Paris, Chaumerot, 1815. In-8, rel. de l'époque demi-basane verte, dos lisse à filets dorés, tranches mouchetées, 102 pp.
Reference : 587046
Mémoire contre les actions menées par Davout lors du siège de Hamburg, suivi du discours prononcé au Tribunal, le 11 floréal an XII, contre la motion relative au gouvernement imperial héréditaire. Dos passé, petit frottement en queue du dos, rousseurs sur les 4 premiers et derniers ff., bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Librairie Le Trait d'Union
Mme Catherine Pierrang
168A Avenue Pierre Brossolette
10000 Troyes
France
contact@librairieletraitdunion.fr
+33 (0)3 25 71 67 98
Conditions de vente conformes aux usages du SLAM - Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne et de la LILA - Ligue Internationale de la Librairie Ancienne.
Chez Les Marchands De Nouveautés 13 x 20,5 Paris 1814 Un volume in-8, reliure demi-basane prune de l'époque, dos lisse orné de frises et de filets dorés, titre doré, plats marbrés, regroupant deux brochures. La première datée de 1823, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé à sa Majesté Louis XVIII, roi de France par M. Carnot, Lieutenant-Général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'honneur, de l'Institut de France, etc.; Seule Édition complète et correcte, contenant toutes les Notes de l'Auteur; celles du Lynx ; les Commentaires qui ont circulé secrètement avec le Manuscrit, et les Pièces justificatives; Suivi du Discours qu'il a prononcé au Tribunat, le 11 floréal an12". Septième édition, [2 ff. bl.], faux titre, titre, avis au lecteur, soit VI-7 à 124 p. La deuxième, datée de 1814, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé au Roi, par M. Carnot, Lieutenant-général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'Honneur, de l'Institut de France, etc.", citation de deux vers de Racine, Avertissement de l'éditeur, 48 p., 2 ff. bl. non chiffrés. Deux rares brochures de Lazare Carnot (Nolay, 1753 - Magdeburg, 1823), qui défrayèrent la chronique sous la Restauration et qui connurent de multiples copies, une forte diffusion en 1815 et de nombreuses rééditions. Carnot avait quitté Anvers début mai 1814, où il avait soutenu, au nom de l'Empire, le siège d'Anvers. Autorisé à rentrer à Paris, mais accueilli froidement par Louis XVIII, malgré la croix de Saint-Louis obtenue sous Louis XVI, il avait cependant estimé que la Charte promulguée le 4 juin allait dans le sens de l'apaisement national. Or en octobre 1814 parut un pamphlet très vif et provocateur contre le roi, qui portait le nom de Carnot. Carnot le désavoua publiquement dans la presse et l'éditeur reconnut l'avoir publié à son insu. La Police, dirigée par Beugnot, avait vu une épreuve de l'ouvrage et Carnot fut soupçonné de duplicité, de déloyauté envers le roi et de jacobinisme, au fur et à mesure que les copies du pamphlet et ses différentes versions se diffusaient. Le scandale était d'autant plus fort que Carnot jouissait de sa réputation "d'organisateur de la victoire" et d'une image d'homme loyal. Chateaubriand mena la charge. Ministre de l'Intérieur lors des Cent-Jours, il dut s'exiler au retour des Bourbons. (Marcel Reinhard, Le grand Carnot, 1952, II, p. 297 et suiv.). Notre exemplaire a l'avantage de réunir un des premiers tirages du pamphlet de 1814 et une réédition développée et augmentée dont la parution (y compris la reprise du discours de Carnot de l'an 12 sur la motion relative au gouvernement héréditaire...) semble coïncider avec la mort de Carnot, et de permettre d'en constater les variations. Notons également que l'exemplaire de 1814 porte sur la page de titre l'ex-libris manuscrit du "Colonel Brialmont" [ Lieutenant-Colonel en 1864], le célèbre "Vauban belge" du XIXe siècle (1821-1903), homme du Génie et des fortifications dont on peut se douter qu'il lût Carnot avec intérêt...La résonnance est d'autant plus forte quand on rappelle que c'est à Anvers que Brialmont révolutionna les principes de défense d'une place forte au début des années 1860. Dos de reliure agréable de l'époque, mouillures dans les marges extérieures et rousseurs sans altérer l'intérêt de l'ensemble. (B14) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
In-8, broché, sans couverture, vj, 95 p. Paris, Arnaud, 1815.
Édition originale de ce pamphlet qui fut poursuivi et détruit par la police. Le "grand Carnot" retourne l'accusation de régicide contre royalistes émigrés et ultras, ces "traîtres et lâches", "assassins qui choisirent de prendre les armes contre leur propre patrie" et demande une application libérale de la Charte. Carnot devait mourir en exil en 1823. (Martin & Walter I, 6175). Très bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Chez Arnaud | à Paris 1815 | 13.50 x 21.50 cm | Broché
Sixième édition. Brochure d'époque, sous papier rose imprimé. Frottements. Mémoire adressé au roi Louis XVIII en juillet 1814, lors de la chute de Bonaparte (dont Carnot avait aidé l'ascension), pro-révolutionnaire, particulièrement violent et imprécatoire envers la mort de Louis XVI. Ce pamphlet rappelle que le ton révolutionnaire n'était pas mort en 1814 et que la recherche d'une constitution adéquate était encore d'actualité. La lettre est suivie des commentaires divers de Carnot lui-même. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
P. Arnaud, 1815. In 8 broché, couverture muette de l’époque, 14 pp.
Mémoire adressé au Roi Louis XVIII en juillet 1814 lors de la chute de Bonaparte (dont Carnot avait aidé l’ascension).
A Paris, Chez Arnaud, 1815. In-8° (13,5 x 22 cm), reliure pleine toile moderne, dos lisse avec longue pièce de maroquin, non rogné, de 124 pages. Bon état général.
Cinquième édition qui présente les commentaires qui ont circulé sur le mémoire manuscrit de Carnot (1753-1823), ex-pair de France, ex-membre de l’Institut, et ministre. Seule édition avouée par l’auteur, publiée à la faveur des Cent-Jours. Cet opuscule avait déjà connu une immense diffusion en 1814, lors de sa première sortie à l’adresse de Bruxelles, et mis son auteur dans une position délicate. En effet, Carnot, nommé gouverneur d’Anvers par Napoléon, avait dû reconnaître Louis XVIII. Ce « Mémoire » forme une critique virulente contre le comportement des émigrés de retour en 1814. Quérard, II, pp. 56-57. Davois, I, 137.