Paris, chez les auteurs et chez Pissot, Libraire, 1780-1784. 2 vol. in-folio, cartonnage de l'époque de papier flammé, dos lisse, pièce de titre de cuir bordeaux ; [16]ff.-303pp. et V-215pp.-[2]ff., l'ornementation se compose d'un frontispice de Cochin, gravé par Saint-Aubin, d'une vignette de titre du même, de 59 grands culs-de-lampe et en-tête (dessinés et gravés par Saint-Aubin) et de 179 figures hors-texte présentant chacune une pierre gravée (gravées par Saint-Aubin).
Reference : 568201
Edition originale de cet ouvrage magnifiquement illustré. Très belle impression sur grand papier. Le Duc d'Orléans, Louis-Philippe D'Orléans, fut un grand collectionneur, tant de livres, d'antiques et de pierres gravées ; ces dernières fournissent d'utiles renseignements à l'archéologie et sont même déterminantes pour les études sur l'Antiquité. Quelques manques de papier aux dos et aux plats, coins émoussés, qq. ff. brunis mais bel état de fraîcheur dans l'ensemble. - Frais de port : -France 12,8 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
Librairie Le Trait d'Union
Mme Catherine Pierrang
168A Avenue Pierre Brossolette
10000 Troyes
France
contact@librairieletraitdunion.fr
+33 (0)3 25 71 67 98
Conditions de vente conformes aux usages du SLAM - Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne et de la LILA - Ligue Internationale de la Librairie Ancienne.
[COCHIN ST AUBIN] - LE BLOND (M. l’Abbé) & LA CHAU (M. l’Abbé de)
Reference : ARC-113904
(1780)
A Paris, Imprimerie de Prault, 1780, (Tome 1) et Imprimerie de Monsieur, 1785 (Tome 2) Chez M. l'abbé de La Chau, M. l'abbé Le Blond. 2 Vol. petit In folio ; T.1 : 16 feuillets non chiffrés et 303 pages ; T.2 : 2 feuillets non chiffrés, V, 3 pages non chiffrée, 215 et 5 pages non chiffrées dont la lettre de Daubenton. Reliure plein veau écaille très légèrement restaurée, plats un peu frottés ornés d un triple filet doré, dos ornés de fleurons dorés, pièces de titres maroquin vert et rouge, tranches dorées. La collection du Duc d'Orléans fut léguée à Louis XIV. Curieuse lettre autographe de M. l'Abbé de La Chau, l'un des auteurs, à un avocat de Billom en Auvergne collée en début d ouvrage, il offre ses ouvrages et remercie son correspondant pour un service rendu (envoie d argent en paiement du produit de sa « rectorie »), enveloppe avec marque postale et cachet du Duc d Orléans.
Edition originale, illustrée d'un frontispice de Cochin (2 mouillures marginales), et de 60 in texte gravés et dessinés par Saint-Aubin (vignettes de titre, deux en-têtes et 56 grands culs-de-lampe dessinés et gravés par Saint-Aubin, expliqués en début d'ouvrage, et de 179 figures hors-texte présentant chacune une pierre. Impression sur grand papier de Hollande. Cohen signale l existence de sept planches spintriennes, publiées après l édition de l ouvrage et il ajoute : « il est à observer que fort peu des exemplaires en reliure ancienne contenaient à l origine les planches spintriennes ». [COHEN, 542]. Il est possible que ces planches aient été refusées en raison de leur érotisme (spintriae d'un mot latin désignant une débauche, cf. le T.2 du présent ouvrage à la page 62, note 1). Description de la collection de pierres gravées réunie par Louis, duc d'Orléans (1703-1752) et en grande partie constituée par la collection Crozat, achetée en bloc à la vente de 1741 pour la somme de 67 000 livres. La collection comprenait près de 1 400 pierres gravées, datant de la période sumérienne jusqu'à la fin de l'Empire Romain, mais également des pierres gravées de la Renaissance française. La collection sera vendue par Louis-Philippe-Joseph d'Orléans à Catherine de Russie, en 1787. L’un des plus beaux ouvrages de glyptique.
[Cochin Saint-Aubin] - Géraud de La Chau et Gaspard Michel Le Blond
Reference : 364
(1780)
Description des principales pierres gravées du cabinet de S. A. S. Monseigneur Le Duc d'Orléans, Tome premier et second COMPLET de Géraud de La Chau et Gaspard Michel Le Blond chez M. l'Abbé de La Chau, M. l'Abbé Le Blond, Pissot Libraire en 1780/4. Édition originale sur beau papier vergé épais. Les livres sont illustrés de Frontispice de Cochin, gravé par Saint-Aubin, d'une vignette de titre du même, de 59 grands culs-de-lampe et en-tête (dessinés et gravés par Saint-Aubin) expliqués et décryptés en début d'ouvrage, et de 179 figures hors-texte présentant chacune une pierre gravée (gravées par Saint-Aubin). Sans les planches érotiques. Les livres mesurent 22x33 cm et pèsent 4,500 kg (c) pour 303 215 pages. Reliure d'époque cartonnée, ex-libris. Les livre sont état d’usage, intérieur très bon, rare rousseurs, coiffes hautes abîmés, couverture volante, petite restauration à prévoir.
AVANT-PROPOS, L'ÉTUDE des Arts de l'Antiquité et sans doute une des parties les plus intéressantes de l’Histoire : elle ne présente du moins à l’esprit que des images agréables & des idées consolantes. Que trouvons-nous dans l’Histoire des guerres & des révolutions des Empires ? le tableau affligeant des malheurs & de l'aſſerviſſement du genre-humain. Les Monuments des Arts font au contraire les titres de fa grandeur & de sa puissance, L'Histoire politique semble même être plutôt un objet de curiosité que d'utilité réelle ; du moins les avantages qu'on en retire ne font ni directs ni très- sensibles. Quelle influence en effet la connaissance des Gouvernements & des mœurs des Anciens a-t-elle eue fur l'état actuel de nos Gouvernements & de nos mœurs ? au lieu que les Monuments des Arts, qui font venus jusqu’à nous, ont contribué à accélérer les progrès de l’esprit, à éveiller le génie, à diriger le goût, à perfectionner ces Arts bienfaiteurs, qui fervent à adoucir les mœurs & à embellir la société, à satisfaire des besoins réels & à tromper, par de douces & innocentes illusions, les misères de la vie. Mais l'étude de l'Antiquité, pour être à la fois intéressante & utile, demande un travail long & pénible & l'association trop rare de l'érudition, du goût & de la Philosophie. Les premiers Antiquaires n’étaient guère que des Érudits. Dans les premiers temps de la renaissance des Lettres, c’était un assez grand effort de l’esprit & un assez noble emploi du temps que de parvenir à lire & à entendre les ouvrages des Anciens, pour qu'on doive pardonner à ces Savans de n'avoir ni recherché ni peut-être estimé les autres genres de connaissances. Mais Pérudition, trop prisée alors, et trop dédaignée aujourd'hui. Non-seulement les Gens du monde, des Gens de Lettres même ont cherché à jeter du ridicule fur des travaux auxquels ils doivent cependant l'intelligence de ces ouvrages Classiques, qui ont servi de modèles aux Despréaux, aux Racine & aux Fénelon. Il nous semble que la pédanterie qui exagère l'importance de l'érudition n’est pas plus ridicule que la frivolité qui la méprise, L'Érudition a défriché avec beaucoup d'efforts un terrain sauvage & abandonné; mais le goût & la Philofophie peuvent ſeuls le féconder & en tirer les richesses qu'il renferme dans son sein. On sent bien que des recherches sur les Arts des Anciens, qui ne feraient pas éclairées par la connaissance de leurs institutions...
Chez M. l'abbé de la Chaud M. l'Abbé Le Blond | à Paris 1780 - 1784 | 20.50 x 34 cm | 2 volumes reliés
Edition originale, magnifiquement illustrée d'un frontispice de Cochin, gravé par Saint-Aubin, d'une vignette de titre du même, de 59 grands culs-de-lampe et en-tête (dessinés et gravés par Saint-Aubin) expliqués et décryptés en début d'ouvrage, et de 179 figures hors-texte présentant chacune une pierre gravée (gravées par Saint-Aubin). Belle impression sur Grand papier de Hollande. Reliure en plein chagrin maroquiné noir ca 1850. Dos à nerfs plats orné de filets et roulettes sur les nerfs. Encadrements à frois sur les plats avec fleurons angulaires. Tranches marbrées. Legers frottements aux coiffes, coins. Manque de papier en marge d'un feuillet du tome I. Quelques feuillets brunis. Pâle mouillure angulaire sur 3 feuillets du tome I. Bel exemplaire, à grandes marges. Le Duc d'Orléans, Louis-Philippe D'Orléans, fut un grand collectionneur, tant de livres, d'antiques et de pierres gravées ; ces dernières fournissent d'utiles renseignements à l'archéologie et sont même déterminantes pour les études sur l'Antiquité. Réunir des pierres gravées exigeait de longues et patientes recherches et beaucoup d'argent, et il n'y a guère que les souverains qui pouvaient rassembler une telle collection. Celle du Duc d'Orléans fut à cet égard remarquable. En fin d'ouvrage, une lettre de Daubenton sur l'exactitude de la représentation des hippopotames. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85