Paris, Archives & Culture, 1992. In-8 broché, 144 pp., qqes dessins en noir in-t., index.
Reference : 593941
ISBN : 2909530043
Couv. un peu poussiéreuse . Très bonne cond. au demeurant. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Librairie Le Trait d'Union
Mme Catherine Pierrang
168A Avenue Pierre Brossolette
10000 Troyes
France
contact@librairieletraitdunion.fr
+33 (0)3 25 71 67 98
Conditions de vente conformes aux usages du SLAM - Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne et de la LILA - Ligue Internationale de la Librairie Ancienne.
[ Imprimerie de F. Guillier] - CLAVERIE Boulanger à Génissac
Reference : 47151
(1854)
1 vol. fort in-folio reliure de l'époque plein daim vert, écoinçons de métal, Imprimerie de F. Guillier, Libourne, 336 pp. (rédigé sur les 273 premières pages)
Intéressant document. Il s'agit du livre de compte d'un certain Claverie, boulanger de Génissac (sur la Dordogne, près Libourne, Gironde), pour la période 1854-1865. On peut y relever la quantité de farine apportée par chacun des clients ou fournisseurs, et la quantité (et le prix) des pains préparés par le boulanger. La plupart des patronymes rassemblés dans ce manuscrit seront sans doute familiers aux historiens locaux. On relève plusieurs documents insérés dont un pièce : "Fournitures de pain à distribuer par M. Claverie, boulanger, aux nécessiteux de la Commune de Génissac, à partir du 8 9bre 1859, & par semaine, pour les quantités ci-après déterminées (suivent les noms des indigents et la quantité de pain reçue par semaine, au total 19 kg pour les cinq bénéficiaires). Etat très satisfaisant ( reliure fort. frottée avec qq. accrocs, bon état par ailleurs)
[s.n.] - BOULANGER, Nicolas Antoine ; (KRANTZOVIUS, Irénée) ; [ STILLINGFLEET, Benjamin ; SILHOUETTE, Etienne de ; BOULLANGER ]
Reference : 65641
(1764)
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos lisse orné, toutes tranches marbrées, s.n., s.l., Dix-Huitième Siècle [ Paul-Henri Dietrich Holbach, circa 1764 ], XVI-284 pp. avec un tableau dépliant ("Tableau des siècles avant l'ère vulgaire où sont compris les marbres de Paros")
Le volume renferme trois titres, en pagination suivie : la "Dissertation sur Elie et Enoch", suivi de "Esope fabuliste, ou Dissertation sur les incertitudes qui concernent les premiers Ecrivains de l'Antiquité", et d'un "Traité mathématique sur le Bonheur", par Irenée Krantzovius, "Ouvrage traduit de l'Allemand en Anglois avec des Remarques par A.B. et traduit de l'Anglois en François, avec une lettre préliminaire par le Traducteur François". L'ouvrage est publié par le baron d'Holbach, ainsi que le précise Vercruysse : "Tout porte à croire que comme pour les Recherches, le rôle d'Holbach et de ses amis se limita à l'édition du texte, voire à son adaptation aux besoins du groupe". Notre version cotée "F1" par Vercruysse ne doit pas être confondue avec la version "F2" de 216 pages. Le dernier titre, d'abord paru en français en 1741, est traduit par Etienne de Silhouette selon Quérard, et attribué à l'anglais Benjamin Stillingfleet par la BNF. Bon état (reliure vernissée, ex-libris en garde) pour cet exemplaire bien complet du tableau dépliant. Quérard, Super., II, 454 ; Quérard, I, 456 ; Vercruysse, Bibl. d'Holbach, F1
P., A. Fayard, s.d. (1887-1891), 3 vol. in-4°, (2)-3191 pp, pagination continue, 400 gravures à pleine page, 400 livraisons reliées en 3 volumes demi-basane vert bouteille, dos à 5 nerfs pointillés, titre et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Peu courant
Arthème Fayard, le grand éditeur du boulevard, fit de son entreprise de librairie l'auxiliaire de la propagande du général Boulanger en publiant, de l'automne 1887 au printemps 1891, l' “Histoire patriotique du Général Boulanger” en 400 livraisons. "L’Histoire patriotique du Général Boulanger est le fruit de nombreuses et minutieuses recherches. Cet ouvrage a été rédigé sur des documents authentiques absolument nouveaux qui produiront un énorme retentissement. Il a été écrit en outre d’après les Historiques des Régiments français, les pièces officielles et les narrations militaires les plus autorisées. C’est une œuvre de haute vérité, aussi consciencieuse dans le fond que brillante dans la forme..." C'est dans cette « biographie » illustrée, “écrit(e) sur des documents authentiques”, non signée mais attribuée à la plume de Michel. Morphy, que la propagande boulangiste vante les qualités de leader du général. Distribuée deux fois par semaine, elle obtint un succès énorme. Dans l'avant-propos (“A nos lecteurs”), l'Editeur évoque le général Boulanger comme ancien ministre et commandant du 13e Corps d'Armée à Clermont-Ferrand, soit après le 8 juillet 1887, date du départ du général pour Clermont-Ferrand. Fayard ne cite pas d'auteur "pour empêcher d'inévitables polémiques". A noter que le titre change en cours de route à partir de la 250e livraison : “Histoire patriotique du Général Boulanger” devenant “Histoire politique du Général Boulanger”. — "L'Histoire patriotique du général Boulanger, rédigée par Michel Morphy, est un nouveau réquisitoire contre le gouvernement. Le Figaro a beau affirmer que cet ouvrage de pure propagande a été dicté par le général, l'éditeur Arthème Fayard l’imprime à plus de 3 millions d’exemplaires, et lance une campagne sans précédent, à grands renforts d'affiches et de voitures publicitaires. Plus de 200.000 francs sont ainsi dépensés pour promouvoir le « produit » Boulanger, soit autant que pour Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, le best-seller de l’époque. Fayard a flairé la bonne affaire : L'Histoire patriotique du général Boulanger « fait un tabac » en librairie. Désormais, tous les Français connaissent le général Revanche !" (Jean Garrigues, Le général Boulanger, 1991) — Le général Georges Boulanger (1837-1891) fait son entrée dans la vie politique française comme ministre de la guerre dans les cabinets Freycinet et Goblet (1886). Associées à son nationalisme revanchard et à ses partis pris républicains, les mesures qu'il adopte (modernisation de l'armement, améliorations des conditions de vie des soldats, radiation des cadres de l'armée des membres de famille ayant régné sur la France) lui assurent une popularité considérable. Il abandonne son portefeuille ministériel à la chute du cabinet Goblet (1887). Mais l'engouement persistant qu'il suscite agace et inquiète le gouvernement, qui l'écarte en l'envoyant à Clermont-Ferrand. Le jour venu, la foule de ses partisans, réunie gare de Lyon, tente d'empêcher son départ. C'est alors qu'éclate le scandale des décorations, provoquant la démission du président Jules Grévy et affaiblissant considérablement le pouvoir. Plusieurs manquements de Boulanger à ses obligations militaires entraînent sa mise à la retraite. Devenu éligible, il réunit autour de sa personne une hétéroclite coalition de mécontents, allant de l'extrême-gauche à la droite monarchiste et bonapartiste. Par un double jeu périlleux et habile, le « général Revanche » parvient à concilier l'inconciliable, pour bénéficier du soutien financier des uns (la duchesse d'Uzès, notamment), de la logistique des autres (la Ligue des patriotes de Déroulède) et des voix de tous. Il vole de succès électoral en succès électoral, remportant notamment un siège parisien le 27 janvier 1889. Au soir de cette victoire, ses partisans les plus fiévreux (Déroulède, Rochefort) le pressent de tenter un coup d'Etat. Boulanger refuse, par pusillanimité sans doute, mais surtout par légalisme républicain. Pour lui, la conquête du pouvoir passe par les urnes. La déception est grande dans les rangs boulangistes. Rasséréné, le Gouvernement réagit en accusant Boulanger et deux de ses principaux soutiens, Rochefort et Dillon, d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Menacé d'arrestation, le général abandonne ses fidèles pour fuir avec sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains, à Bruxelles, puis à Londres. Le 12 avril 1889, le Sénat, réuni en Haute Cour, ordonne l'instruction du procès. Les audiences commencent le 8 août. Le dossier d'accusation est faible, mais l'absence des prévenus, présentée comme un aveu de culpabilité, leur nuit considérablement. Le 14, la Haute Cour les reconnaît coupables de « complot et d'attentat pour changer la forme du gouvernement » et les condamne par contumace à la déportation. Cette condamnation et la défaite électorale de septembre 1889 sonnent le glas du boulangisme... (www.senat.fr)
Discours du général Boulanger, prononcé à la Chambre des députés le 4 juin 1888. Paris, Imprimerie modèle, 1888. - In-16, demi-toile grenat à la bradel, titre doré au dos, couverture rose imprimée en noir conservée. 16pp. Pour la Révision des Lois constitutionnelles./ (MILLEVOYE Lucien) – La Vérité sur la mort de l’Amiral Courbet. Amiens, Imprimerie du passage du Commerce, (1888); plaquette in-8° brochée, couverture jaune imprimée en noir; 7pp. Signé Lucien Millevoye. On a imprimé sur la couverture. “ Le Général Boulanger aux Electeurs de la Somme 9 aout 1888“. Rare. Millevoye fut le rédacteur des discours de Boulanger, il se présenta dans la Somme pour le parti Boulangiste en 1889. / ALVIN A. L. et BOULOGNE F. E. Achille, volontaires de 1870-1871. Pour la Patrie, pour la République, Pourquoi nous aimons le Général Boulanger. 2me édition. Tours, Imprimerie Bertrand, 1888; plaquette in-8° brochée, couverture rouge imprimée en noir. 8pp. / Prospectus. “Pourquoi le Général Boulanger sera élu à Paris le 27 janvier 1889“. In-12 en feuilles de 16pp. (Lyon, Imprimerie Bourgeon). 2 exemplaires. / MAGUÉ André. Boulanger et son entourage. Poitiers, Imprimerie de Blais, Roy et Cie, 1888; plaquette in16° broché, couverture rose orangé imprimée en noir;11pp. Discours du Général Boulanger au Banquet de l’Avenue Lowendal le 27 Octobre 1888. Paris, Imprimerie, Lefebvre, (1889); in-16° de 8pp. Couverture rose imprimée en noir./ ROSTAND Maurice. La Petite Illustration. Le Général Boulanger. Pièce en 2 parties et dix tableaux en vers et en prose, avec la collaboration de Pierre Mortier. 12 décembre 1931. In-4° broché, couverture illustrée en couleurs. N° 555 de la revue La Petite Illustration. 52 pages. Photographies en frontispice. 3 exemplaires. DANSETTE Adrien. La fracassante et tragique aventure du brav’ Général Boulanger. Conférence de M. Adrien Dansette. 5pp. illustrées. In Conferencia n° 6, 39 année du 15 juin 1950. / Coupures de pressedes Jeudi 29 avril et Vendredi 30 avril 1937, extraits d’un journal de Picardie:Un centenaire oublié. Le Général Boulanger 1837-1891, un instant député de la Somme et Conférence sur le Boulangisme. Ces deux articles par Paul Tillette de Mautort sont contrecollés sur 4 pages.
On joint un numéro du rare “L’Etendard Français“. 1ère année n°3. Paris, 1886.Plaquette in-8° brochée, de 8pp. La couverture illustrée porte "Au peuple français, Jean Soldat dédie l'Etendard français. Paraissant le jeudi". Renferme “ le poème des drapeaux“ dédié au Général Boulanger. Rarissime périodique dont la BNF ne signale que 9 numéros parus en 1886. (GarCLgr).
Le Boulangiste. Numéros 1 et 2 de ce très rare journal, datés des 19 et 26 août 1886. Paris, Imprimerie des Arts et Manufactures. In- plano de 4pp. par numéro. Illustré de dessins en noir. 18 Portraits caricaturaux du général du général Boulanger . 52, 5 X 37 cm. Le n°2: Illustré de Dessins Les dessinateurs et rédacteurs en chef ont des noms d’emprunts fantaisistes. Créateur Ben Caillou, dessinateur, Gymnaste Piano, rédacteur en chef. 56 X 38 cm. Traces de plis.LE MONDE ILLUSTRE 2 fascicules in-folio brochés. No du 16 juillet 1887. Illustrées de dessins en noir d’après Adrien Marie, Reischan, Tinayre, à Boulanger dont la double page “ gare de Lyon, envahissement des quais et des voies…“ dessin de Gérardin, croquis de M. E. Grenier. Sortis d’une reliure. No du:30 aout 1887, sur l’affaire Schnaebélé (état moyen).LE JOURNAL ILLUSTRE EXTRAIT DU n° 3 du 20 janvier 1889. Portrait photographique de Boulanger par Henri Meyer d’après la photographie de Benque. Au verso portrait de son adversaire M. Jacques par Meyer d’après une photo de Ladreyt gravure de Meaulle.LE JOURNAL ILLUSTRÉ du 4 Novembre 1888. Double page intérieure Mariage de Marcelle Boulanger avec le Capitaine Driant. / du 17 mars 1889. Sur la Ligue des patriotes. Affaire des la Ligue des Patriotes. / du 24 mars 1889. Portrait du Duc d’Aumale par Meyer gravé par Meaulle. / du 14 avril 1889. Portrait de Boulanger, Laisant, Naquet, Turquet, Laguerre, par Meyer d’après les photos de Nadar, Ladreyt, Benque, Chalot et Pirou.SUPPLEMENT DU PETIT PARISIEN du 11 octobre 1891. Sur le suicide du général Boulanger. Réimpression de l’Affiche.14 juillet (1887). Ligue en faveur du général Boulanger par Michel Morphy.(Musée de l’Affiche et du Tract). Quelques rousseurs, petites déchirures marginales.
Ensemble de 10 documents. (Gar)