‎SARRASIN (Jean-François)‎
‎Les oeuvres de Monsieur Sarasin.‎

‎Les Oeuvres de Monsieur Sarasin‎

‎Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, Augustin Courbé, 1658 in-12, [5] ff. n. ch., (titre avec belle vignette de libraire, dédicace de Ménage à Mademoiselle de Scudéry), 64 pp. (Discours sur les oeuvres de Monsieur Sarasin), [344] pp. mal chiffrées 348 (il y a un saut de chiffrage de 288 à 293, sans manque), 171 pp. (Poésie), [5] ff. n. ch. de tables et de privilège, typographie en petit corps, avec un portrait-frontispice gravé par R. Lochon, veau blond, dos à nerfs orné de filets, pointillés et caissons dorés, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet doré sur les plats, pointillé doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de pointillé, simple filet et palmettes dorés sur les contreplats Bel exemplaire. (rel. du XIXe s.).‎

‎Edition in-12 reprenant la première édition collective procurée par Ménage et publiée en 1656 au format in-4.Secrétaire des commandements du Prince de Conti, Jean-François Sarasin ou Sarrasin (1614-1654) fut un auteur apprécié de son temps, mais tomba vite dans l'oubli une fois les modes de la préciosité passées. Parmi ses oeuvres en prose ici réunies, on notera surtout son intéressante Histoire du siège de Dunkerque (pp. 1-70).Cioranescu, XVII, 61 496 (pour l'originale). ‎

‎Les Oeuvres de Monsieur Sarasin. ‎

‎ 1656 1656 Paris. Courbé. 1656. 1 volume in-4, plein veau, triple filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné. [6] ff. ; 284 pp. (pour 384) ; 193 pp. ; [3] pp. ‎

‎Portrait-frontispice de l'auteur.Homme de talent et d'esprit, Sarasin jouissait d'une réputation de gaité bouffonne qui lui ouvrait les portes des plus grands malgré certains excès. Chargé de mission à Rome il s'empressa de dépenser les 4000 livres allouées en festin et maîtresses en Allemagne. Bien introduit dans le milieu littéraire, Pellisson qui rédige ici le discours sur l'oeuvre fit graver sur sa tombe cette épitaphe"Pour écrire en style divers,Ce rare esprit surpassa tous les autres ; Je n'en dis plus rien, car ses versLui font plus d'honneur que les notres"L'ouvrage comprend d'abord les oeuvres en prose : histoire du siège dunkerque, conspiration de Valstein, Pompe funébre de Voiture... ; puis les poésies et termine par un "discours" sur les oeuvres de M. Sarasin par Pellisson. Quérard VIII, 455. Brunet V, 138. Cioranescu 61496. Trace trace d'ex-libris avec manque au papier de garde. Reliure frottée, discrètes restaurations aux mors. Cachet "Petit Séminaire - Saint-Bernard". ‎

‎Les Oeuvres de Monsieur Sarasin, A Paris, Chez Augustin Courbe, 1656.‎

‎1 volume in-4° relié plein veau marron glacé d’époque, triple filets dorés d’encadrement sur les plats – Armes de la Famille Pavée de Vendreuve au centre, du plat supérieur, coupes décorées de filets dorés, dos à nerfs, caissons d’entre nerfs décorés, pièce de tomaison de maroquin rouge, ex-libris, 6 f.nchf. + 72 p. + 3 f.nchf. + 193 p. + 2 f.nchf. - Très légères petites traces de frottement sur les coiffes, les mors et les coupes. Très bel exemplaire. Manque cependant le portrait de l’auteur en frontispice. Rare Édition Originale donnée par le grammairien Gilles Ménage des oeuvres de l’homme de lettres Jean-François Sarasin. Après l’epistre de Ménage, un discours sur les oeuvres de Sarassin ouvre l’ouvrage. La première partie est consacrée à l’Histoire du siège de Dunkerque. Suit : La conspiration de Valstein. Un dialogue : S’il faut qu’un jeune homme soit amoureux. Suit : Opinions du nom et du jeu des échecs. Suit : Discours sur la tragédie ou remarques sur l’amour tyrannique de Mr Scudery. Puis les ouvrages dits mêlés de prose et de vers. Brunet, V.138. ‎

‎Les Oeuvres de Monsieur Sarasin [à la suite :] Poésies.‎

‎ A Paris, chez Augustin Courbé, 1656. 3 parties reliées en un fort vol. au format in-4 (236 x 182 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., 5 ff. n.fol., 284 pp. et 3 ff. n.fol. ; 1 f. bl., 193 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, double filet doré porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré.‎

‎ Ediiton originale collective. Elle s'ouvre sur un joli portrait-frontispice gravé figurant l'auteur signé Nantueil. ''Cette première édition des Oeuvres de Sarasin a été donnée par Ménage, et elle contient un long Discours de Pélisson''. (in Brunet). ''Ses œuvres ont été publiées après sa mort par Gilles Ménage. Pellisson, dans son discours sur les œuvres de Sarrasin, et comme pour donner plus de force à ce qu’il dit de la souplesse et de la fécondité de son esprit, invoque le témoignage de ce même prince de Conti, « d’un prince qui ne juge pas par les yeux et par le raisonnement d’autrui, mais par les siens propres, et qui mille fois, quoique environné d’une foule de personnes de qualité et de mérite, trouva comme une cour tout entière en M. Sarrasin, soit qu’il fallût délibérer, exécuter ou négocier en des affaires importantes et publiques, soit qu’il eût à se reposer sur quelqu’un de la conduite de sa maison et de ses affaires particulières, soit qu’il cherchât un entretien solide et savant, soit qu’il eût besoin de se délasser dans un entretien agréable. »'' Graesse VI, Trésor de livres rares et précieux, p. 271 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 138 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française au XVIIème, 61496. Desquamation affectant les plats. Habiles restaurations anciennes à la reliure. Dos présentant un éclat altéré. Petit manque angulaire affectant deux feuillets. Bonne condition intérieure n'excluant toutefois pas quelques légères altérations. ‎

‎Les Oeuvres de Monsieur Sarasin.-‎

‎Paris. Nicolas Le Gras. 1685. 2 parties en 1 volume in-12 (96 x 160 mm) plein veau porphyre, dos lisse orné, pièce de titre maroquin rouge, gardes marbrées, 5ff. titre et épistre à Mlle de Sudéry), 415, (2) et 321, (11) pages. A. G. de Mont Riche en lettres dorées sur le 1er plat, dorures du dos un peu effacées, petit grignotis à la coiffe inférieure, mais reliure solide, bon état intérieur.‎

‎Édition donnée par Ménage, avec un long discours de Pélisson. Elle renferme, entre autres pièces, la Conjuration de Walstein contre l'Empereur, morcceau qui selon Charles Nodier, est le premier de notre langue que nous puissions comparer à Salluste, dont il a quelquefois le nerf et la pureté. Ce volume contient encore une curieuse et savante dissertation :Opinions du nom et du jeu des Échets, où l'auteur a fait preuve d'une érudition tour à tour enjouée et sérieuse, et qui gagnerait à être plus connue, ne fût-ce qu'à titre de modèle. Parmi les poésies, on remarque le délicieux sonnet d'Eve, qui suffirait à la gloire d'un vrai poète. (Note de libraire collée au revers de la 1re garde). ‎