d'amende, et le livre saisi et retiré de la vente. L'éditeur le réédita ensuite dans une version expurgée, sans les passages incriminés et avec une lettre explicative de l'auteur... Voir Pascal Pia, “Les livres de l'Enfer”, pp. 473-474, qui consacre plus d'une page à cette affaire qui défia la chronique : "Marie Colombier et Sarah Bernhardt avaient débuté à peu près en même temps au théâtre et dans le demi-monde..." — Marie Colombier (1844-1910) débute au Théâtre du Châtelet le 26 mars 1864 dans le rôle de Paolo dans La jeunesse du Roi Henri. En 1870, elle est repérée par George Sand qui la fait embaucher pour jouer sa pièce L'Autre dont le rôle principal est tenu par Sarah Bernhardt, au Théâtre de l'Odéon. En 1880, Sarah Bernhardt l'emmène pour une tournée théâtrale de huit mois aux États-Unis et au Canada. Marie Colombier en tire deux pamphlets : “Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique” en 1881, puis “Les Mémoires de Sarah Barnum” en 1883. Le scandale est énorme. Octave Mirbeau, très ami avec Sarah Bernhardt, provoque en duel le préfacier du livre, Paul Bonnetain, et le blesse légèrement. Sarah Bernhardt entraîne son fils et le poète Jean Richepin dans une expédition punitive pour saccager l'appartement de Marie Colombier, rue de Thann... « Sarah Bernhardt eût mieux fait de rester chez elle, de s'envelopper dans sa dignité de grande artiste et de laisser le dédain public faire justice d'un livre abominable. Maintenant, le mal est fait ; le volume dont personne n'avait parlé s'arrache ; c'est Sarah qui l'aura voulu ainsi, la colère est toujours mauvaise conseillère. » (Albert Wolff du Figaro, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) ; « Avant le scandale, on avait fait de “Sarah Barnum” un tirage de dix mille. En trois jours, Paris a acheté ces dix mille volumes. La maison Marpon, qui s'était faite l'éditeur anonyme du livre, ne s'était jamais trouvée à pareille fête. (...) le succès de ce mauvais ouvrage est le plus grand succès de librairie de l'année. Et cela va continuer. L'éditeur a été forcé de suspendre la vente avant-hier soir, pour cause d'épuisement de l'édition (...) Les commissionnaires en librairie d'Allemagne, à Leipzig, Stuttgart, Berlin, ont déjà fait des commandes qui se montent à quinze mille exemplaires ; l'Italie en demande autant ; la Russie davantage. Et nous ne parlons pas de la province qui réclame par centaines de télégrammes des envois énormes qu'on ne peut lui faire. (...) La diffamation dont se plaint très justement celle qu'on a voulu peindre aura donc une publicité énorme. Et qui a fait autour de cette diffamation toute cette publicité ? La diffamée, la victime. » (Mermeix dans Le Gaulois, cité dans “Affaire Marie Colombier - Sarah Bernhardt, les pièces à convictions”, Paris, 1884) . Marie Colombier sera condamnée pour « outrage aux bonnes mœurs » en 1884, et le livre retiré de la vente... — 1862-1883 : Marthe Pigeonnier, comédienne, suit les déboires financiers de Sarah Barnum, comédienne également. Femme entretenue, mais l'argent lui brûle les doigts, elle est toujours "dans la dèche". Extravagante, autoritaire, orgueilleuse, égoïste, sans coeur, jalouse, vulgaire, menteuse, s'évanouissant ou crachant du sang avec ruse, faisant du chantage au suicide, piquant ses amants à sa petite sœur Reine, avec "sa meute de créanciers et d'amants" qui l'entretiennent. Sarah Barnum a une proposition de tournée au Mexique, elle engage sa soeur comédienne également, mais celle-ci tombe malade : elle se rabat sur Marthe Pigeonnier avec le contrat d'Antoinette : "c'est une question de vie ou de mort". Bonne pâte, celle-ci accepte. Le jour de la paye, naturellement, le contrat n'est pas respecté. “Roman” très intéressant sur la (à peine cachée) grande Sarah Bernhardt. La bonne copine, Marthe Pigeonnier est, bien sûr, Marie Colombier, actrice, qui fit effectivement la tournée avec Sarah. Ce livre fit scandale : oser toucher à l'intégrité de la déesse des planches à son apogée ! Les 10.000 livres édités furent confisqués par l'Etat, un procès fut intenté à l'auteure qui fut condamnée. Le préfacier Paul Bonnetain fut provoqué en duel par Octave Mirbeau, ami de Sarah. Alors, qui est la menteuse ? Marie Colombier, qui aurait pu être jalouse du succès de Sarah, et surtout de son maigre paiement de la tournée de 1881, ... ou Sarah Bernhardt, gloire nationale, proche du duc de Morny, et de Victor Hugo, amante de plusieurs hommes français de premier plan, politique ou littéraire, un "monstre sacré", d'après Jean Cocteau...