Lausanne, Mermod (coll. "Cahiers noirs et blancs"), 1928. In-4°, non paginé, en feuilles sous cartable imprimé à attaches, orné de vignettes contrecollées.
Reference : 41802
Edition originale numérotée 1/50 exemplaires sur Chine (seul tirage après seulement 3 exemplaires sur Japon). Illustré de 6 bois originaux hors texte (dont 2 rehaussés en couleurs) tous signés et justifiés à la mine de plomb par Henry Bischoff. Quelques rousseurs sur la première planche, sinon très bel exemplaire.
Le Cabinet d'Amateur
M. Marc Mettler
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Paris, Le Jay et Maradan, 1788. 2 vol. in-8 de [4]-282p. + [4]-274-[6] pages, demi-veau brun, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et tomaison beiges, salissure en marge des p. 28/29; excepté de minimes défauts, l'exemplaire est en parfaite condition. Ex-libris H. Tronchin.
Illustré d'un portrait du Capitaine Wilson, d'une grande carte géographique et de 15 vues, portraits ou ornements. Hormis la carte géographique repoussée à la fin du 1er vol., toutes les planches sont reliées à leur place selon l'avis du relieur, et sont toutes parfaitement pliées. Première édition française (simultanément au format in-4 en 1 vol. et in-8 en 2 vol.) parue la même année que l'anglaise. Cet ouvrage connut un succès considérable, il contribua à l'image des îles paradisiaques et du bon sauvage. Publié la même année que Paul et Virginie. Les Palaos ou Palau est un pays d'Océanie situé en Micronésie, à l'est des Philippines, au nord de l'Indonésie, à l'ouest des États fédérés de Micronésie et occupant l'extrémité occidentale de l'archipel des îles Carolines. Bel exemplaire.
Précieux exemplaire provenant des bibliothèques Cambacérès, Jean Lhomer et Docteur Lucien-Graux. Paris, Léopold Collin, 1807. In-8 de (4) ff., xvi pp., 390 pp., 2 planches dépliantes (Vue de la ville de Palma, Autel des druides) et 1 planche à pleine page (Femmes des Iles Baléares). Cartonnage maroquiné, plats ornés d’une roulette dorée, «A. S.A.S. Monseigneur le Prince Cambacérès Archi Chancelier de l’Empire» frappé en lettres d’or sur le plat supérieur, non rogné, charnières fendillées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.
Édition originale dédicacée au prince de Talleyrand ornée de 3 planches gravées dont 2 dépliantes: vue de Palma, costume des femmes des îles Baléares, autel des Druides. «Je me suis efforcé d’acquérir un nouveau titre à la bienveillance du public par des recherches suivies sur la topographie, les richesses physiques des îles Baléares et Pithiuses, et sur le caractère, les mœurs, l’industrie et le commerce de leurs habitans. Je me suis attaché à donner une description, la plus exacte et la plus détaillée qu’il m’a été possible des côtes et de l’intérieur de ces îles. Après avoir donné, dans des chapitres particuliers, la description détaillée de chacune des îles, j’ai réuni dans des chapitres généraux, tout ce qui est relatif au caractère, aux mœurs, aux usages, à l’industrie, au commerce, aux costumes et au langage des habitans de toutes ces îles. J’ai consacré un chapitre aux antiquités qui s’y sont trouvées, ou qui y existent encore. Je termine enfin, par un aperçu historique.» «Pour donner un tableau complet de ces îles, il fallait non seulement y avoir voyagé et résidé plusieurs années, il fallait encore y avoir été revêtu d’un caractère qui autorisât l’auteur à se procurer tous les renseignements possibles sur le pays et sur ses habitants; il fallait posséder l’esprit d’observation propre à tirer avantage de ces documents. M. Grasset de Saint-Sauveur a réuni ces avantages, et nous devons à ces laborieuses recherches sur les îles Baléares et Pithiuses, des lumières aussi étendues que celles qu’il nous avait procurées sur les îles vénitiennes. Son ouvrage est divisé en dix-neuf chapitres: il renferme I) La situation des îles Baléares et Pithiuses, l’origine de leurs noms, leur étendue, leur figure; la situation, les côtes et les mouillages de l’île Majorque et de Cabrera, 2) La description de l’île Majorque, qui comprend le tableau de son climat, les qualités, la culture et les productions de ses terres, 3) La description de la ville de Palma, 4) La situation, l’étendue, les côtes et les mouillages de l’île Minorque, 5) La description de la ville de Mahon et de son territoire, 6) Des observations sur le climat, les qualités et les productions des terres et côtes de l’île de Minorque, 7) La situation, l’étendue, les côtes et les mouillages des îles de Minorque, 8) Une description particulière de l’île de Formentera, et des canaux que forment entre elles les îles Pithiuses, 9) Le tableau du caractère et des mœurs, de l’industrie et du commerce des habitans des îles Baléares et Pithiuses, 10) Des recherches sur leur idiome et sur leur costume, 11) Les antiquités des îles Baléares, 12) Enfin, un aperçu historique sur les îles Baléares et Pithiuses. Dans tout le cours de l’ouvrage, de curieuses et d’instructives recherches, des remarques utiles ou piquantes, des rapprochemens heureux, font oublier l’aridité de quelques détails topographiques…» (Journal général de la littérature de France, vol. 9). Précieux exemplaire relié pour Cambacérès, imprimé sur grand papier vélin. Jean-Jacques-Régis Cambacérès, fils aîné de Jean-Antoine, conseiller à la Cour des comptes et maire de Montpellier, et de Marie-Rose Vassal, né dans cette ville le 18 octobre 1752, devint conseiller à la même Cour le 16 novembre 1774, puis conseiller au Parlement de Toulouse en 1783; favorable aux principes révolutionnaires, bien que d’origine noble, il fut nommé président du tribunal criminel de l’Hérault, puis fut élu en septembre 1792 député à la Convention, où il s’occupa surtout des questions juridiques; il en devint le président le 7 octobre 1794; il présida aussi le conseil des Cinq-Cents du 22 octobre 1796 au 20 mai 1797 et fut nommé ministre de la Justice en août 1799. Bien que n’ayant pas pris part au coup d’Etat du 18 brumaire, il fut choisi par Bonaparte comme second consul le 13 décembre 1799. Devenu empereur, Napoléon nomma Cambacérès archichancelier en 1804, président perpétuel du Sénat, officier civil de la maison impériale, membre du conseil privé, président de la Haute Cour, membre de l’Institut, où il était déjà entré en 1796, grand-aigle de la Légion d’honneur en 1805, grand commandeur de la Couronne de fer et duc de Parme, prince de l’Empire, le 24 avril 1808. Administrateur remarquable, esprit modéré, de jugement sûr, Cambacérès, dont le Code civil et le Code de procédure étaient en grande partie l’ouvrage, réorganisa l’administration judiciaire et dirigea l’organisation intérieure pendant tout l’Empire. Après avoir vécu dans la retraite pendant la première Restauration, il reprit ses fonctions d’archichancelier avec l’intérim du ministère de la Justice pendant les Cent-Jours et présida la Chambre des pairs dont il avait été créé membre. Il renonça toutefois à son titre de duc de Parme le 26 mars 1815. Exila pendant la seconde Restauration comme régicide, ce qui n’était d’ailleurs pas exact, il résida à Bruxelles et à Amsterdam, mais il fut autorisé à rentrer en France par ordonnance royale du 23 mai 1818. De retour à Paris, il vécut de nouveau dans la retraite et mourut d’apoplexie dans cette ville le 8 mars 1824. Cambacérès possédait une très belle bibliothèque, composée surtout d’ouvrages de droit et de science reliés en maroquin vert ou rouge. Tous les livres de l’archichancelier étaient marqués soit à son chiffre, soit à ses armes; les uns avaient été reliés pour son compte personnel, d’autres lui avaient été offerts somptueusement présentés. Provenance: Cambacérès, Jean Lhomer, Docteur Lucien-Graux.
[Paris, Dépôt de la Guerre, 1804] ; 64,5 x 86 cm. 1 feuille découpée en 18 parties entoilées. Papier un peu jauni, une tache d'encre près du titre, deux plis fragiles.
Belle carte dessinée par Bory de Saint-Vincent, gravée par Blondeau et par Giraldon pour le texte.. Jean-Baptiste Bory de Saint- Vincent ( (1778-1846) est sous-lieutenant lorsqu'il est embarqué comme zoologiste au sein de l'expédition commandée par Baudin à destination de l'Australie, mais il déserte le bord et conduit ses propres expéditions sur l'île de la Réunion en 1801-1802. Il est le premier à décrire le Piton de la Fournaise dans l'un des deux ouvrages qu'il publie à son retour en France en juillet 1802, et aussi le premier à donner une carte aussi détaillée tant de l'intérieur des terres que des côtes. Cette carte était destinée à illustrée le livre : "Voyage dans Les Quatre Principales îles des mers d'Afrique, Fait par Ordre du Gouvernement, Pendant les Années Neuf et dix de la République (1801 et 1802), Avec l'histoire de la Traversée du Capitaine Baudin jusqu'au Port-Louis de l'île Maurice", publié par Buisson en 1804 (3 vol. et 1 atlas de 58 planches et cartes). (POUILLON, Dic. des orientalistes de langue française. p. 136).
Paris, Hachette, Collection des Guides-Joanne. Guides-Diamant, 1874 ; in-16.16ff. bleus (publicité)-XXIII-358pp.-38pp. (Iles anglaises de la Manche)-112 pp. (Publicités sur papier bleu) - 1 carte et 4 plans dépliants hors-texte. Percaline verte d'éditeur, titre doré sur le plat sup. et au dos. bon exemplaire, frais et sans rousseur. .
Paris, Rue et Hôtel Serpente, 1783. In-8 de VIII-208pages, demi-basane brune à tout petits coins, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre mauve.
Edition originale. Célèbre géologue et minéralogiste français, Déodat Dieudonné Sylvain Guy Tancrède Gratet de Dolomieu publie en 1791 « Sur un genre de pierres calcaires très peu effervescente avec les acides et phosphorescentes par la collision ». Il a découvert cette roche dans les Alpes et en envoie quelques échantillons à Nicolas de Saussure à Genève pour analyse. C’est ce savant suisse qui tranchera en faveur du nom « dolomie », en hommage à son découvreur en mars 1792, dans un courrier qu’il adresse à Dolomieu. Le nom de « Dolomites » sera ensuite donné vers 1876 à la région des Alpes italiennes. Dolomieu est le premier à supposer l’existence de masses ignées profondes à l’origine des volcans et le refroidissement de la croûte terrestre à la surface du Globe. Bibliographie du voyage français en Italie, p. 95.