‎BLANQUI Adolphe (Nice 1798 - Paris 1854), économiste, député de la Gironde en 1846.‎
‎Lettre autographe signée.‎

‎ Lettre à "Mon cher Monsieur", de Paris 28 juillet 1853. Lettre de recommandation, sans doute au directeur du Conservatoire des Arts et Métiers, pour le "jeune Rembielinski, déjà lauréat du Conservatoire qui se présente pour le concours de piano…Son père…est l'un des premiers, si ce n'est le premier graveur de cartes du dépôt de la Guerre. C'est toute une famille d'artistes polonais devenus français et qui mérite nos sympathies…"‎

Reference : 11803


‎Adolphe Blanqui économiste et membre de l'Institut, partisan du libre-échange, proche de J.B. Say, à qui il succède aux Conservatoire des Arts et Métiers, et auteur de "l' Histoire de l'Economie politique" est le frère aîné du théoricien révolutionnaire Auguste Blanqui. Il évoque Eugène Rembielinski (1814-1880) cartographe et graveur, à l'occasion de la recommandation de son fils Laurent-Charles-Léon Rembielinski ( 1836 -1900), compositeur de musique.( ClGr4) ‎

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Livres Anciens N. Rousseau
Nadine Rousseau

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‎BIOT, Jean-Baptiste‎

Reference : 59045

‎Lettre autographe signée‎

‎Paris, 9 janvier 1856, in-8, un feuillet [260 x 205 mm] replié, écrit au recto, , Lettre autographe signée du mathématicien, astronome et spécialistes des sciences anciennes, Jean-Baptiste Biot (1774-1862), membre de l'Académie des Sciences puis de l'Académie Française, sur papier à en-tête de ses initiales à sec Il s'adresse ici "à Messieurs les Conservateurs de la bibliothèque impériale". Il les remercie de lui avoir prêté durant quelques semaines un exemplaire de la Commercium epistolicum (correspondance du mathématicien du XVIIe s. John Collins). Il leur demande désormais de lui confier 3 ouvrages, "qu'[il] ne trouve pas à la bibliothèque de l'Institut. 1. Cavalleri. Exercitationes geometrica sex [...] Bon. 1647 ; 2. Mercator Logarithmotechnica. Lond. 1668 ; 3. Ricci. Exercitatio geometrica de maximis et minimis. Romae, 1666." Biot précise qu'il n'aura pas besoin du Ricci si on lui prête le Mercator. Cette intéressante lettre nous laisse entrevoir la manière dont travaillait les savants du XIXe siècle : Biot fit paraitre en 1856, avec Lefort, une édition critique de la Commercium epistolicum d'après l'édition de 1712 (Commercium epistolicum J. Collins et aliorum de analysi promota, etc: ou Correspondance de J. Collins et d'autres savants célèbres du XVIIe siècle. Paris, Mallet-Bachelier, 1856). Lettre parfaitement conservée. Couverture rigide‎


‎Bon un feuillet [260 x 205 mm]‎

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Phone number : 331 42 60 21 98

EUR200.00 (€200.00 )

‎AUZOUX (Louis)‎

Reference : 57099

‎Lettre autographe signée et datée, adressée à l'imprimeur Prudont-Dupré‎

‎Paris, 16 septembre 1847, , 4 pages, , Sur un papier à l'en tête "Anatomie Clastique du Docteur Auzoux" et à l'adresse du "2 rue de l'Observance. Place de l'école de Médecine", une lettre autographe signée du docteur Auzoux envoyée à l'imprimeur de Dôle, Prudont-Dupré, au sujet d'un possible rachat de pièces anatomiques clastiques, achetés un an plus tôt par le docteur Jobert. Auzoux propose à son destinataire un rachat à moitié prix lui conseillant, afin d'essayer de bénéficier de meilleures conditions, de proposer son ensemble d'anatomie clastique à sa ville (Dôle) ou à son collège. Cette lettre, bien que traitant d'un sujet anodin, montre combien, seulement quelques vingt années après les premiers succès commerciaux des pièces anatomiques Auzoux, celles-ci avaient déjà acquis un prix, une renommée et une valeur importante. "Absent de Paris, je n'ai pas pu répondre immédiatement à votre lettre, comme vous m'en exprimez le désir. Le Docteur Jobert m'a en effet acheté en mai 1846, un modèle d'homme de 1000 F, un bassin de femme, un coeur de foetus, une oreille, une petite collection d'utérus, le tout formant une somme de 1600 f [...]. Vous me demandez à quel prix je pourrai reprendre ces objets ; je les reprendrai à moitié prix. C.a.d. pour 800 F à la condition qu'ils sont en bon état, et qu'ils m'arriveront en bon état de conservation. Peut-être trouveriez-vous à les vendre à de meilleurs conditions soit à votre ville, soit à votre collège. Je ne peux moi vous offrir d'avantage. Veuillez Monsieur, recevoir mes salutations empressées." Au dos les adresses du destinataire et de l'épistolier et cachet de la poste du Neubourg, près de Saint Aubin d'Ecrosville, bourg natal de Louis Auzoux. Couverture rigide‎


‎Bon 4 pages‎

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Phone number : 331 42 60 21 98

EUR600.00 (€600.00 )

‎CAMPAN (Madame).‎

Reference : 42254

(1816)

‎Lettre autographe signée. Paris 31 août 1816.‎

‎Paris, , 1816. Manuscrit in-12 oblong (21 x 14 cm) de (1) p. (37) pp., maroquin rouge à grains longs, dos lisse orné, filets et frises dorés d’encadrement sur les plats, initiales "F.R." sur le premier plat et “SOUVENIR” sur le second (reliure de l’époque). ‎


‎Émouvante lettre autographe signée de Madame Campan adressée deux ans après la fermeture de la Maison impériale d’Ecouen, à l’une de ses anciennes pensionnaires qui la conserva dans un album frappé de ses initiales "F.R." où sont recopiés des conseils de l'éducatrice publiés en 1824 dans le recueil De l'Éducation (1. Devoirs et qualités d’une gouvernante 2. Essais de morale 3. Du besoin de plaire et du désir d’être heureuse 4. Politesse, usage du monde).Paris 31 août 1816, Ma chère amie, j’ai retrouvé votre souvenir d’Ecouen dans ma bibliothèque, j’y ai lu avec intérêt les preuves naïves des sentiments que vous aviez fait naître dans le coeur de vos jeunes compagnes (…) alors n’existe plus, les individus sont dispersés, les meubles emportés, la cloche muette, l’herbe croît où vous dansiez et l’écho n’a plus à répondre à vos jeunes voix ; les révolutions développent en peu d’instants ce que les siècles seulement peuvent produire dans des temps calmes. les soins que je donnais à mes chers élèves ont heureusement produit des effets plus durables, les sentiments que je me plaisais à garder dans leurs coeurs, y ont laissé des souvenirs (comptant) pour moi et qui j’espère seront utiles à leur bonheur futur, on n’en peut douter en vous voyant ma chère amie et je vous en félicite en vous renouvelant l’assurance de toute ma tendresse. G.C. Les initiales G.C. en guise de signature autographe sont celles de Jeanne-Louise-Henriette Genet ou Genest qui épousa en 1774 Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan, du nom de sa vallée pyrénéenne. Première femme de chambre de Marie-Antoinette, Madame Campan (1752-1822) échappa de peu aux massacres du 10 août 1792. Napoléon la nomma en 1807 directrice de la Maison impériale d'Écouen, destinée aux filles des membres de la Légion d'honneur. Elle occupa la fonction jusqu'à la fin de l'Empire quand le 24 mai 1814, le roi Louis XVIII signa une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé.Bel exemplaire en maroquin rouge frappé du titre doré "Souvenir" que prolonge le quatrain du Comte de Ségur recopié sur la garde supérieure : « Le souvenir présent céleste / Ombre des biens que l’on n’a plus / Est encore un plaisir qui reste / Après tous ceux qu’on a perdus ». ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎DOUCET, Camille ; MONVAL, Georges ; DELPIT, Albert‎

Reference : 65128

(1885)

‎[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée de l'écrivain Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ] ‎

‎[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ] ‎


‎Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎PROUDHON Pierre-Joseph-Marie‎

Reference : 68629

(1851)

‎Lettre autographe signée de 4 pages rédigée depuis la prison de Sainte-Pélagie‎

‎Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851, 13x20,5cm, une feuille.‎


‎«?Je n'apparais encore à beaucoup de gens que comme la négation pure et simple de ce qui est?» Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «?père de l'anarchie?» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «?incitation à la haine du gouvernement?» «?provocation à la guerre civile?» et «?attaque à la Constitution et à la propriété?». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «?De l'Idée de Progrès?», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («?De la Certitude et de son criterium?») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «?positivisme social?» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien?: «?on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur?». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («?Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre?»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («?la propriété c'est du vol?!?»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical?: «?J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est?». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («?laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études?») et annonce ainsi à demi-mots l'écriture d'une uvre plus approfondie, qui aboutira en 1853 à La Philosophie du progrès dédiée au même Romain Cornut. Anarchiste partisan de la suppression de l'État et de son double, le gouvernement, Proudhon ne renonce cependant pas à la critique du «?système?», qui est par définition antiprogressiste «?or, il est incontestable, à ce point de vue du progrès, que notre société tout entière, monarchistes, démocrates, catholiques, philosophes est encore absolutiste?: ce que chacun veut, c'est une charte, une constitution, un système, une législation fixe et définitive, enfin.?». Outre les systèmes politiques, Proudhon retrouve ce même idéalisme dans la pensée philosophique de ses aînés et ne se prive pas d'en faire une violente condamnation?: «?Comme Pascal, comme les allemands, nous voulons l'absolu?! [...] Spinoza, Malebranche, Leibnitz, etc., qui tous, opérant sur les catégories de substance, causalité, éternité, unité, pluralité, etc. sont arrivés à des systèmes d'immobilisme politique et intellectuel, à l'absolu?». Il constate les effets néfastes des régimes politiques et des philosophies insensibles aux vicissitudes de l'Histoire, ébranlées malgré tout par les changements que la révolution de 1848 avait laissés entrevoir. En prenant en considération l'instabilité inhérente aux sociétés humaines, il propose sa propre définition d'un progrès anarchiste et «?non-interventionniste?»?: «?Le système social, n'existe que dans la série des âges?: c'est un ensemble historique, non d'actualité. C'est pour cela qu'il n'est jamais donné à une génération, à plus forte raison à un homme, de concevoir de prévoir que le faible partie des progrès à effectuer dans l'âge suivant?: tout ce que nous pouvons faire, c'est de proposer un but idéal, c.à.d. d'affirmer en général la direction du mouvement, et de constater quelques lois, jamais d'affirmer rien de complet, de définitif, d'absolu.?» Proudhon se place en prophète, à la fois annonciateur et dénonciateur de l'aveuglement des savants français encore engoncés dans leurs idées d'absolu?: «?Il n'y a pas un homme, dans toute l'université, qui s'aperçoive de cette révolution qui est à la veille de s'opérer dans la philosophie par l'introduction si récente de l'idée de progrès dans la métaphysique?». Cet essai philosophique épistolaire ne laisse pourtant pas oublier la condition de Proudhon, détenu politique pour lequel le verbe est seule preuve de bonne foi ; il tente d'obtenir une entrevue avec Romain Cornut afin de clarifier ses propos de vive voix?: «?Je serai heureux, monsieur, en causant avec vous de toutes ces choses, de vous expliquer ce que je veux, ce que je suis?». La presse écrite, que Proudhon espère atteindre par le biais de son destinataire, fait office de tribunal des idées dont l'opinion publique est le juge?: «?c'est là le fort ou le faible, comme vous voudrez, de mon socialisme ; c'est sur cela que je devrais être condamné ou absous?». Lettre inédite d'un des plus éminents philosophes français du XIXè siècle au journaliste Romain Cornut, à qui il dédiera sa Philosophie du progrès (1853). Proudhon figura quelques semaines plus tard parmi les rangs des opposants exilés de l'Empire de Napoléon III, aux côtés de Victor Hugo et Louis Blanc. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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