Paris CORBET Ainé 1837,un volume, in8 ,reliure plein veau raciné , dos lisse trés orné ,1er plat aux"armes ":Ecole Paoli,1840," tranches marbrées,310p.,7 gravures du XVIIIe en retirage
Reference : 3345
bon état.
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, , 1790. Manuscrit in-4 broché de (14) ff.
Pièce manuscrite en vers inédite de Louis Boisson de Quincy composée d'un Préliminaire, un Sonnet, un Supplément ou Quatrain, un Pot pourri, un Tombeau mélangé à l'occasion de la Mort de l'Empereur Joseph second de glorieuse mémoire, le 20 février 1790 ou la Gloire de Joseph-Second perpétuée en son très digne successeur Pierre-Léopold etc. etc., une Epitaphe de Joseph second envoyée par lui-même des champs Elyséens, un Paralèlle de l'Empereur Joseph second de glorieuse mémoire avec S.M. Pierre-Léopold son frère et digne successeur, un Sonnet, un Sonnet à l'occasion des satyres faites en Brabant sous le manteau sur et depuis la mort de Joseph second et une Réponse de Joseph second envoyée des champs élyséens en forme de sonnet.L'adjudant-commandant Boisson de Quincy est par ailleurs l'auteur de nombreuses poésies de circonstances sur les Bonaparte. Il est mort en 1814.
Chalon-sur-Saône, Dejussieu, 1845. In-8 de 270 pp., carte, errata manuscrit à l'encre du temps en regard du titre.Quelques lettres de Joseph Le Bon, antérieures à sa carrière politique (1788-1791) publiées par son fils Émile Le Bon. Pour faire suite aux Lettres de Joseph Lebon à sa femme. Chalon-sur-Saône, Dejussieu, 1853. In-50 pp.Réfutation, article par article, du rapport à la Convention nationale sur la mise en accusation de Joseph Le Bon par son fils Émile Lebon. Chalon-sur-Saône, Dejussieu, 1855. In-8 de VI-65 pp.3 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile bleu pâle, pièce de titre en maroquin bleu (reliure moderne).
Né à Arras le 25 septembre 1765, le conventionnel montagnard Guislain-François-Joseph Le Bon fut guillotiné à Amiens le 16 octobre 1795.
Précieux exemplaire de ce rare recueil de poésies provençales, conservé dans son élégante reliure de l’époque en demi-chagrin bleu nuit. En Avignoun, Enco de J. Roumanille, Libraire, 1857.In-12 de ix pp., (3) pp., 144 pp. Relié en demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.172 x 106 mm.
Édition originale de ce recueil de poésies en provençal publié peu après la création du félibrige en 1854.C.-P. Julian et P. Fontan, Anthologie du Félibrige provençal, p. 12.Campano mountado (La Cloche montée, 1857) est un poème héroï-comique composé de sept chants « à la manière » du Lutrin à savoir: Sabòly, Lou Journau, Lou Diable, Moussu lou Curat, Vitòri, L’aigo-signado, La man que dardaio.« La Cloche montée est l'histoire très-plaisante, et très-poétique par moments, d'un certain sonneur de l'église Saint-Didier d'Avignon, brave homme passionné pour ses cloches et qui passe sa vie à recueillir de l'argent, sou par sou, de porte en porte, afin d'enrichir de notes nouvelles le carillon de son église. On devine ce qu'un tel cadre offrait d'occasions piquantes au peintre des mœurs avignonnaises. Cette fois M. Roumanille a lâché la bride à sa fantaisie comique ; soyez sûrs pourtant que les pensées élevées paraissent toujours à propos au milieu des plus vives bouffonneries. C'est là, je le sais bien, une peinture toute locale; le héros du poème vit encore, et chacun peut le rencontrer dans la rue : qu'importe? Cette joyeuse folie de M. Roumanille ne dépare pas l'aimable gravité de ses œuvres. » (Saint-René Taillandier. La Renaissance de la vie provençale, p. 251).Joseph Roumanille, né à Saint-Rémy-de-Provence en 1818 et mort à Avignon en 1891, est un poète français écrivant en provençal.« Il était l’ainé de sept enfants dans une famille de paysans aisés, milieu catholique où l’on conservait pieusement les traditions du terroir et l’usage de la langue provençale. Le jeune Joseph fit ses études au Collège du Tarascon, et fut ensuite maître d’études à Nyons, dans la Drôme, puis à Avignon où il eut parmi ses élèves Frédéric Mistral et Anselme Mathieu. Attiré de bonne heure par la langue de sa province, il publia un premier recueil de vers en provençal : ‘Les Pâquerettes’, en 1847. Après la Révolution de 1848 il collabora au journal légitimiste d’Avignon ‘La Commune’, dans lequel il publia des pamphlets dialogués où se manifeste un talent remarquable de prosateur et de polémiste ; la plupart de ces écrits ont été réunis dans ‘Lis Oubreto’ (1860). De plus, Roumanille sollicita la collaboration des jeunes poètes provençaux de l’époque, dont il accueillit et analysa les productions dans les colonnes de son feuilleton ; il réunit le tout en volume en 1852 sous le titre de ‘Les Provençales’ (Li Prouvençalo’). Dès lors, Roumanille fait figure de chef d’école : il établit, d’accord avec Mistral, les principes de l’orthographe nouvelle du provençal, qu’il énonce dans la préface de ‘La Part de Dieu’ (1852), et il participe à la fondation du Félibrige le 21 mai 1854 à Font-Ségugne, près d’Avignon, aux côtés de Mistral, Aubanel, A. Mathieu, Giera, Brunet et Tavan. Il était l’aîné des sept ; il avait préparé le mouvement par son œuvre et son action personnelle ; aussi mérite-t-il d’être surnommé le ‘Père du Félibrige’. » (Dictionnaire des auteurs, IV, 143).En 1855, Joseph Roumanille devient libraire-éditeur, en Avignon. Sa librairie, rue Saint-Agricol, devient un outil de la cause félibréenne. De nombreux autres ouvrages sortiront de cette maison d'édition devenue le foyer de la renaissance provençale, tels que « Mirèio » de Mistral et « Armana Prouvençau ».Précieux exemplaire de ce rare recueil de poésies provençales, conservé dans son élégante reliure de l’époque en demi-chagrin bleu nuit.
30 actes et documents manuscrits divers relatifs aux familles Descayrac, Baboulenne, Périssé et Caillau, dont : lettre ms. datée de Bourdeaux, le 19 août 1669, avec petit cachet de cire armorié, adressée à Monsieur de Combres, par Monsieur Descairac [ Descayrac ], portant reçu de 60 livres ; Acte de mariage daté du 12 may 1788 entre Joseph Perissé et Jeanne Caillau ; Acte de mariage daté de Floréal an X entre Joseph Perissé et Jeanne Duruy ; Acte de vente daté du 9 avril 1811 par Bertrand Lagourgue à Joseph Périssé, charpentier, habitant le lieu de Coulon, mairie de (Lot-et-Garonne), d'une maison située au lieu des Arrocs, mairie de Montagnac ; Traité daté du 28 octobre 1814 entre Joseph Périssé, Joseph Caillau et Antoine Dax ; Acte de mariage daté du 4 décembre 1836 entre Joseph Périssé, fils du précédent, et Marie Pinguet ; Quittance datée du 23 novembre 1838 par Jean Laffargue à Guillaume Baboulenne ; Acte de mariage daté du 14 novembre 1841 entre Guillaume Baboulenne, habitant au lieu de Lagavachotte, commune de Montagnac, et Jeanne Caillau ; Vente datée du 30 décembre 1849, par Jean Laffargue tailleur d'habit à Montagnac, à Jean Castaing, marchand ; Obligation datée du 14 décembre 1858 par les époux Baboulène et Baboulène fils à M. Lasserre ; Obligation datée du 31 mars 1879 pour prêt ameublement par Guillaume Baboulène à M. Barthélémy Lamude ; Contrat de mariage daté du 3 février 1861 entre Bernard Baboulenne, tailleur d'habit à Montagnac et Jeanne Périssé
Intéressant ensemble d'intérêt local (commune de Fieux, Montagnac. Prix du lot, non séparable.
Lot de 10 L.A.S. montées ensemble sur onglet par le destinataire Gustave Lévy, dont 7 Lettres autographes signée de François Deloncle et de 3 longues lettres autographes signées de Joseph Deloncle, adressées à et réunies par Gustave Lévy dont : 1 L.A.S. de Joseph Deloncle datée de Mayotte, 2 juillet 1889 : "A Diego Suarez je n'ai pas trouvé traces de passage de votre protégé" [ ... ] "Enfin notre campagne décline et il n'est que temps. J'en reviendrai complètement dégoutté de mon métir, ayant désappris le peu que m'avait donné mon service dans les ports et surtout mes relations avec M. Meslant. Au dégoût vient s'ajouter encore le découragement. Notre corps est mort, et il faudrait un rude coup pour le relever, l'avancement y est presque nul, aucunes compensations n'est offerte aux ennuis et aux difficultés d'un métier des plus mesquins" [ ... ] "Allons, j'entame mon antienne et vous allez me dire "Voilà Joseph qui me la refait à la Jérémie" [ ... ] Nous allons et venons tout le temps : juif errant de la côte malgache, le B. B. est partout, bien chez les Mahafales dans la baie Saint Augustin au Sud de Madagascar, aujourd'hui dans les Comores, hier arrêtant par sa formidable apparence les sauvages guerriers de sa Majesté Tompoumane de la baie St Augustin, aujourd'hui bombardant la Grande Comore où le féroce Ashimou avait élevé l'étendard de la révolte [ ... ] "Nous revenons des Comores où un sultan s'était déclaré indépendant ; il avait refusé de reconnaître l'autorité des princes que nous avions nommé, et les autres Comores menaçaient de se révolter en face de notre faiblesse. Enfin on a autorisé le concours de la force en présence des échecs diplomatiques et nous sommes allés protéger son Altesse Saïd Ali à coups de canons, victoire, triomphe, rentrée pittoresque dans la capitale. Le Saïd ali au milieu d'une multitude de gens de race arabe qui nous acclament, lancent des fantasias avec des cris à rendre sourd tout un décor d'opéra comique [ ... ] Puis nomination dans l'ordre peu connu - mais très estimé - de l'Etoile des Comores. Votre serviteur est chevalier et nous avons tous eu un sabre pris sur l'ennemi. En avant la musique !!! Tout cela aide à passer le temps et ici il faut le tuer deux fois. [ ... ] Et puis nous avions Papinaud, le tonnelier député, gouverneur Papenaud, qui a force de faire des tonneaux est devenu un foudre de guerre tout à fait réjouissant. Il voulait tout brrrûler, couper toutes es têtes, et envoyer des personnes en Calédonie, "un pays peuplé de sauvages, qui mangent les blancs, mon bon, et les prréfèrrent aux noirs encore, eh ! oui !" Quel beau Tartarin ! Brave homme, finaud comme un paysan, prometteur comme un Roumestan, et incapable de faire du mal à une mouche [ ... ] "Il est énergique, et au lieu de retenir notre commandant ce qui eut été dans l'ordre des choses, c'était lui qu'il fallait retenir" [ ... ] "je crois qu'on en ferait difficilement un ambassadeur mais comme gouverneur de Mayotte, il est très bien" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 7 novembre 1891 : [ ... ]Pour moi, je continue à être content de mon sort ; ma femme et les bébés votn bien et j'ai pu faire quelque chose pendant mon intérim. On m'a un peu traité d'emballé, mais j'ai la conscience d'avoir noué avec les abyssins des rapports utiles et peu me chaut que cela ennuie l'Italie" [... ] "Mon chef M. Lagarde est un homme charmant, bien élevé, auquel je suis sincèrement dévoué, il ne me lâchera pas et je lui crois le bras long. Puis j'ai l'inspection dans deux ans" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 17 mai 1892
Remarquable ensemble de lettres des frères Deloncle adressées à leur ami Gustave Lévy, dont 2 remarquables lettres de Joseph (qui fut un temps gouverneur intérimaire à Obock), dans lequel il évoque ses pérégrinations à Madagascar, ses "succès militaires" lors des événements de la Grande Comore en 1889, ses contacts avec les Abyssins lors de son séjour à Obock.