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GOUDEAU Emile
DES FOUS
Ollendorff, Paris , 1906.
Reference : 23336
Un volume in 12°, broché, reliure souple, 335 pages. Papier bruni et fragilisé sous l’effet de la lumière, le long du dos de l’ouvrage. Mais il s’agit d’un ouvrage culte écrit par le fondateur du club des Hydropathes... Rare.
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5 book(s) with the same title
La fortune des fous. Comi-drame occidental
Paris, Denoël, 1965. 345 g In-8 broché, 314 pp., [2] ff., [1] ffb.. Envoi de l'auteur. Ron de verre sur la couverture, avec salissures et usures. . (Catégories : Littérature, Roman, )
L'ART CHEZ LES FOUS. Le Dessin, la prose, la poésie.
Paris Mercure de France 1908 In-12 Broché
EDITION ORIGINALE illustrée de 26 reproductions : dix-huit dans le texte, une hors texte et sept planches hors pagination. Pas de grand papier annoncé. Couverture ombrée. ---- Marcel Réja, docteur Paul Meunier (1873-1957), était aliéniste à l'asile de Villejuif. Il préface en 1898 l'ouvrage de August Strinberg INFERNO publié au Mercure de France chez qui il sort L'ART CHEZ LES FOUS, l'un des premiers ouvrages en France à étudier sous un aspect esthétique la création artistique des aliénés, mais aussi des enfants ou des "sauvages". Publié huit ans après la première exposition d'oeuvres de malades mentaux au Bethlem Royal Hospital de Londres, Réja y analyse le processus de création et les "conditions intérieures susceptibles de mettre en oeuvre l'activité artistique". Il étudie également la prose et la poésie de ceux que Blavier appellera bien plus tard les Fous Littéraires, en consacrant quelques pages de son livre à Jean-Pierre Brisset et particulièrement à LA SCIENCE DE DIEU paru en 1900. L'influence de ses travaux par leurs diffusions dans les milieux lettrés et artistiques fut importante, et l'ouvrage est une référence historique de ce qui deviendra quarante ans plus tard l'Art Brut. Bon 0
L'Art chez les fous. Le Dessin, la prose, la poésie.
Paris Mercure de France 1908 In-12 Broché
EDITION ORIGINALE illustrée de 26 reproductions : dix-huit dans le texte, une hors texte et sept planches hors pagination. Pas de grand papier annoncé. Timbre de signature en couverture reprise et faux-titre. ---- Marcel Réja, docteur Paul Meunier (1873-1957), était aliéniste à l'asile de Villejuif. Il préface en 1898 l'ouvrage de August Strinberg INFERNO publié au Mercure de France chez qui il sort L'ART CHEZ LES FOUS, l'un des premiers ouvrages en France à étudier sous un aspect esthétique la création artistique des aliénés, mais aussi des enfants ou des "sauvages". Publié huit ans après la première exposition d'oeuvres de malades mentaux au Bethlem Royal Hospital de Londres, Réja y analyse le processus de création et les "conditions intérieures susceptibles de mettre en oeuvre l'activité artistique". Il étudie également la prose et la poésie de ceux que Blavier appellera bien plus tard les Fous Littéraires, en consacrant quelques pages de son livre à Jean-Pierre Brisset et particulièrement à LA SCIENCE DE DIEU paru en 1900. L'influence de ses travaux par leurs diffusions dans les milieux lettrés et artistiques fut importante, et l'ouvrage est une référence historique de ce qui deviendra quarante ans plus tard l'Art Brut. Bon 0
Reference : 2657
Les fous célèbres, Histoire des hommes qui se sont le plus singularisés par leur monomanie, leur originalités et leur extravagances. Précédé de : Histoire des Animaux Célèbres.
A Paris chez B. Renaud Libraire, 1835, 244 pp, 214 pp In 8 demi veau glacé vert à coins, dos plat orné, pièce de titre en maroquin noire frappé « Animaux et fous célèbres », tranches marbrés
Les fous célèbres, Histoire des hommes qui se sont le plus singularisés par leur monomanie, leur originalités et leur extravagances. « Le monde est plein de fous, et qui n’en veut point voir doit s’enfermer chez soi et briser son miroir » Illustré de quatre portraits de fous, un frontispice et de trois lithographies hors textes, datés de 1835. Une rareté, la première bibliographie demeuré anonyme sur les fous littéraires et les grands extravagants. Les monographies sont illustrés de figures très originales tirés en lithographie. Le marquis de Guinderot, est surmonté de ses attributs : une cruche, une pèle un râteau, une brouette et une tête de cerf, et sous son médaillon, une saynette le représentant en compagnie de militaires. -Le marquis de Sade Jeune et débraillé est surmonté d'un chapeau de fou et d'un fouet à neuf brins, et entouré de deux faunes, la petite scène le représente écrivant dans sa cellule. -Philippe V d'Espagne a l'air comiquement neurasthénique.-Le Duc de Mazarin est entouré de divers objets hétéroclites, un sablier, une tête de mort, des livres, le tableautin en dessous de son portrait le représente se livrant à un esclandre. -Barthe Poète à la mine effaré surmonte une petit tableau, on le voit au pied du lit d'un malade Précédé de : Histoire des Animaux Célèbres.Paris, 1837.L'ouvrage est précédé de l'histoire des animaux célèbres de 1837, illustré de bois représentant quelques uns des très nombreux récits qui ont composés cet essais et dont la table détaillée donne une bonne idée " l'araignée de Pélisson" , "l'araignée musicienne et l'araignée gastronome" , "Le dévouement d'une baleine", "Cerfs instruits", Chats destructeurs des serpens" , " testamens en faveur des chiens", "amitié entre un canard et un dindon", " Le caniche martyre", " La chouette de Gengis-kan", "Le roi des Harengs" etc. Aussi rare que curieux. https://aucview.aucfan.com/yahoo/u1019644245/
Les Malentendus tragiques ou Les Maisons de fous.
1841 Paris, G. Pissin, Ladrange, Morain, s.d. (1841). In-8, 44 pp., cartonnage de l'époque couvert de papier marbré cuve muet (frottements). Unique édition de ce "drame philosophique en quatre parties" qui dénonce les internements arbitraires.L'auteur, inspecteur de maisons de santé, médecin sans doute, regrette "l'élasticité, déplorable en ses conséquences, des mots fou et folie".Cette pièce étonnante est dédiée à Érasme ; souvenons-nous en effet que "La folie est la source des exploits de tous les héros" (L’Éloge de la folie, 1511).Elle ouvre sur une préface-réquisitoire qui engage à comprendre que les fous peuvent dire des choses vraies ; qu'ils raisonnent avec génie et si rapidement qu'on n'a pas forcément les moyens de les juger ; que les influences politiques et religieuses sont parfois perceptibles dans un diagnostic médical et un jugement ; que les maisons de fous ne sont que des prisons...L'auteur — mettant en scène 24 personnages (Sir Francis Wilson, chimiste ou sorcier ; Daniel Truman, prophète ou novateur, Robert Crown, pasteur protestant...) — multiplie les exemples de ces erreurs et "malentendus tragiques", l'atrocité des traitement, le commerce de fous et de cadavres, la débauche des médecins... En situant sa pièce à Londres et en gardant l'anonymat, il évite trop de polémiques directes contre le gouvernement français. Il appelle néanmoins les hommes de lettres et artistes à se joindre à son combat, comme Eugène Sue dans le "Juif errant" (1844-1845) qui dénonce lui aussi les enfermements trop rapides. C'est d'ailleurs à partir du milieu du XIXe siècle que les internements seront légèrement ralentis..., la psychiatrie progressant vers plus de libertés.Multipliant les vers pour défendre ce sujet, l'auteur avait publié en 1840 un premier drame, Le Pourvoyeur d'une maison d'aliénés (chez Garnier frères), et son important recueil de scènes dialoguées et d'anecdotes intitulé Les Fous douteux et les fous sublimes, poursuit en 1844 (également chez Pissin) ce combat.Les bibliothèques françaises ne conservent que 3 exemplaires de cette pièce.Des rousseurs.
