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MAURY Abbé.
Esprit , Pensées et Maximes de M. L'Abbé Maury, député à l' Assemblée Nationale.
Paris, Chez Cuchet, 1791 ; In -8°, broché, couverture muette de papier marbré brun de l' époque; VIII, 334pp.Exemplaire modeste, couverture frottée manque de papier au dos en tête ( 5 cm), nombreuses traces de mouillures ( fortes en bébut et fin de volume), affectant surtout les marges, petite perte de papier aux 3 derniers feuillets en marge supérieure et interne sans perte de texte, petit travail d'insectes dans la marge interne de 10 feuillets ( perte de 2 lettres à quelques mots, sans gêne pour la lecture).
Reference : c6607
Maximes et pensées sont présentées par ordre alphabétique. (GrD2)
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Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau
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Esprit, pensées et maximes de M. l’abbé Maury, député à l’Assemblée Nationale.
Paris, Cuchet, Paris, Cuchet1791 ; in-8, veau fauve, dos orné, tranches jaunes. (Reliure de l’époque) VIII pp., 384 pp.ÉDITION ORIGINALE de ce recueil établi par CHAS. “C’est, dit Quérard p. 651, le résumé ingénieux de tout ce que ce député a dit de plus fort et de plus éloquent à la tribune, et de ce qu’il a écrit relativement à la mission dont il était chargé. L’éditeur dit, dans son avertissement, que la variété des sujets que l’abbé Maury a traités a fait briller le préstige de son art et vaicu ses ennemis...” L’abbé Maury (Valréas (Vaucluse) 1746 - Rome 1817), fils d’un cordonnier, fit une brillante carrière comme abbé de cour. Il fut élu député du clergé pour le baillage de Peronne aux États-Généraux. “Véhément, souvent pompeux, très occupé du plaisir d’humilier ses adversaires, il avait la répartie facile. Il défendit avec énergie les prérogatives du clergé et de la monarchie. À la Constituante il fut aussi pittoresque et tonitruant que Mirabeau, n’hésitant pas à faire usage de ses muscles.” Caratini. Dict. des personnages de la Révolution. Émigré, il rejoindra les princes à Coblence. Son entrés à Rome fut un triomphe. Le pape le fit évêque, puis cardinal. Après la Révolution il fit ses dévotions à Napoléon qui l’annoblit et le fit archevêque de Paris. Lors de la Restauration il fit pénitence auprès de Louis XVIII qui le rejeta, et auprès du pape que le fit séquestrer chez les Lazaristes jusqu’à sa mort.
