P., Librairie de L'Occident, 1911, gand In-4, br., 67 pp.
Reference : 20123
Edition originale tirée à 310 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 60 en tirage de tête sur vergé d'Arches numéroté et signé par l'auteur.
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Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel. Paris, G. Charpentier, 1884. In-8 de (4) ff. dont 2 bl., 337 pp. Maroquin bleu Janséniste, dos à nerfs, filet intérieur doré, doublures de maroquin havane, gardes de tabis bleu et or, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes reliées. Reliure signée Marius Michel. 185 x 115 mm.
Édition originale de ce classique de la littérature provençale. Carteret, Le Trésor du bibliophile, 197. Précieux exemplaire, l’un des 175 imprimés sur papier de Hollande. «Roman qu’Alphonse Daudet (1840-1897) publia en 1884 et qui compte parmi les œuvres les plus importantes de sa seconde manière, ou ‘manière parisienne’. Inspirée par un réalisme désormais triomphant (qui évoluait déjà vers le naturalisme), l’intrigue est d’une grande simplicité: l’auteur se borne à suivre les péripéties, qui n’ont rien que de très ordinaire, de la vie d’un seul personnage. Il est question d’un jeune Provençal, qui fréquente à Paris un groupe d’artistes, et dont s’éprend une très belle femme, modèle connu sous le nom de Sapho… Daudet, qui connaissait par expérience certaine société mal famée de la capitale, a voulu reprendre un thème déjà traité dans ‘Manette Salomon’ et défendre de manière plus précise un idéal de vie saine, proprement bourgeoise, contre les attraits de la bohème. Le livre porte une dédicace significative: ‘A mes fils, quand ils auront vingt ans’. Toutefois, ‘Sapho’ n’a rien du rigorisme froid d’un roman à thèse; la vivacité naturelle de l’art de Daudet, ce large courant de sympathie humaine qui vivifie tous ses livres, confèrent encore aujourd’hui à son œuvre un intérêt certain. D’autre part, on peut retrouver là cette probité dans l’art, cette recherche de la vérité et cette rigueur dans l’analyse, qui caractérisent les meilleurs romans de la seconde moitié du XIXe siècle». (Dictionnaire des Œuvres, VI, 38). Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel.
Paris chez Ernest Flammarion Calmann-Lévy Arthème Fayard 122 pages in-8. Sans date. relié. 122 pages. (début XXème). Grand In-8 (234x175 mm) 116 + 126 + 127 + 122 pages. Livre relié Demi-Basane dos lisse orné de filets et motifs dorés avec auteurs et titres en lettres dorées. Couverture illustrée en couleurs de "Sapho" conservée. Nombreuses Illustrations en noir dans et hors-texte de Ch. Atamian Paul Thiriat H. Morin et L. Fauret (respectivement). Reliure en bon état général bien que frottée. Intérieur propre. Poids : 1180 gr
Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin citron de l’époque aux armes et pièces d’armes de Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, comtesse de Verrue (1670-1736). Paris, Pierre Emery, 1684. Avec Privilege du Roy. In-12 de (1) f.bl., (14) ff., 390 pp., (1) f. d‘errata, (1) f.bl. Plein maroquin citron de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, armoiries et mention « Meudon » au centre des plats, dos à nerfs orné de pièces d’armes, pièce de titre en maroquin rouge, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Reliure de l’époque. 158 x 90 mm.
Première édition des Poésies d’Anacréon traduite en français par Longepierre, le célèbre bibliophile du règne de Louis XIV qui avait adopté l’insigne de la toison d’or comme emblème héraldique. Brunet, I, 254 ; Barbier, III, 924. Anacréon, poète grec du VIe siècle avant Jésus Christ, s’est immortalisé par ses poésies. Avec une simplicité extrême et une grâce enjouée, Anacréon y chante non la passion, à la manière de ses devanciers, les poètes de Lesbos, mais les jeux de l’amour, les caprices du désir, les plaisirs qui passent. Cette douceur exquise, cet abandon aux plaisirs tels qu’ils se présentent font d’Anacréon le plus ionien des poètes grecs. Son génie aisé lui valut un très grand nombre d’imitateurs. « Anacréon connut une longue gloire posthume ; à Rome, Horace et Catulle connaissaient par cœur ses œuvres et les imitaient. Tous ces poèmes furent repris par Henri Estienne lorsque celui-ci publia, en 1554, les poèmes anacréontiques qui soulevèrent l’enthousiasme de la Pléiade. Rémi Belleau en fit paraître, en 1556, une jolie traduction en vers français, la première qui ait été faite. » Jacques Brosse. « Longepierre, né à Dijon en 1659, eut de bonne heure pour l’étude une passion très-vive, que son père se plut à seconder ; ce fut lui, dit-on, qui l’engagea à traduire en vers français quelques-uns de ces poètes grecs qu’il s’était rendus familiers. Très-jeune encore, il publia des traductions d’Anacréon, de Sapho, de Théocrite, de Bion et de Moschus : les notes dont ces traductions sont accompagnées prouvent que Longepierre comprenait et sentait assez bien ces auteurs ». Michaud. Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin citron de l’époque aux armes et pièces d’armes de Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes, comtesse de Verrue (1670-1736), provenant de la bibliothèque de sa maison de campagne à Meudon. « La comtesse de Verrue aimait passionnément les lettres et les arts : tableaux, sculptures, estampes, dessins, meubles, porcelaines, elle collectionnait tout ce qui était beau ; sa bibliothèque, qui contenait en majorité des romans et des pièces de théâtre, comptait 18 000 volumes de choix, reliés pour la plupart par les meilleurs artistes de l’époque. Au-dessus de ses armes, elle faisait souvent frapper une mention : « Paris », « Meudon » (où elle possédait une maison de campagne) ou « St Port » (actuellement Seine-Port, près de Melun). Presque tous ses volumes portaient aussi sur le dos et aux angles des plats les pièces de ses armes alternées. » Olivier, pl. 799. Provenance : des bibliothèques de la Comtesse de Verrue (armoiries) et Edouard Moura (ex-libris gravé).
Hachette Supérieur , Recherches Littéraires Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Moyen broché, sous couverture imprimée éditeur grise, illustrée d'un extrait d'un tableau anonyme, Gabrielle d'Estrée grand In-8 1 vol. - 303 pages
11 figures dans le texte en noir et blanc 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Introduction : Saphon, Sappho, Sapho, Sapphô, Psappha - Préliminaires : La renaissance saphique, 1546-1573 - Le désir féminin et le fondement de l'ordre romanesque, 1612-1694 - Les romans familiaux de Sapho, 1697-1818 - Sappho Revbocata, 1816-1937 - Sapphô et les lesbiennes, 1816-1937 - Epilogue - Chronologie de la présence de Sappho en France - Bibliographie le bas du plat supérieur est assez fortement frotté au niveau du code-barre, le texte de la 4eme de couverture reste complet, la couverture est sinon en bon état, infimes pliures aux coins, intérieur frais et propre, cela reste un bon exemplaire de lecture
P., Ernest Flammarion, s.d. (v. 1890), in-12 (11 x 19 cm), 376 pp, nombreuses illustrations dans le texte, reliure bradel demi-percaline verte, dos lisse avec pièce de titre basane cerise et fleuron doré, couv. illustrées conservées (rel. de l'époque), bon état (Collection Guillaume)
Alphonse Daudet n’a pas seulement chanté la Provence perdue de son enfance. Dans Sapho, c’est un Paris bien incarné qu’il met en scène, celui de la bohème artistique de son temps, se consumant dans l’ivresse de la fête et des conquêtes d’un soir. Jean, jeune provençal fraîchement monté à Paris, s'éprend d’une très belle femme – modèle – connue sous le nom de Sapho. Sera-ce une de ces liaisons sans lendemain ? Sapho n’est plus jeune et pressent qu’elle vit son dernier amour, mais, pour Jean, c’est le premier. Décalage du temps, désaccord des âmes… Trente ans avant le Chéri de Colette, Daudet a l’intuition magistrale de « ce genre d’amours auxquels le sentiment maternel ajoute une dimension délicieuse et dangereuse. » (Michel Tournier)