1879 cartonnage romantique in-octavo, dos et plats décorés or - rouge et noir orné au centre du premier plat d'une chromolithographie représentant des enfants jouant au bilboquet, léger manque à la coiffe inférieure, orné d'un portrait de Parmentier en frontispice, 141pages, 1879 Tours Alfred Mame et Fils Editeur,
Reference : 6648
bon état.
Librairie Guimard
M. Gilles Guimard
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Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. Paris, Barrois l’ainé, 1789. Avec approbation de la Société Royale d’Agriculture. In-8 de viii ff. prél., 389 pp., (2) ff. pour l’extrait des registres et l’errata insérés entre les pp. 386 et 388. Extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 relatifs à Parmentier inséré entre les pp. 204 et 205, pte. déchirure sans atteinte au texte p. 273. Demi-veau brun, ornementation rocaille dorée sur le dos lisse, tranches jaspées vertes. Reliure vers 1830. 195 x 125 mm.
Édition originale recherchée du célèbre ouvrage de Parmentier consacré à la culture et à la consommation de la pomme de terre, jusque là abandonnée aux animaux. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 657 ; Manquait à Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus. Élevé pauvrement ainsi que ses deux frères par une mère veuve de bonne heure, Parmentier dut interrompre ses études à dix-huit ans pour entrer en apprentissage chez un apothicaire de Mont Didier puis en 1756 chez un apothicaire de Paris. Il obtint à 20 ans une place d’aide-pharmacien à l’armée de Hanovre en opération dans la guerre de Sept Ans. Fait prisonnier par les troupes de Frédéric ii, c’est en captivité qu’il mangea pour la première fois des pommes de terre, nourriture de base des Prussiens, comme d’ailleurs de la moitié des peuples de l’Europe. Par expérience personnelle donc, il s’assura que cet aliment était bon et sain, qu’il n’était ni fade ni insipide, qu’il ne donnait ni la lèpre ni les fièvres, préjugés que partageait la majorité des Français, à l’exception des paysans des provinces voisines de la Suisse, de l’Allemagne ou des Flandres qui en usaient depuis le xviiè siècle. Mais dans les autres provinces et à Paris, le peuple n’en voulait pas, les estimant tout juste bonnes à en tirer de la poudre à poudrer les perruques. Rentré en France à la signature de la paix en 1763, Parmentier obtint en 1766 le poste d’apothicaire-adjoint aux Invalides ; six ans après, il était nommé pharmacien en chef de cet établissement. La disette et sa suivante la famine frappèrent une fois encore la France en 1770. Ces fléaux incitèrent l’Académie de Besançon l’année suivante à mettre au concours la question : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ? ». Des sept mémoires reçus par l’Académie, ce fut celui de Parmentier qui remporta les suffrages. Désormais, le « pharmacien humanitaire », comme on l’a surnommé, sera au premier rang des avocats de la pomme de terre. Celle-ci a certes de nombreux défenseurs, mais il est le mieux placé auprès des conseillers du roi et de Louis XVI lui-même pour faire progresser sa culture et sa consommation. Parmentier est avant tout un homme de terrain. C’est un pragmatique qui, avant que Claude Bernard ne les définisse, applique les principes de la recherche scientifique, ne basant ses opinions que sur l’expérience. C’est aussi un précurseur de la publicité. Ainsi engage-t-il le roi et la reine à mettre à leur boutonnière des fleurs de pommes de terre pour prouver l’intérêt que Leurs Majestés portent à cet aliment. Il obtient du souverain un terrain stérile, la plaine de Grenelle dite des Sablons, pour faire la démonstration des facilités qu’offre sa culture. Mieux même, il laisse volontairement voler par le peuple les fruits de la récolte. Il organise autour de Franklin, de Lavoisier et d’autres savants un repas tout en pommes de terre. Tous les apprêts, jusqu’aux liqueurs, consistaient dans la pomme de terre déguisée sous vingt formes différentes, et où il avait réuni de nombreux convives : leur appétit ne fut point en défaut, et les louanges qu’ils donnèrent à l’amphitryon tournèrent à l’avantage de la merveilleuse racine. Grâce aux efforts et à la persévérance de Parmentier, la pomme de terre prit enfin le rang qui lui appartenait parmi nos richesses agricoles. En français dans le texte. Dix siècles de lumières par le livre, pp. 182-183. « Parmentier's earliest investigation, dating from about 1771 [Examen chimique des pommes de terre, 1773], concerned the chemical and nutritive constituents of the potato. This research was soon broadened to include a large number of indigenous plants which he recommended as food in times of scarcity and famine, ascribing their nutritive value to their starch contents. Of all these plants it was the potato that most interested Parmentier, and it is unfortunate that his long and successful campaign to popularize the cultivation and use of the potato in France as a cheap and abundant source of food has tended to obscure his other accomplishments in food chemistry and nutrition” (DSB). “In 1789 the Bastille fell. At the same time, people became aware of the usefulness of the potato. Parmentier's treatise on growing and cooking potatoes was in all good Republican bookshops. It is likely that those providential tubers might have had to wait even longer to get into the recipe books but for war and famine, themselves a recipe for disaster. Parmentier, an army pharmacist, had long been doing his best to explain to the nation that there was nothing like the potato for lining the stomach. Since returning from captivity in 1763, after the Seven Year's War, he had devoted his energies to promoting it. Antoine-Auguste had eaten the strange tuber in his Westphalian prisoner-of war-camp. The Germans of Westphalia called it Kartoffel, and regarded it as good only for pigs and therefore, a fortiori, for French prisoners” (Toussaint-Samat, A History of Food, p. 717). Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. A été relié dans l’exemplaire un extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 publiant une lettre de Parmentier s’inquiétant du froid de l’hiver qui aurait nui aux récoltes de pommes de terre et donnant une recette de pain à base de farine et de pomme de terre.
Librairie Albert Blanchard, 1978, in-8°, 183 pp, broché, non coupé, bon état
"Vraisemblablement originaire du Chili, la pomme de terre aurait été introduite dans notre pays vers le milieu du XVIe siècle, mais plutôt comme plante médicinale que comme aliment. C'est seulement au début du XVIIIe siècle, vers 1716, que l'on vit apparaître le terme de « pomme de terre », et l'auteur indique qu'il y aura bien des étapes entre l'arrivée des premiers tubercules et le « triomphe » de la pomme de terre en qualité de denrée alimentaire fondamentale, triomphe largement dû à Parmentier. Kahane rappelle dans quelles conditions ce dernier fut amené d'abord à connaître les misères du peuple et, d'autre part, à essayer de le soustraire à la faim en lui procurant les ressources que la nature mettait à sa disposition. A vingt ans, en 1757, à l'occasion de la guerre de Sept ans, Parmentier fut envoyé à l'Armée de Hanovre comme pharmacien militaire. Parmentier rentra en France en 1763, suivit des cours de chimie, de physique, de sciences naturelles et obtint en 1766 la place de pharmacien gagnant-maîtrise à la Maison royale des Invalides ; et c'est grâce au petit jardin attenant à l'apothicairerie qu'il put se livrer à ses travaux d' « utilité domestique » et surtout à l'agronomie. La terrible disette des années 1769 et 1770 le résolut à lutter contre ce fléau. C'est alors qu'il s'intéressa, au début de 1771, au concours organisé par l'Académie de Besançon sur le thème : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle devrait en être la préparation. » Le 24 août 1772, l'Académie décernait le prix à Parmentier. C'est à partir de ce moment qu'il se fit réellement le propagandiste de la pomme de terre, combattant avec ardeur les préjugés qui s'opposaient à ce que se répande cet aliment sur lequel on pouvait compter pour nourrir les populations en période difficile. L'auteur insiste à juste titre sur le fait que Parmentier n'a en rien été et n'a jamais prétendu être – bien au contraire – l'« inventeur » de la pomme de terre que la légende a fait de lui. E. Kahane rappelle aussi que Parmentier était un esprit très ouvert à toutes les branches de l'économie rurale et domestique. Nouveaux procédés pour conserver les grains et activer leur germination, eaux minérales, eaux communes pour la boisson des troupes, nature des eaux de la Seine, qualités nutritives et principes sucrés de la châtaigne et du maïs, salubrité des hôpitaux civils et militaires, pratique des exhumations, fabrication du sirop de raisin pour suppléer le sucre de canne des colonies, propagation de la vaccine, tels furent quelques-uns des sujets auxquels Parmentier consacra son zèle et son érudition. L'ouvrage se lit avec agrément et constitue un travail intéressant qui complète les nombreux livres et articles déjà consacrés à l'illustre apothicaire-major des Invalides." (Henri Bonnemain, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1979)
A Paris, de l'imprimerie et dans la librairie de Mme Huzard, 1817, in-8, 420 pp, Demi-maroquin à grains longs havane moderne, dos lisse orné de fleurons, titre doré, Première édition par le comte de Neufchâteau, fervent partisan de Parmentier et auteur d'un Mémoire sur les pruneaux et autres fruits secs et principalement des pruneaux du midi publié en 1813. La première partie contient "les notions sur cette plante, antérieures à la publication du mémoire de M. Parmentier, et qui ont pu lui échapper" depuis 1750 jusqu'à celle de 1785, date de l'impression du grand mémoire de Parmentier, couronné à Bordeaux en 1784, une seconde partie contient les "notions sur cette plante, publiées postérieurement au mémoire de M. Parmentier". Bel exemplaire très bien relié de cette publication, rare en édition originale, indispensable complément aux premiers travaux de Parmentier sur le sujet. Couverture rigide
Bon 420 pp.
Ensemble de 2 lettres autographes signées de Ernst Florian-Parmentier à l’entête de l'Association des Professionnels de lettres dont le Président était Florian Parmentier, et adressée à l'écrivain Maurice d'Hartoy Format 27 x 21 cm, dont 1 recto verso, datée 1950 et 1951. Florian-Parmentier, de son vrai nom Ernest Florian Parmentier et connu également sous le pseudonyme de Serge Gastein, né le 15 mai 1879 à Valenciennes et mort le 30 juillet 1951 à Marigny-sur-Yonne, est un romancier, poète, critique d'art et journaliste français. Maurice-Lucien Hanot, dit Maurice d'Hartoy, lieutenant d'Hartoy ou comte de Hanot d'Hartoy, né à Berneville le 17 mars 1892 et mort le 5 décembre 1981 à Saint-Germain-en-Laye, était un militaire, un éditeur et un écrivain français, qui a été à l'origine de plusieurs associations, notamment les Croix-de-Feu. ref/clas3
1782 broché, sous chemise et emboîtage. Nouvelle Édition revue et corrigée. Londres et Paris, Barois l'Aîné, 1782-1783, 3 tomes en 1 volume, in-12, demi-basane fauve, pièce de titre en maroquin vert, (reliure de l'époque), I-93 pages ; II-94 pages et 16 pages.
Antoine Parmentier (Montdidier 1737- Paris1813), pharmacien-apothicaire-herboriste français, agronome et scientifique éclairé, est célèbre pour avoir popularisé la pomme-de-terre en participant (et en gagnant en 1773) un concours organisé par l'Académie de Besançon dont l'objet était de trouver un aliment de substitut, aux aliments ordinaires, en cas de disette. Parmentier joua un rôle prépondérant dans l'alimentaion et l'hygiène alimentaire en élaborant ou en perfectionnant les techniques de conservation (froid, salaison, conserve...), la boulangerie, la meunerie et l'agriculture dont nous trouvons les traités réunis dans cet ouvrage. Ces traités fourmillent de détails intéressants et essaient d'améliorer les ressources alimentaires tant au point de vue de la productivité, que du goût "Créateur en 1770 d'une école de boulangerie à Paris, le pain constitua l'un de ses grands sujets d'étude. Ayant pour projet ce qui deviendra Le Parfait boulanger, ou Traité complet sur la fabrication et le commerce du pain (1778), l'édition prend plus de temps que prévu. Il en anticipe alors une version allégée et extrait " la partie qui intéresse les personnes que leur goût ou la nécessité déterminent à préparer le pain chez elles". Ce sera l'Avis aux bonnes ménagères des villes et des campagnes sur la meilleure manière de faire le pain, publié dès 1777. Abordant autant de thèmes que le choix du blé, de sa conservation, de la farine, de l'eau dans le pain, du levain, de la levure et du sel, du pétrin, du four ou encore du pétrissage de la pâte, ce petit ouvrage constitue une mine de connaissances quant à l'aliment français par excellence." Ouvrage rare.