Editions L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958, in-16 Jésus broché. Couverture rempliée et dessinée par Jean Genet, lithographiée par Mourlot. EO num sur Vélin de Lana. Bel exemplaire non coupé.
						Reference : 3233
					
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Exemplaire à toutes marges, très pur, conservé dans sa brochure bleue d’éditeur, condition d’exception. Paris, chez Maradan (de l’Imprimerie des Sourd-muets), 1808. In-8 de xvi pp., 287, (1) p. d’errata. Conservé broché tel que paru sous couverture de papier bleu, étiquette imprimée sur le dos, non coupé à l’exception des premier et dernier cahiers, non rogné. Brochure de l’époque, condition des moins communes. 213 x 140 mm.
Rare édition originale de l’un des grands textes de la modernité, l’un des plus importants de l’Abbé Grégoire (1750-1831), imprimé à Paris sous le Premier Empire, en l’année 1808. « Figure emblématique de la Révolution française ; l’Abbé Grégoire se rallia au Tiers état et, à l’Assemblée Constituante, réclama non seulement l’abolition totale des privilèges et de l’esclavage mais prôna aussi le suffrage universel. Cet ouvrage, souvent cité comme référence par les auteurs étrangers est le fruit de longues années de recherches, il porte également trace de nombreuses ambiguïtés, qui tiennent au statut de Grégoire sous l’Empire ; portant le titre honorifique de sénateur il n’en est pas moins en désaccord avec pratiquement toutes les orientations du régime. L’ouvrage est un manifeste contre le rétablissement de l’esclavage et de la traite négrière, mais il est aussi un gage de la fidélité aux combats abolitionnistes menés au sein des deux Sociétés des Amis des Noirs. Le fondement philosophique de la position de Grégoire est l'unité du genre humain, qui lui permet de concilier la proclamation révolutionnaire des droits de l'homme et le message évangélique. En ces temps de censure impériale, l’ouvrage reçut un accueil discret, mais provoqua surtout des ripostes indignées du parti colonial, alors bien en cour qui le présenta comme un manifeste du nigrophilisme, un néologisme alors extrêmement péjoratif. » (B. Gainot). Le livre « De la littérature des Nègres » est dédié « à tous les hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux noirs et sang-mêlé, soit par leurs ouvrages, soit par leurs discours dans les assemblées politiques, pour l’abolition de la traite, le soulagement et la liberté des esclaves ». Deux cent soixante et onze personnes sont expressément mentionnées, dont la moitié sont des Anglais, le quart des Français, les nationalités restantes étant, dans l’ordre, des Américains, des Allemands, des Danois, des Suédois, des Hollandais, des Italiens, et un Espagnol. Les huit « nègres et sang-mêlés » font l'objet de rubriques particulières, plus détaillées. Le contexte n’est guère favorable à une publication épousant la cause des Noirs : rétablissement de l’esclavage en 1802, législation consulaire discriminatoire à l’égard des gens de couleur. En 1807, une enquête de police recense toutes les personnes de couleur établies en métropole, afin de les soumettre à un projet d’enrôlement militaire. Une loi du 3 juillet 1802 interdisait l’entrée des Noirs et des hommes de couleur sur le territoire métropolitain… Plus récemment, Aimé Césaire s’exprimait ainsi : « Trop fortes sont ses convictions, trop ardente sa passion de la justice, trop vibrante sa pitié pour les faibles et les innocents, pour que Grégoire louvoie et épargne... Je n’en veux pour exemple que la page extraordinaire qui termine l’ouvrage qu’il écrivit en 1808 : “De la littérature des Nègres”, page d’un lyrisme échevelé que je voudrais lire à chaque colonialiste, à chaque raciste, à chaque lyncheur de Nègres, à chaque brûleur de juifs : Des hommes qui ne consultent que leur bon sens, et qui n'ont pas suivi les discussions relatives aux colonies, douteront peut-être qu’on ait pu ravaler les Nègres au rang de brutes, et mettre en problème leur capacité intellectuelle et morale. Cependant cette doctrine, aussi absurde qu’abominable, est insinuée ou professée dans une foule d’écrits. Sans contredit les Nègres, en général, joignent à l’ignorance des préjugés ridicules… Français, Anglais, Hollandais, que seriez-vous, si vous aviez été placés dans les mêmes circonstances ? Je maintiens que parmi les erreurs les plus stupides, et les crimes les plus hideux, il n’en est pas un que vous ayez le droit de leur reprocher. Mais si les Nègres, brisant leurs fers, venaient, (ce qu’à Dieu ne plaise), sur les côtes européennes, arracher des Blancs des deux sexes à leurs familles, les enchaîner, les conduire en Afrique, les marquer d’un fer rouge ; si ces Blancs volés, vendus, achetés par le crime, placés sous la surveillance de ‘géreurs’ impitoyables, étaient sans relâche forcés, à coups de fouet, au travail, sous un climat funeste à leur santé, où ils n’auraient pas d’autre consolation à la fin de chaque jour que d’avoir fait un pas de plus vers le tombeau… Si blasphémant la Divinité, les Noirs prétendaient faire intervenir le Ciel pour prêcher aux Blancs l’obéissance passive et la résignation ; si des pamphlétaires cupides et gagés imprimaient que l’on exerce contre les Blancs révoltés, rebelles, de justes représailles, et que d’ailleurs les esclaves blancs sont heureux, plus heureux que les paysans au sein de l’Afrique… Quels cris d'horreur retentiraient dans nos contrées ! Européens, prenez l’inverse de cette hypothèse et voyez ce que vous êtes ! Depuis trois siècles, les tigres et les panthères sont moins redoutables que vous pour l’Afrique. Depuis trois siècles, l’Europe, qui se dit chrétienne et civilisée, torture sans pitié, sans relâche, en Amérique et en Afrique, des peuples qu’elle appelle sauvage et barbares. Elle a porté chez eux la crapule, la désolation et l’oubli de tous les sentiments de la nature pour se procurer de l’indigo, du sucre, du café. Puissent les nations européennes expier enfin leurs crimes envers les Africains ! Puissent les Africains goûter enfin la liberté et le bonheur ! Dût-on ici-bas n’avoir que rêvé ces avantages pour soi-même, il est du moins consolant d’emporter au tombeau la certitude qu’on a travaillé de toutes ses forces à la procurer aux autres. » (« De la littérature des Nègres » reprise par Aimé Césaire, Paris, 2005). Précieux, bel et rarissime exemplaire préservé tel que paru, à toutes marges, avec de nombreux témoins, non coupé, dans sa brochure bleue d’éditeur en très bon état de conservation. Cette édition originale au retentissement international est un puissant et distingué marqueur culturel des principales bibliothèques contemporaines auxquelles elle manque généralement tant elle est peu commune.
Paris, Audot libraire éditeur, 1838 (titre) [Paris, Engelmann et Cie, 1835]. 1835 2 vol. in-folio (555 x 370 mm.) de I. [1] f de titre de papier jaune, 48 pp. de texte (Paysages, 1e division), 30 pl ; 34 pp. de texte (Portraits et Costumes, 2e division), 20 pl [erreurs de numérotation rectifiées au crayon, pl 12 à 15 reliées à lenvers], [1] f de 4éme de couverture de papier jaune. II. [1] f de titre de papier jaune, 51 pp. (Moeurs et Usages des Indiens, 3e division), 30 pl ; 32 pp (Moeurs et Usages des Nègres, 4e division), 20 pl., [1] f de 4éme de couverture de papier jaune. (Rousseurs prononcées aux ff de texte et aux pl 15, 20, 21 de la div.1, aux pl 5, 11, 12, 13, 15, 16 de la div. 2, aux pl 11, 12, 27 de la div. 3, aux pl 14, 15, 20 de la div.4, quelques traces de mouillures en marginales, corps douvrage à toutes marges, entièrement non rogné). Demi maroquin rouge d'époque, dos lisse, titre de maroquin noir, plats recouverts de papier marbré, couvertures éditeur de livraison utilisées comme titres dans chaque volume. (décolorations et griffures sur les plats, coiffes et coins habilement restaurés).
Unique édition en français d'une des plus belles descriptions du Brésil, aussi recherchée pour sa rareté que pour les 100 superbes lithographies hors-texte, ouvrage publié par léditeur Engelmann et Cie en 1835, un des rares exemplaires vendus par le libraire Audot avec son titre imprimé en 1838. Johann Moritz (ou Maurice ou João Maurício) Rugendas, fils d'une famille d'horlogers, de peintres, dessinateurs et graveurs intallés à Augsbourg en Bavière, nait en 1802. Il apprend le dessin avec son père, directeur de l'école de dessin de cette ville, puis il devient pensionnaire chez Albrecht Adam à Munich, où il étudie aussi sous la direction de Lorenzo Quaglio. On a de lui des dessins et des lithographies exécutés avant ses vingt ans. En 1821, il obtient un contrat de dessinateur pour l'expédition d'exploration organisée par G. Langsdorff au Brésil, qui arrive à Rio de Janeiro en mars 1822. Un grand voyage dans l'intérieur est prévu, mais les événements politiques qui vont aboutir à l'indépendance du Brésil empêchent le départ, et le jeune Rugendas se détache du groupe en octobre, poursuivant ses projets personnels. Cependant, lorsqu'en mai 1824, l'expédition part enfin pour le Minas, il se joint à elle, mais le 1er novembre, il la quitte définitivement après des démélés avec Langsdorff. L'itinéraire de Rugendas au Brésil n'est pas connu hors des périodes où il suivait l'expédition Langsdorff. Il n'a pas laissé de journal et ce qui reste de sa correspondance donne peu d'information. Selon les archives, Rugendas arrive par voie de terre à Rio le 29 mars 1825, après cinq mois de voyage solitaire. Il en part pour Bahia le 4 juin. Il reste dans cette région du 15 juin au 3 août, avant de s'embarquer pour l'Europe. En 1827 commence la publication de son "Voyage Pittoresque dans le Brésil" à Paris, chez Godefroy Engelmann, pionnier alsacien de la lithographie. Il est prévu vingt livraisons trimestrielles de cinq planches lithographiées in-folio (54x34 cm), accompagnées d'un texte en allemand ou de sa traduction française (par M. Golbery). Mais la publication prend du retard, et les dernières livraisons n'arrivent qu'en 1835. Rugendas repart pour l'Amérique espagnole en 1831. Les somptueuses planches qui illustrent l'ouvrage ont été gravées par Deroi,V. Adam, J. David, Vattier daprès les compositions exécutées sur place par Rugendas. Il comprend finalement quatre parties : paysages, portraits et costumes, murs et usages des Indiens, murs et usages des nègres. Traduit en portugais par Sergio Milliet, le livre ne sera publié au Brésil quen 1940 et ensuite réédité plusieurs fois. Parmi les livres illustrés sur le Brésil qui ont été publiés au 19e siècle, il faut souligner la qualité exceptionnelle de l'oeuvre graphique de Rugendas, ainsi que l'originalité de ses points de vue, y compris dans le commentaire. Peu nombreux furent ceux qui, à l'époque, trouvèrent le peuple, y compris et principalement les Noirs, au Brésil, autant ou plus intéressant que la haute société, la nature ou les "sauvages". Quelques lignes du texte du quatrième cahier concernent la "capoeira", dans la quatrième division du livre, "Usages et coutumes des Nègres". La planche 18 de cette division s'intitule :"Jogar Capoeira ou danse de la guerre" (16e livraison, avril 1835). Un autre dessin intéressant se trouve dans la première division, "Paysages". C'est un détail de la planche 27 intitulée "San-Salvador", une vue de la ville depuis la presqu'île d'Itapagipe, entre l'église de Boa Viagem et le fort du Monte Serrat (19e livraison, juillet 1835). Au premier plan, quatre Noirs d'un groupe de neuf sont représentés dans des postures qui rappellent celles de la capoeira. Notre exemplaire fait partie des rares vendus par léditeur parisien en livraisons en 1838, chaque volume a été relié à toutes marges avec pour titre une couverture de livraison intitulée « Voyage pittoresque au Brésil » et in-fine le quatrième de couverture indiquant les conditions de la souscription. Exemplaire bien complet et conservé dans sa reliure dorigine et non rogné. Borba de Moraes, 754 ; Sabin, 73935. 2 vol in-folio (555 x 370 mm) of I. [1] f yellow paper title page, 48 pp. of text (Landscapes, 1st division), 30 plates; 34 pp. of text (Portraits and Costumes, 2nd division), 20 plates [numbering errors corrected in pencil, plates 12 to 15 bound upside down], [1] f of yellow paper back cover. II. [1] f yellow paper title page, 51 pp. (Mores and Customs of the Indians, 3rd division), 30 pl; 32 pp (Mores and Customs of the Negroes, 4th division), 20 pl., [1] f yellow paper back cover. (Pronounced foxing on text pages and plates 15, 20, 21 of div. 1, plates 5, 11, 12, 13, 15, 16 of div. 2, on pl. 11, 12, 27 of div. 3, on pl. 14, 15, 20 of div. 4, some traces of water damage in the margins, body of the work with all margins, entirely untrimmed). Contemporary red half morocco, smooth spine, black morocco title, marbled paper-covered boards, publisher's delivery covers used as titles in each volume. (discoloration and scratches on the boards, caps and corners skillfully restored). The only French edition of one of the most beautiful descriptions of Brazil, sought after both for its rarity and for its 100 superb lithographs, published by Engelmann et Cie in 1835, one of the few copies sold by the bookseller Audot with its title printed in 1838. Johann Moritz (or Maurice or João Maurício) Rugendas, son of a family of watchmakers, painters, draftsmen, and engravers based in Augsburg, Bavaria, was born in 1802. He learned to draw with his father, director of the city's drawing school, then became a boarder at Albrecht Adam's in Munich, where he also studied under Lorenzo Quaglio. We have drawings and lithographs by him dating from before he was twenty. In 1821, he obtained a contract as a draftsman for the expedition organized by G. Langsdorff to Brazil, which arrived in Rio de Janeiro in March 1822. A long journey into the interior was planned, but the political events that led to Brazil's independence prevented the expedition from setting off, and the young Rugendas left the group in October to pursue his own projects. However, when the expedition finally left for Minas in May 1824, he joined it, but on November 1, he left it for good after a falling out with Langsdorff. Rugendas' itinerary in Brazil is unknown except for the periods when he was following the Langsdorff expedition. He left no journal, and what remains of his correspondence provides little information. According to the archives, Rugendas arrived in Rio by land on March 29, 1825, after five months of traveling alone. He left for Bahia on June 4. He remained in that region from June 15 to August 3, before embarking for Europe. In 1827, his Voyage Pittoresque dans le Brésil (Picturesque Journey through Brazil) began to be published in Paris by Godefroy Engelmann, an Alsatian pioneer of lithography. Twenty quarterly installments of five lithographed folio plates (54x34 cm) were planned, accompanied by a text in German or its French translation (by M. Golbery). But publication was delayed, and the last installments did not arrive until 1835. Rugendas left for Spanish America again in 1831. The sumptuous plates illustrating the work were engraved by Deroi, V. Adam, J. David, and Vattier based on compositions executed on site by Rugendas. It ultimately comprises four parts: landscapes, portraits and costumes, customs and traditions of the Indians, and customs and traditions of the Negroes. Translated into Portuguese by Sergio Milliet, the book was not published in Brazil until 1940 and was subsequently reprinted several times. Among the illustrated books on Brazil published in the 19th century, Rugendas' graphic work stands out for its exceptional quality and originality of perspective, including in the commentary. Few people at the time found the people of Brazil, including and especially the Black population, as interesting as high society, nature, or the savages. A few lines of text in the fourth notebook concern capoeira in the fourth section of the book, Usages and Customs of Negroes. Plate 18 in this section is entitled Jogar Capoeira or Dance of War (16th installment, April 1835). Another interesting drawing can be found in the first section, Landscapes. It is a detail from plate 27 entitled San-Salvador, a view of the city from the Itapagipe peninsula, between the church of Boa Viagem and the fort of Monte Serrat (19th installment, July 1835). In the foreground, four Black men from a group of nine are depicted in poses reminiscent of capoeira. Our copy is one of the few sold by the Parisian publisher in installments in 1838. Each volume has been bound with full margins and features a delivery cover entitled Voyage pittoresque au Brésil (Picturesque Journey to Brazil) and, at the end, the back cover indicating the subscription conditions. This copy is complete and preserved in its original binding and untrimmed. Borba de Moraes, 754; Sabin, 73935.
								
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L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 35 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR JAPON NACRÉ, premier papier. Celui-ci n° IV à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 35 printed on Japon nacré (n° IV). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Japon, à l'état de neuf. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour) 
Hachette. 24 juin 1905. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 12 pages environ illustrées de gravures en noir et blanc. Paginées de 290 à 300. Une livraison.. . . . Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
le problème de la civilisation des nègres - l'institut Hampton en Virginie - la vie de Booker T. Washington - l'écoel professionnelle de Tuskegee en Alabama - conciliateurs et agitateurs - le vote des nègres et la casuistique de la Constitution , avec gravures dans le texte : école maternelle de Hampton accueillant de petits enfants noirs, cour de travail manuel, Booker T. Washinton leader de l'éducation des nègres aux Etats Unis dans son costume universitaire, à l'institut Hampton: cour sde maçonnerie, d'électricité, cours de laiterie le cours de menuiserie. Photo pleine page: salut au drapeau exécuté par les enfants noirs de l'institut Hampton. Autres photos dans le texte à l'institut hampton: cours de chimie, basket-ball dans la cour, cours de cosmographie, cours de botanique et cours de mécanique. Classification Dewey : 70.4412-Le journal des voyages
Imp. de l'Indépendant. 1963. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages. Relié par deux agraffes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Le Trompe-l""oeil de la consolidation : de l'O.A.S au Conclave par Maurice Bardèche - Nos intellectuels sont-ils des imbéciles ? par François d'Orcival - Les nègres partout, vivent les nègres par Pierre Hostfetter - Vers une dictature de l'O.N.U ? par Major R.H. Williams - etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"