‎SAINT-JOHN PERSE (Alexis Saint-Léger Léger, dit)‎
‎Exil.‎

‎Neuchâtel, Editions de la Baconnière (coll. " Les poètes des cahiers du Rhône"), 1942, In-8°, 34p. Broché, couverture rempliée.‎

Reference : 34590


‎Tirage numéroté 1/1000 exemplaires sur papier vélin (après 12 exemplaires sur Hollande). Cette édition a été publiée la même année que celle de Buenos-Aires. Dos passé, sinon bel exemplaire.‎

€40.94 (€40.94 )
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Le Cabinet d'Amateur
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‎Coeurderoy Ernest: ‎

Reference : 12522

(2015)

‎Jours d'exil. ‎

‎Genève, éditions Héros-Limite, collection Géographie(s), 2015. Très fort (!) volume in-8 (923 pages passionnantes), cartonnage imprimé sous jaquette illustrée. Tout beau tout neuf. ‎


‎"Imprimé clandestinement en deux volumes à Londres en 1854, Jours d’exil, œuvre somme de Cœurderoy (1825-1862) n’a bénéficié que d’une seule édition complète chez Stock en 1910. C’est une lacune éditoriale de près d’un siècle qui est comblée avec cette réédition complète qui reprend les introductions de 1910. Deux postfaces livrent quant à elles les enjeux contemporains de cette œuvre à placer au panthéon du romantisme révolutionnaire. Jours d’exil représente en outre un formidable témoignage sur sur la vie quotidienne des exilés politiques au 19e siècle en butte à des tracasseries administratives singulièrement proches de celles d’aujourd’hui…". / "Dans la lutte solitaire qu’il mène contre toutes les formes d’oppression et contre la pusillanimité de ceux qui font métier de les combattre, Ernest Cœurderoy a des accents qui annoncent Lautréamont et Rimbaud. L’outrance est chez lui l’expression d’une poésie qui rêve de s’emparer du monde pour le bouleverser et le restituer à l’être véritablement humain, séculairement victime d’un mode de gouvernement absurde et cruel. Jours d’exil n’est pas seulement la fresque d’une époque dont l’histoire des idéologies a masqué et édulcoré la violence historique, c’est la vocifération d’un homme mis en cage par la mesquinerie de son temps, c’est un cri de liberté qui résonne fortement dans nos sociétés où la nullité tonitruante favorise le silence de la résignation et les complaisances de la servitude volontaire." Raoul Vaneigem - Si vous passez un jour à la Bergerie, ne proposez pas à la libraire de vous parler de ce livre, sauf bien sûr si vous avez quelques heures à lui consacrer. CHEF D'OEUVRE, un livre qu'il est aboslument nécessaire de lire - on ne remerciera jamais assez les édition Héros-Limite d'avoir remis ce texte à notre disposition. ‎

La Bergerie - Carouge
CHF56.00 (€57.32 )

‎Tundo Alexandra et al.: ‎

Reference : 8968

‎Cuisine en exil. Sri-Lanka, Somalie, Hong-Kong, Libéria, Iraq. ‎

‎Genève, Association genevoise d’entraide aux réfugiés (AGER), sans date. In-4 broché sur spirale, couverture légèrement tachée. Illustré de bois en couleurs. ‎


‎« Elles ont en commun l’exil et la connaissance des saveurs de leurs pays. Elles mijotent des plats succulents pour le palais en quête non seulement des souvenirs du pays mais aussi avec modestie, parce que c’est la seule cuisine qu’elles connaissent. Elles habitent maintenant Genève. Au fil des pages, elles nous ont parlé d’elles et de l’exil vécu au quotidien. Au travers des recettes, elles nous offrent ces saveurs grâce auxquelles elle peuvent maintenir un lien entre les différentes influences qui ont forgé leur histoire. » ‎

La Bergerie - Carouge
CHF20.00 (€20.47 )

‎Alexandre Soljenitsyne‎

Reference : 153990

(1998)

ISBN : 2213601860

‎Esquisses D'exil. Le Grain Tombé Entre Les Meules‎

‎Fayard 1998 in8. 1998. Broché. 552 pages. Pour ses 80 ans (le 2 décembre) le Prix Nobel de littérature publie en avant-première en France la suite de ses mémoires (Le Chêne et le Veau ses souvenirs de la période soviétique avaient été publiés à chaud en 1975 au Seuil et avaient connu un triomphe : 150 000 ex). Il s'agit ici de ses mémoires d'Occident couvrant dans ce volume les premières années consécutives à son expulsion d'URSS en février 1974. Le livre est composé de cinq gros chapitres : 1) Sans ancrage : de son débarquement à Francfort accueilli par le Nobel allemand Heinrich Böll jusqu'à son départ pour le Canada à la recherche d'une maison. La perte de repères l'ignorance de l'Occident des médias l'installation à Zurich le travail sur le propre exil de Lénine dans cette ville l'espionnage par les services tchèques l'angoisse de récupérer ses archives et le réconfort de vérifier qu'il peut encore écrire en exil. 2) Les rapaces et les benêts : longue parenthèse sur les difficiles et pénibles affaires éditoriales de l'écrivain de 1967 à 1975. Les trafics de manuscrits les complicités avec le KGB les traductions déplorables les mandats détournés les cessions non autorisées etc. Un cauchemar qui se dissipe avec la remise en ordre de ses affaires à compter de 1974. 3) Encore un an deci delà : d'avril 1975 à avril 1976 de la recherche d'un coin de terre en Amérique à l'installation à Cavendish (Vermont). Traversée du Canada jusqu'en Alaska travail pour La Roue rouge à l'Institut Hoover en Californie hostilité de l'establishment politique américain (H. Kissinger G. Ford). Voyages en Europe (Italie Espagne Angleterre...). 4) Aux Cinq Ruisseaux : (avril 1976 - juin 1978) : le trait de lumière dans la compréhension de la Révolution de 1917 : c'est au printemps 1917 que tout s'est joué Octobre n'a été qu'un pustch. Il se reclut pour travailler. L'aménagement de la maison de travail le rituel de l'écriture. Riposte aux attaques contre lui depuis l'émigration russe (Medvedev Siniavski). La famille l'éducation des enfants. Le fameux discours de Harvard. 5) A travers la pestilence : réfutant une pseudo biographie rédigée sur lui par un Tchèque et éditée à Moscou inspirée de faux témoignages Alexandre Soljénitsyne en rétablissant la vérité contre ce montage raconte sa famille son enfance sa jeunesse sa vie de soldat pendant la guerre. Eminement varié tantôt lyrique tantôt emporté tantôt impératif cet ample récit est un témoignage hors pair sur la vie d'un des très grands écrivains du XXème siècle écartelé entre sa patrie-prison où s'est épanouie sa liberté intérieure et sa force de dissident et un monde dit libre mais étranger hérissé des barreaux de l'incompréhension mutuelle. C'est aussi un document irremplaçable sur l'élaboration d'une oeuvre La Roue rouge qui restera comme le Guerre et Paix de ce siècle Très Bon Etat‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR12.00 (€12.00 )

‎HUGO Victor -‎

Reference : 4703

‎Oeuvres Romanesques, Dramatiques Et Poétiques, Volume 32, Oeuvres Politiques III, Actes Et Paroles, Pendant L'Exil 1852-1870 (Suite), Depuis L'Exil 1870-1884, Éditions Edito-Service, Genève, 1964-1970‎

‎ 12,5x20,5 cm, 485 pages, état neuf, plein cuir bistre, tabac foncé, dos avec pièces de titre et entre nerfs dorés, tranchefile et signet, plats enluminés, portrait en frontispice, Collection distribuée par le Cercle du Bibliophile, imprimé en Suisse, dessins et gravures à pleine page tirés de l'édition de la "Librairie du Victor Hugo illustré" de 1895, ouvrage réalisé d'après les maquettes de Gilbert Gilliéron - ‎


‎Actes et paroles - Pendant l'exil est un recueil publié en 1875 de textes de Victor Hugo : discours, déclarations publiques et textes divers (souvent parus dans la presse) entre 1852 et 1870. Ces oeuvres, comme l'indique le titre, ont été écrites pendant son exil de 1851 à 1870. Actes et paroles - Pendant l'exil, que complètent Actes et paroles - Avant l'exil et Actes et paroles - Depuis l'exil, dévoile la pensée politique hugolienne et son engagement public durant le Second Empire depuis ses lieux d'exil successifs. Pour bibliophile, fin lettré, lecteur passionné. ‎

Librairie Marco Polo - Saint Ismier

Phone number : 04 76 52 56 20

EUR22.00 (€22.00 )

‎HUGO Victor & HUGO Adèle‎

Reference : 70986

(1856)

‎Lettre autographe signée à la veuve du sculpteur David d'Angers : "Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde"‎

‎Hauteville House 11 et 13 mai 1856, 14x21,5cm, une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de leur popularité, les tables se pratiquaient dans tous les salons de Paris, jusque chez l'empereur aux Tuileries et à Compiègne. Trois ans auparavant, il s'était ému de pouvoir converser avec sa fille disparue, Léopoldine, et lui avait érigé un monument poétique, lesContemplations, dont les Hugo profitaient du triomphe : «Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est». Ses conversations nocturnes s'étendirent bientôt à une cohorte d'illustres personnages, qui communiquaient avec la famille Hugo par les craquements d'un guéridon. Lors de séances quasi-quotidiennes, Hugo avait invoqué l'âme de Chateaubriand, Dante, Racine, Annibal, André Chénier, Shakespeare, Molière, Aristote, Lord Byron, Louis XVI, Napoléon 1er, ou encore Jésus-Christ: «c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants» confie-t-il à la veuve du sculpteur. David d'Angers avait atteint l'éternité à laquelle ils aspiraient tous deux à travers les mots et la matière, demeurant à jamais présent dans ses souvenirs et les portraits marmoréens qu'il sculpta pour lui. Au travers des lignes, se dévoile le poète desContemplations, l'homme endeuillé et toujours meurtri par la disparition de sa fille Léopoldine et de son cher ami.Hugo se livre ici à un magnifique mouvement de lyrisme épistolaire, le sculpteur angevin ayant laissé à la postérité les plus beaux portraits de l'écrivain. Bien des années plus tard,Victor Hugo lui-même fut placé en grande pompe au Panthéon des grands hommes, dont son ami David d'Angers avait orné le fronton. "Guernesey, 13 mai [1856]. Je ne veux pas, madame, que cette lettre parte sans vous porter mon remerciement, mon respect et mon souvenir. Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme. À cette heure, toutes les fois que je me tourne vers la patrie, c'est seulement vers les ombres que je me tourne, car c'est là qu'est la gloire, la fierté, la grandeur des âmes, la lumière; et il y a maintenant plus de vie dans les morts que dans les vivants. David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même. Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps. Soyez fière, madame, du nom grave et illustre que vous portez. David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire. Je suis heureux que le livre desContemplationsait été lu par vous. Vous y avez retrouvé nos chers souvenirs et nos aspirations communes. L'exil a cela de bon, qu'il met le sceau sur l'homme et qu'il conserve l'âme telle qu'elle est. Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous. Je mets à vos pieds ma tendre et respectueuse amitié. post scriptum inédit :est-ce que vous seriez être assez bonne pour faire jeter cette lettre à la poste. Mille remerciements, espérons, Madame. V.H." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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