Paris, Les éditions Nationales, 1945. In-4 broché, couv. rempliée sous chemise cartonnée demi toile beige et emboîtage, 190 pp., bandeaux, lettrines, 44 bois gravés en n/b. in t. et 12 en coul. h.-t. Tirage limité à 650 ex., celui-ci un des 100 ex. de tête numérotés sur vélin d'Arches, enrichi de 2 suites en noir des h.-t. et d'une suite de 4 pl. refusées, (non mentionnées dans le tirage).
Reference : 589468
Petit départ de fente sur un coté de l'emboîtage, bel exemplaire. - Frais de port : -France 8,45 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
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A Paris, Les Éditions Nationales, 1945.
In-quarto (295x235mm) sous étui et chemise cartonnés, couverture imprimée rempliée, 190pages. Non découpé. Glossaire et table des matières in fine. Exemplaire numéroté (269/650), celui-ci un des 500 ex. sur papier Pur fil Johannot. Présenté dans leur texte définitif par Albert Pauphilet -Directeur de l'École Normale Supérieure- et ornées de 44 bois gravés in-texte et 12 hors-texte par Charles Picart le Doux, enrichi d'une suite (non annoncée) en noir des 12 hors-texte. Charles Picart le Doux (1881-1959) fit partie du groupe de l'Abbaye de Créteil avec Georges Duhamel, Charles Vildrac, Albert Gleizes et Jules Romains. Ses oeuvres figurent désormais au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Rassemble, avec un soin particulier donné à la qualité du papier, à la typographie et à l'emplacement des gravures et vignettes dans le texte: Les Lais, Le Testament, Poésies Diverses. Dès 1832 -écrit en introduction Albert Pauphilet - "on fouille les archives, on étudie de près les manuscrits", de fait, l'édition donnée par Prompsault dénote un véritable progrès éditorial. En 1892 paraît l'édition d'Auguste Longnon. Reçu bachelier en 1449 et licencié maître ès arts en 1452, François de Montcorbier (dit Villon), même s'il faillit, par deux fois, finir sa vie sur le gibet, n'en rédigeât pas moins une oeuvre poétique de très belle facture : des lais, son Testament et 16 pièces séparées (qui sont toutes des ballades). ''C'est aux confins mêmes de cette littérature toute bruissante des résonances de la débauche et du crime que Villon va trouver sa plus haute inspiration'' (A. Pauphilet). "La mort le fait fremir, pallir / Le nez courber, les vaines tendre / Le col enfler, la chair mollir / Joinctes et nerfs croistre et estendre. Corps femenin qui tant es tendre / Poly, souef si precieux / Te fauldra il ces maux attendre ? / Oy, ou tout vif aller es cieux." (F. Villon). En très bonne condition.